La HAS publie des Réponses rapides pour « accompagner les patients ayant une maladie chronique et/ou à risque de forme grave de COVID-19 dans la levée du confinement ». Elle concerne les patients adultes, à l’exclusion de ceux qui résident en structure d’hébergement collectif.
Veille documentaire - Maladies chroniques non transmissibles
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.
L'objectif de cette revue de la littérature est de déterminer si les rendez-vous pris à l'initiative du patient (demandés par le patient) dans le cas d’individus souffrant de maladies chroniques et récurrentes contribuent à une meilleure gestion des soins en milieu hospitalier ambulatoire que les rendez-vous classiques fixés par le professionnel de santé.
Ces réponses rapides dans le cadre de la Covid-19 précisent quelques recommandations pour accompagner les enfants et les adolescents dont ceux vivant avec une maladie chronique.
Le rôle de l’alimentation dans la prévention du surpoids, de l’obésité et de nombreuses maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète ou certains cancers, ne fait plus de doute. Au fil des ans, les messages de santé publique se sont multipliés pour faire prendre conscience aux citoyens de l’importance d’une alimentation saine et équilibrée.
Dans le cadre de travaux menés par ComPaRe, la Communauté de Patients pour la Recherche de l’AP-HP, 3002 patients chroniques ont identifié les priorités pour améliorer la prise en charge des malades chroniques en France. Une première étude d’envergure pour recueillir les idées de patients en vue d’améliorer la prise en charge de leur(s) maladie(s) chronique(s) avait déjà été menée par ComPaRe. Les patients avaient proposé 147 axes d’amélioration pour améliorer les consultations, l’organisation des hôpitaux et le système de santé en général (Tran VT, BMJ Qual Saf 2019). Parallèlement, 150 experts du système de santé (soignants, administrateurs d’hôpitaux, décideurs politiques) ont évalué la complexité à mettre en œuvre ces axes d’amélioration. Ces données forment la première cartographie complète des priorités des patients chroniques en France pour d’améliorer leurs soins.
Onze ans après l'Inserm, et après plusieurs autres expertises (Anses 2016, Inca 2018) et recommandations (Académie de médecine, Haute Autorité de santé), les preuves scientifiques de l’efficacité de l’APA et la compréhension des mécanismes qu’elle met en jeu permettent de positionner l’APA comme une intervention non médicamenteuse dans les pathologies chroniques et d’affirmer qu’ « il n’y a plus de place pour le doute sur les effets de l’AP » en prévention primaire et en prévention secondaire et tertiaire (Inserm 2019). En 2019, ce ne sont plus trois, mais dix pathologies chroniques pour lesquelles l’AP est reconnue comme étant un traitement à part entière : le diabète de type 2, l’obésité, la bronchopneumopathie chronique obstructive, l’asthme, les cancers, les syndromes coronaires aigus, l’insuffisance cardiaque, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies ostéo-articulaires, la dépression et la schizophrénie.
Le sport-santé peine à se faire connaître, alors qu’il est un dispositif efficace dans la prise en charge des pathologies chroniques. Comment toucher les populations précaires, plus exposées aux maladies chroniques et généralement peu réceptives aux campagnes de prévention ?
Être atteint d’une maladie chronique suppose de réaliser des changements personnels importants et d’adopter de nouveaux comportements (prise quotidienne des traitements, habitudes alimentaires spécifiques…). Ces changements sont complexes et dépassent la seule compréhension de la maladie et l’attention que le patient porte à sa santé. Ils sont influencés de manière positive ou négative par des facteurs fragilisant ou protecteurs qui interagissent entre eux : cognitifs, émotionnels, comportementaux et sociaux(1). Ils sont également modulés par des facteurs socioéconomiques, psychosociaux et thérapeutiques (relation avec l’équipe médicale, type de traitement)(2). Dans le cadre de l’ETP, prendre en compte ces facteurs s’avère nécessaire pour soutenir le patient dans ses changements (comportementaux et psychiques) et dans sa motivation à changer, mais aussi pour lui permettre d’aller à son rythme en proposant un accompagnement adapté
Ce 14e rapport au Conseil scientifique de l’Institut national du cancer présente les actions menées en 2019 par l’Institut national du cancer (INCa) et l’Institut thématique multi-organismes Cancer de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (ITMO Cancer-Aviesan). Ce rapport a pour objectif pour les membres du Conseil scientifique de passer en revue les actions entreprises pour conseiller et guider l’Institut dans l’élaboration de ses programmes et de ses initiatives.
Cette journée d’étude a pour ambition de comprendre par l’analyse de situations concrètes quels sont les enjeux de les nouvelles pratiques de pair-aidance, leurs impacts, leurs avantages et désavantages. Cette journée est centrée particulièrement, mais pas exclusivement, sur les activités formelles ou informelles des patients vis-à-vis d’autres patients dans le cadre du soin et de la gestion de la vie quotidienne avec la maladie.
A Uzès, s’est organisé un mouvement de pair-aidance autour du diabète dans le quartier des Amandiers, grâce au travail de l’Association française des diabétiques du Gard (AFD30) et de Fouzia Aabis. Fouzia, elle-même diabétique, est d’origine marocaine et bénévole à l’AFD30. Elle vit depuis de très nombreuses années dans ce quartier des Amandiers qui rassemble une grande communauté musulmane et elle a réussi à y mobiliser les femmes diabétiques, afin de libérer la parole autour de cette maladie qui représente un tabou, presque une malédiction pour elles.
La santé publique s’intéresse de manière croissante aux comportements individuels. De plus en plus d’interventions visent à favoriser des « conduites vertueuses » et à transformer les comportements. Si ces politiques sont considérées comme éthiquement justifiées parce qu’elles agissent pour le « mieux-être » de la population, elles font aussi l’objet de critiques liées à leur normativité et certains chercheurs ont pu décrire la santé publique comme une entreprise de moralisation des comportements de santé. À partir d’une enquête par observations et entretiens portant sur la prise en charge de patients atteints de cancers, cet article propose de traiter des conséquences pratiques de la moralité sanitaire en cancérologie. Plus précisément, nous nous intéresserons à la réception des normes de « bonne gestion » de son corps par les patients et les soignants, puis nous nous pencherons sur leur traduction dans la prise en charge des corps malades.