À la veille de la Journée mondiale sans tabac, l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), en partenariat avec Santé publique France, dévoile les niveaux de consommation de tabac par région au sein de la population adulte de France hexagonale. Cette étude complète les résultats de l’enquête nationale de l’OFDT publiés en novembre 2024 en détaillant également les niveaux de consommation en fonction des principaux facteurs socioéconomiques liés au tabagisme.
Veille documentaire - Addiction
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Le MOOC « 6 clés sur les addictions et pour le pouvoir d’agir » propose un parcours de formation organisé en 8 modules. Le premier module introduit ce qu’est le langage commun, pour savoir ce que l’on dit, permettre de nous comprendre et de nous associer.
Les 6 modules suivants vous présentent les 6 clés de compréhension, qui concernent les drogues, les comportements liés aux usages ainsi que le processus d’addiction.
Pour ensuite vous faire découvrir le porte-clés en guise de conclusion sur le pouvoir d’agir individuel et collectif. Chacun des modules a des objectifs pédagogiques propres, permet d’acquérir des compétences, et apporte les repères d’un langage commun sur le thème qu’il aborde.
Cette veille est destinée à la Direction des populations à risque et en contexte de vulnérabilité du MSSS et aux équipes du réseau de santé publique québécois. Les publications recensées sont choisies pour leur pertinence au regard de la réduction des risques et de la prévention des méfaits liés au vapotage des produits du cannabis.
Cette recherche est née d’une sollicitation du CICAT (Centre d’information et de consultation en alcoologie et toxicomanie), un acteur majeur de la prévention des addictions qui déploie le programme Autonomia, un programme de prévention des conduites addictives des jeunes concerné.es par la protection de l’enfance. Un constat majeur est à la base de la démarche de recherche : l’intersection des questions de santé et de consommations des jeunes se situe dans l’angle mort de l’accompagnement institutionnel et socio-éducatif. Menée en sciences de l’éducation et de la formation et en psychologie, RESSOPE a exploré de manière qualitative les perspectives, représentations et pratiques des jeunes et des divers professionnel.les impliqué.es.
Depuis 2020, les signalements d’intoxications liées à l’usage détourné du protoxyde d’azote, ou « proto », sont en hausse continue. Ce gaz dit « hilarant » peut entraîner une dépendance ainsi que des complications sévères, parfois irréversibles, sur le système nerveux et le système cardiovasculaire (cœur et vaisseaux) en cas de prises répétées et/ou en grande quantité. Le protoxyde d’azote est majoritairement consommé par des adolescents et des jeunes adultes : d’après les données du Baromètre de Santé publique France, en 2022 14 % des 18-24 ans l’avaient déjà expérimenté et plus de 3 % déclaraient en avoir consommé au cours de l’année. Ces jeunes usagers n’ont pas tous connaissance de ses dangers. Face à cet enjeu de santé publique, l’ANSM, l’Anses et Santé publique France rappellent les mesures de prévention et de prise en charge des dommages associés à la consommation de protoxyde d’azote.
Dans cette bibliographie, la revue Santé mentale de mars 2025 s'attache à proposer des ressources en lien avec l'interaction entre l'humain et la technologie numérique, y compris l'intelligence artificielle. Quels sont les processus psychiques et cognitifs à l’œuvre, en particulier chez les plus jeunes ? La distinction entre usage courant, problématique et conduite addictive repose sur la perte de contrôle, les conséquences négatives et la détresse de l’individu. Dans ce dossier se trouvent des repères pour comprendre, accompagner les usagers en difficultés et développer son « intelligence numérique ».
« Dix mille pas et plus ». Une étude chez des jeunes suivis pendant treize ans montre que la pratique d’une activité physique modérée à intense réduirait de 60 % le risque d’entrée dans le tabagisme.
Dans le cadre des transformations des soins primaires, de nombreux dispositifs visant la coordination de l’exercice pluriprofessionnel ont été mis en œuvre. Parmi ceux-ci, les microstructures médicales addictions (MSMA) sont des équipes associant médecins généralistes, psychologues, travailleuses sociales et coordinatrices, dans le but d’améliorer le maillage territorial des prises en charge et l’accès à des soins de proximité pour les patients des médecins généralistes présentant des situations d’addiction et de grande précarité. Cet article étudie les conditions et possibilités de cette collaboration en interrogeant la division du travail de soin. Pour ce faire, il s’appuie sur une enquête qui prend pour cible les pratiques de ces professionnels dans trois MSMA opérant en centre de santé, en maison de santé pluriprofessionnelle et en cabinet privé. Ce cas montre une résistance des non-médecins à être contrôlés par les médecins dans l’organisation de leur travail (moments d’intervention et périmètres des tâches) sans que cela perturbe pour autant la stabilisation d’une coopération dans les soins.
Date de clôture : 30 mai 2025. Le périmètre d’intervention du Fonds de lutte contre les addictions (FLCA) a été élargi ces dernières années mais la priorité des actions reste axée sur la réduction des consommations de substances psychoactives, en particulier celles liées au tabac et à l’alcool en tenant compte également de l’importance des polyconsommations. Les actions soutenues au niveau régional, annuelles ou pluriannuelles (2 à 3 ans) s’inscriront dans au moins l’un des 3 axes retenus par les instances du fonds et indiqués ci-après :
Axe 1 : Protéger les jeunes et prévenir l’entrée dans le tabagisme et autres addictions avec ou sans substance
Axe 2 : Aider les fumeurs à s’arrêter et réduire les risques et les dommages liés aux addictions avec ou sans substance
Axe 3 : Amplifier certaines actions auprès de publics prioritaires dans une volonté de réduire les inégalités sociales de
Cet AMI a pour objectif de financer des projets territoriaux. Les projets d’envergure nationale sont donc exclus. Les projets d’un montant inférieur à 30 000€ (sur la totalité de la durée du projet) ne sont pas recevables.
Les jeunes constituent un public sensible aux risques liés à la consommation d’alcool et de drogues illicites. Leur cerveau, qui n’atteint sa pleine maturité qu’à l’âge de 25 ans, est particulièrement vulnérable aux conduites addictives, surtout dès 12 ans, âge des premières expérimentations, voire des hospitalisations.
Alors que le tabagisme reste responsable de 75 000 décès par an en France, la vape s’impose comme un outil clé de réduction des risques et de sevrage tabagique. Soutenue par un nombre croissant d’études scientifiques, la vape facilite l’arrêt du tabac et réduit l’exposition aux substances toxiques. Pourtant, son usage suscite encore des débats, notamment sur son impact chez les jeunes et la nécessité d’une régulation adaptée. Entre données probantes, encadrement et enjeux de santé publique, où en est-on vraiment ?
Date limite de dépôt de dossiers : 30 juin 2025. Pour sa septième édition, l'AAP s’adresse à toutes les disciplines scientifiques, de façon à encourager et faciliter les collaborations interdisciplinaires. Il promeut également les collaborations entre chercheurs et acteurs de terrain, en favorisant les recherches participatives avec les publics concernés.