L’isolement social dont souffre souvent les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer peut engendrer solitude et dégradation de la qualité de vie. Cette étude exploratoire avait pour but de recenser les interventions visant à renforcer les liens sociaux.
Veille documentaire - Personnes âgées
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Comment l’intercommunalité fait-elle face au contexte budgétaire des établissements et à la « crise » de l’attractivité des métiers ? Comment met-elle en œuvre concrètement le décloisonnement au service d’une stratégie d’adaptation ; avec qui coopère-t-elle ? Quelles initiatives en termes de mobilité, logement, inclusion, accompagnement dans la perte d’autonomie ? Ce focus s’adresse aux élus et agents des intercommunalités qui mettent en place des politiques en faveur du grand âge, ainsi qu’aux partenaires de ces politiques.
En écho à l’engagement pris par la Ministre déléguée chargée de l’autonomie et du handicap, Charlotte Parmentier – Lecoq, lors de la présentation des résultats du plan de contrôle des EHPAD le 27 mars 2025, l’ARS Île-de-France rend publics les premiers rapports et décisions définitives prises à la suite des inspections et contrôles.
Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sont en France un terreau fertile aux tensions de rôle. Cet article s’intéresse aux causes et aux conséquences des tensions de rôle de leurs personnels. Les résultats de notre étude de cas permettent non seulement d’identifier ces dernières mais aussi de repérer l’articulation de trois formes de tensions décrites dans la littérature. Trois facteurs d’influence les favorisent : la prévalence d’une logique économique dans une structure à visée sociale, l’intensification du travail et l’insuffisance de communication. Les conséquences, quant à elles, portent sur la performance, la santé et les comportements au travail.
L’âgisme — soit les stéréotypes, les préjugés et la discrimination fondés sur l’âge — influence à la fois la manière dont les personnes aînées sont traitées et la façon dont elles se perçoivent elles-mêmes¹. Bien qu’il puisse être subtil, l’âgisme peut avoir des conséquences importantes : il peut nuire à la santé mentale et physique, favoriser l’isolement social et miner la confiance et l’autonomie des personnes en vieillissant.
En 2021, les personnes de 60 ans ou plus représentent un quart de la population du Grand Besançon. Le nombre de seniors a fortement augmenté en 20 ans. Ce vieillissement va se poursuivre. En particulier, le nombre de personnes de 85 ans ou plus pourrait être multiplié par quatre entre 1999 et 2040. À ces âges, la perte d’autonomie s’accroît, la vie en couple devient minoritaire et l’entrée en institution devient plus fréquente. Dans le Grand Besançon, 17 % des personnes de 85 ans ou plus résident en institution. L’adaptation des logements représente un enjeu pour les seniors, qui déménagent peu. Après le départ des enfants ou la perte du conjoint, leurs domiciles ne sont plus forcément adaptés, de par leur grande taille notamment. Généralement moins exposées à la précarité que l’ensemble des ménages, certaines personnes âgées cumulent toutefois des facteurs de fragilités, comme les femmes seules de 85 ans ou plus.
Contrairement à un cliché tenace, à l’approche de l’été, les familles ne s’empressent pas de déposer leurs proches âgés en maison de retraite pour partir en vacances. Pourtant, l’idée d’un entourage égoïste persiste, entretenu par les médias et les politiques au fil de crises, comme celle de la canicule de 2003. Les recherches sur les solidarités familiales dessinent une tout autre histoire. Comment expliquer son invisibilisation ?
Face aux 2 millions de personnes âgées victimes d’isolement en France (dont 530 000 en état de « mort sociale ») agir devient une nécessité. L’association Petits Frères des Pauvres met à la disposition de tous « Se former pour Agir », un parcours de formation en ligne entièrement gratuit, conçu pour renforcer l’efficacité de nos actions collectives et donner des armes à ceux qui souhaitent s’engager contre l’isolement de nos aînés.
La dépendance se dit de « l’état de la personne qui, nonobstant les soins qu’elle est susceptible de recevoir, a besoin d’être aidée pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie ou requiert une surveillance régulière » (définition retenue par la loi du 24 janvier 1997 tendant à mieux répondre aux besoins des personnes âgées (60 ans ou plus).
Les comportements suicidaires dans la population générale font l’objet d’une surveillance régulière à l’échelle provinciale. Ce rapport se concentre sur les suicides et les hospitalisations attribuables aux tentatives de suicide chez les personnes aînées de 65 ans et plus. Ce groupe a généralement été moins étudié quant aux comportements suicidaires, comparativement aux groupes plus jeunes, et forme une part grandissante de la population en raison du vieillissement démographique.
La FAS Bretagne publie un rapport sur le vieillissement, qu’il soit prématuré ou non, des personnes en situation de grande précarité. Trop âgées pour les structures du handicap ; trop jeunes pour les établissements pour personnes âgées, trop pauvres pour assumer les frais d’hébergement, trop isolées pour bénéficier de solidarités familiales et trop éloignées des normes des établissements médico-sociaux pour y être intégrées.
Les catégories habituelles pour appréhender la vieillesse sont de moins en moins opérantes et pertinentes, tout comme les catégories d’âge ou l’opposition entre « valides » et « dépendants ». Pourtant, force est de constater qu’il existe bien des vieillissements qui sortent de l’ordinaire. Ce numéro de Gérontologie et société cherche en réalité à donner un autre sens à la notion de vieillissement extraordinaire. En l’occurrence, il souhaite identifier et explorer ces situations nouvelles auxquelles la société en général et les professionnels en particulier ont à faire face. L’adjectif « nouvelles » doit cependant être relativisé : comme nous le verrons plus loin, il s’agit parfois de configurations anciennes mais qui sont restées relativement invisibles ou impensées. Ces situations, en devenant numériquement plus importantes, ou tout simplement en posant problème, acquièrent une visibilité qu’elles n’avaient pas jusqu’alors. Dans cette perspective, les travaux de recherche constituent souvent un aiguillon dans cette objectivation de l’invisible.