L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a engagé au début du mois de décembre une étude sur la stratégie vaccinale face à l’épidémie de Covid-19
Veille documentaire - Maladies infectieuses et vaccination
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Au-delà des effets secondaires observés dans les jours qui suivent la vaccination, d’autres effets peuvent survenir à plus long terme. Les autorités sanitaires françaises se préparent à les suivre de très près, dès le début de la vaccination.
Pour que l’arrivée de la vaccination anti-Covid soit véritablement le tournant que chacun attend dans la gestion de l’épidémie, la mise à disposition d’un vaccin efficace et sûr en termes de tolérance et d’acceptabilité est une condition absoulment nécessaire, mais elle ne suffira pas. La vaccination ne produira son effet que si l'immunité collective recherchée, qui associe la part de la population immunisée naturellement (évaluée actuellement en France à 10 %, soit 5 % par vague) et celle qui bénéficiera d’une immunité induite par un vaccin, atteint un niveau estimé entre 60 et 80%. Or les intentions déclarées aujourd’hui par les Français, de même que les taux de vaccination très insuffisants en France dans certaines vaccinations non obligatoires (hépatite B, papillomavirus, grippe…) rendent un tel horizon très incertain.
Face au virus de la Covid-19, plusieurs laboratoires travaillent actuellement sur un vaccin. Certains ont d'ailleurs déjà annoncé des premiers succès ! Mais que font-ils exactement ? Comment fabrique-t-on un vaccin et comment celui-ci agit-il sur notre système immunitaire ? Explications en dessins.
Bien qu’étudiés depuis longtemps, les vaccins à ARN ont atteint une maturité technique plutôt récente, ce qui soulève craintes et questionnements.
L’Agence européenne du médicament (EMA) doit décider au cours des prochaines semaines si elle donne une autorisation de mise sur le marché conditionnelle à deux premiers vaccins contre le Covid-19.
La mésinformation et la désinformation (« fausses nouvelles ») sur les vaccins sont contagieuses : elles se déplacent plus vite et plus loin que la vérité. Les conséquences sont graves, menant à des effets négatifs sur les décisions en matière de santé, y compris l'acceptation des vaccins, et sur la confiance dans les conseils d'immunisation fournis par les professionnels de la santé publique ou des soins de santé. Le présent article donne un aperçu des stratégies fondées sur des données probantes pour traiter les négateurs du vaccin en public, en pratique clinique et dans des situations sociales. De plus, une stratégie visant à aider à différencier les négateurs du vaccin et les personnes qui refusent simplement un vaccin dans une clinique ou une pratique est fournie.
Depuis quelques semaines, les médecins de ville sont assaillis de questions sur l’efficacité et l’innocuité des vaccins contre le nouveau coronavirus, sans toujours pouvoir y répondre.
Après la présentation des recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) pour la campagne de vaccination contre le Covid-19, le Gouvernement a annoncé sa stratégie vaccinale le 3 décembre 2020.
Y aurait-il comme une phobie nationale des piqûres ? La France a souvent été décrite comme une championne de la défiance vaccinale. Quelles raisons la feraient participer à cette étrange compétition ? Certains invoquent la composition des vaccins. Substances actives et adjuvants font pourtant l’objet en France d’une pharmacovigilance constante, et leurs effets indésirables graves sont extrêmement rares. Ces vaccins, quant à eux, préviennent l’irruption de maladies très invalidantes voire mortelles. Décryptage de la situation française par trois experts : Jocelyn Raude, sociologue, Marie-Paule Kieny, vaccinologiste et Annick Opinel, historienne des sciences.