Santé Publique France et l'Anses publient lundi 15 septembre un rapport sur l'exposition des riverains aux produits phytosanitaires issus des traitements agricoles. En amont, la filière viticole de Bourgogne a souhaité rassurer.
Veille documentaire - Santé environnement
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À travers trois nouvelles études présentées ce 10 septembre, l'Ademe confirme l'impact réel de la marche, du vélo et même du covoiturage sur la décarbonation des mobilités. L'agence de la transition écologique insiste en outre sur les multiples vertus des deux premiers modes de déplacement, au bénéfice du commerce local, de la santé et de l'économie en général.
Les PFAS, ou substances per- et polyfluoroalkylées, sont souvent appelées « polluants éternels ». Ces substances posent un problème de pollution environnementale qui tient du casse-tête. Le cœur du problème tient aux coûts élevés de dépollution et au fait que les techniques de traitement ne permettent pas, à l’heure actuelle, de détruire de façon certaine et systématique ces composés sans risquer de déplacer le problème en produisant d’autres PFAS plus petits et potentiellement aussi dangereux.
La surveillance de la dengue, du chikungunya, du Zika, et des infections à virus West Nile est basée sur le signalement obligatoire. Pendant la période d’activité des moustiques vecteurs dans l’Hexagone, du 1er mai au 30 novembre, la surveillance de ces arboviroses est complétée par un dispositif de surveillance renforcée saisonnière, coordonné par Santé publique France en lien avec les Agences régionales de santé (ARS).
La majorité des pandémies sont d’origines zoonotiques, c'est à dire dues à des agents pathogènes transmissibles entre les animaux et les humains. Pour mieux anticiper et prévenir de futures zoonoses, deux projets de recherche coordonnés par l’Anses ont débuté il y a quelques mois. L’un porte sur les virus transmis par les moustiques et l’autre sur les agents pathogènes portés par les rongeurs et qui se retrouvent potentiellement dans les eaux usées.
Le mot « pollution n’est pas neutre, loin de là. Emprunté, d’un point de vue étymologique, au vocabulaire du sacré pour désigner ce qui « souille » ce dernier, le mot n’est pas aussi factuel qu’il y paraît. Ce qu’on considère comme polluant n’est pas seulement défini par des critères scientifiques ou sanitaires, mais également de règles sociales implicites. Il revêt aujourd’hui des enjeux de pouvoir : qui peut désigner la pollution peut non seulement désigner ce qui pollue, mais également « qui » pollue.
Entre fin 2020 et début 2023, l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI), devenu l’Observatoire de la qualité des environnements intérieurs (OQEI) au 1er janvier 2024, a mené la seconde Campagne Nationale Logements (CNL2) sur l’ensemble de la France hexagonale. Cette étude a permis de mesurer la qualité de l’air intérieur dans 571 logements, répartis sur 321 communes et 84 départements. Pour chaque logement, les données ont été recueillies à la fois par des instruments de mesure installés durant une semaine, et par des questionnaires administrés aux occupants sur leurs habitudes, leurs équipements, leur ressenti et leur environnement.
Une étude inédite démontre l’injustice environnementale dont sont victimes les communautés des gens du voyage. Les aires d’accueil où elles peuvent séjourner sont de fait très souvent placées dans des zones polluées ou présentant des nuisances environnementales.
Cette Note est l’aboutissement des réflexions d’un groupe de travail qui a réfléchi pendant une année (juin 2024 – juin 2025) aux conditions de mise en place de scores One Health territoriaux comme outils collaboratifs d’observation, de mesure et d’accompagnement du changement de l’état de santé d’un territoire. Ces travaux font suite à la parution en février 2024 de la publication « One Health/Une Seule Santé : augmentée, territoriale, avec les agriculteurs », qui proposait de construire des scores « One Health » territoriaux.
le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a indiqué que l’Europe connaît cette année un niveau inédit de contaminations liées aux moustiques, notamment le chikungunya et le virus du Nil occidental.
Cette publication propose aux collectivités un regard concret et inspirant sur la sobriété comme levier d’action territoriale. La sobriété ne se résume pas à des contraintes : elle ouvre de réelles opportunités pour les territoires. Réduction des dépenses publiques, création d’emplois locaux, renforcement de l’autonomie et de la cohésion territoriale, amélioration de la santé et de la qualité de vie… En questionnant nos besoins et nos modes de vie, la sobriété permet aux collectivités de bâtir un modèle de prospérité partagée, plus attractif et plus résilient face aux crises.
L’adoption de comportements de se conformer à son entourage consommation considérés comme favorables à la prévention de l’environnement se diffuse dans la population. Aujourd’hui, 61 % des Français se disent incités par l’achat d’un produit ayant des garanties écologiques. Les produits d’occasion motivent de plus en plus de consommateurs et la consommation moyenne de viande par personne diminue. Le CRÉDOC a souhaité savoir quels sont les principaux facteurs déterminant l’adoption de ces comportements. Quelle est la place de la sensibilité environnementale comparée à celle des contraintes de pouvoir d’achat ? Le comportement ou l’opinion des autres, ce que l’on nomme les normes sociales, incitent-elles à modifier ces comportements de consommation ? L’enquête Tendances de consommation réalisée en juillet 2024 montre que se conformer aux comportements de ses proches explique en partie l’adoption de trois gestes favorables à l’environnement : limiter sa consommation de viande, acheter des livres ou des vêtements d’occasion. Cette influence est d’autant plus marquée lorsque les consommateurs ont le sentiment de devoir se restreindre. L’influence des autres reste toutefois moins déterminante que la satisfaction tirée d’un comportement ou de ses bénéfices concrets. Et paradoxalement, les préoccupations environnementales ont quant à elles très peu d’impact sur ces comportements, y compris parmi les personnes très préoccupées par l’environnement.