En partenariat avec Réserves naturelles de France (RNF), cette enquête a été menée auprès des personnes fréquentant les réserves naturelles et porte sur leur perception des réserves et sur leur sentiment de contact avec la nature – sentiment dont la recherche souligne l’importance dans la relation entre espaces naturels et bien-être. L’échantillon de l’enquête, plus féminin et diplômé que la moyenne des Français, montre une bonne connaissance des réserves, et y pratique des activités n’entrant que peu en conflit avec les missions essentielles de ces dernières – la préservation d’espaces de biodiversité. Les réserves sont ainsi perçues comme apportant une plus-value d’abord écologique à leur territoire d’implantation, au prix de contraintes qui, lorsqu’elles sont ressenties, sont souvent perçues comme légitimes.
Veille documentaire - Santé environnement
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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L'Institut Pasteur est engagé dans AMAZED : un projet multidisciplinaire visant à étudier les mécanismes d’émergences d’arbovirus, c’est-à-dire de pathogènes transmis par des insectes vecteurs. Ce projet, dont la coordination est assurée par l’Institut Pasteur de la Guyane, réunit l’Institut Pasteur et trois instituts ultramarins membres du Pasteur Network (Guyane, Guadeloupe et Nouvelle-Calédonie) ainsi que des partenaires externes. AMAZED vient de recevoir un financement de 2,5 millions d’euros.
Renouvellement des autorisations du glyphosate, ubérisation de l’économie, loi anti-squat… Les lobbies industriels n’en finissent pas de gagner du terrain dans l’arène des décisions politiques. Rien d’illégal dans leurs pratiques, un art de se faire entendre dans les débats et de se dédouaner de toute responsabilité. Face à elleux, toujours plus de citoyen∙nes mobilisé∙es pour défendre leur santé. Le 18 avril 2024, nous nous sommes réuni.es pour échanger autour de ces enjeux de démocratie en santé. Ces fiches synthétisent la journée et proposent des ressources pour aller plus loin.
La mise en œuvre de politiques publiques encourageant le recours aux modes de transport actifs (marche, vélo) plutôt qu’à la voiture améliore la santé de la population non seulement directement, mais aussi indirectement, en réduisant l’utilisation de combustibles fossiles, la pollution sonore et la pollution de l’air. De nouveaux travaux chiffrent ces bénéfices, en s’appuyant sur les quatre scénarios Transition(s) 2050 de l’Agence pour la transition écologique (ADEME).
Cette cartographie réalisé par le Réseau français des Villes-santé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) illustre les déterminants de santé dans une ville. Qu’il s’agisse d’urbanisme, d’environnement, de transport, d’habitat, de cohésion sociale, de petite enfance, de jeunesse, d’éducation ou d’emploi, toutes les orientations conditionnent l’état de santé de la population. Ce document présente des exemples d’actions pour chaque déterminant. Cette cartographie peut constituer un support de communication, synthétisant l’ensemble des missions assurées au quotidien par les villes et intercommunalités qui impactent la santé des habitants.
Une santé est un concept qui établit le lien entre les humains, les animaux et l'environnement dans une approche collaborative. Depuis la création d'une Health, plusieurs interventions ont été développées dans de nombreuses régions et pays du monde entier pour s'attaquer à des problèmes de santé complexes, y compris des épidémies et des pandémies. Dans le monde développé, de nombreuses plates-formes de collaboration ont été créées dans le cadre d'une stratégie internationale visant à traiter des questions spécifiques ou non liées à leur environnement. Malheureusement, on constate un manque de synthèse sur les défis et les possibilités auxquels sont confrontés les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.
L’agence Santé publique France publie jeudi une étude menée dans trois métropoles pour évaluer les leviers environnementaux permettant de réduire la mortalité des populations urbaines.
Une demande citoyenne croissante pour plus d’espaces végétalisés a été accompagnée par la création de nouveaux dispositifs institutionnels pensés pour l’intervention de tous à la végétalisation urbaine. On voit ainsi apparaître diverses initiatives de végétalisation urbaine portées par les habitants. Ce numéro observe de près les pratiques de « végétalisation participative » en milieu urbain, tout en les mettant en perspective avec ce qu’il se passe en milieu rural.
L’Agenda 2030, référentiel mondial pour le développement durable, s’inscrit à la suite de l’Agenda 21 et des Objectifs du Millénaire pour le développement. Adopté en 2015, il structure l’action publique, comme d’autres approches qui viennent aujourd’hui l’enrichir. Son appropriation du niveau international jusqu’à l’échelle la plus locale est impérative pour atteindre les Objectifs de développement durable.
La réglementation française a évolué au cours des derniers mois autour de la réutilisation des eaux de pluie et des eaux grises à des fins d’usage non potable, domestique et non domestique. L’objectif, faciliter la valorisation des eaux « non conventionnelles » pour diminuer nos coûts et limiter la pression sur la ressource en eau.
Alors que se tient le One Water Summit ce 3 décembre en marge de la COP16 sur la désertification à Riyad, la question de la gouvernance de l’eau se pose de plus en plus dans le contexte de la lutte contre le changement climatique. Bien que promue depuis une quinzaine d’années, la réutilisation à grande échelle des eaux usées traitées a longtemps été freinée par des règles trop strictes. Des évolutions réglementaires récentes en France, élargissant ses usages et assouplissant leurs modalités, laissent espérer un déploiement plus large de la pratique.
La sécurité alimentaire a longtemps été abordée sous le prisme du volume : comment produire assez pour nourrir toute la planète ? Aujourd’hui, la notion de système alimentaire nous permet d’appréhender plus finement les enjeux de sécurité alimentaire, en tenant compte de toute la chaîne de production, des contextes socioéconomiques dans lesquels elle s’inscrit, et les défis nutritionnels et environnementaux associés.