Dans les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), 13 % environ des enfants et adolescents présentent au moins un trouble psychique, c’est-à-dire une affection perturbant la santé mentale et pouvant prendre des formes et des expressions très différentes. Bien que le manque de données concernant la situation française rende difficile l’estimation des effectifs concernés, on peut néanmoins estimer qu’environ 1,6 million d’enfants et adolescents souffrent d’un trouble psychique. Comme dans les autres pays de l’OCDE, l’épidémie de covid 19 a eu pour effet d’augmenter dans des proportions importantes les troubles psychiques chez les enfants à partir de 10 ans et chez les adolescents. Le rapport publié ce jour par la Cour des comptes vise à quantifier les besoins de soins psychiques infanto-juvéniles en évaluant la prévalence des troubles et l’offre disponible, et à analyser l’organisation de l’offre de soins, sa répartition sur le territoire et son coût pour les finances publiques.
Veille documentaire - Santé mentale
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Voro et Lapierre, deux auteurs québécois, ont mis en scène dans une bande dessinée lʹhistoire de Jasmin, qui ne suit pas vraiment son traitement et qui endure de multiples symptômes liés à sa maladie: hallucinations, idées délirantes, paranoïa, isolement et autres désorganisation de la pensée.
Voro et Lapierre, deux auteurs québécois, ont mis en scène dans une bande dessinée lʹhistoire de Jasmin, qui ne suit pas vraiment son traitement et qui endure de multiples symptômes liés à sa maladie: hallucinations, idées délirantes, paranoïa, isolement et autres désorganisation de la pensée.
La période périnatale (grossesse et première année post-partum) est une période de vulnérabilité à la survenue/l’aggravation de symptômes/troubles psychiatriques chez les mères pouvant conduire jusqu’au suicide. À partir des données du dernier rapport de l’Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles en France et de résultats majeurs de la littérature internationale, l’objectif de cet article est : i) de présenter et de discuter les principales données épidémiologiques concernant les suicides maternels (fréquence, caractéristiques, facteurs de risque, évitabilité), ii) de lister les principaux outils de dépistage et les interventions en prévention. En France, sur la période 2013-2015, les suicides représentaient la première cause connue de décès maternels en période périnatale (13,4% de l’ensemble des décès), soit 1,4 femmes pour 100 000 naissances vivantes (intervalle de confiance à 95% (IC95%): [1,0-2,0]). La majorité des suicides (77%) s’étaient produits après le 42e jour post-partum et en médiane vers le 4e mois post-partum. Les différents facteurs de risque retrouvés en France comme à l’international étaient notamment : la précarité, l’isolement, des évènements de vie douloureux, des antécédents psychiatriques et des complications pendant la grossesse ou l’accouchement. Les données nationales et internationales montrent également qu’une grande part de ces décès serait évitable. Parmi les stratégies de prévention, un dépistage précoce et répété des femmes à risque, et tout spécifiquement de celles présentant des troubles psychiatriques déjà connus ou incidents, et une prise en charge graduée sont à retenir. En France, le projet gouvernemental « 1 000 premiers jours », les entretiens prénatals précoces et post-natals obligatoires vont dans ce sens. Néanmoins, seul un déploiement national et universel de ces mesures pourra infléchir cette problématique majeure.
Psychiatres du réseau Transition et associations appellent à soutenir le développement de services de détection et d’intervention précoce pour les adolescents et les jeunes adultes.
Le premier volet du rapport concerne l’offre de soin et dresse un état des lieux des problématiques et des dispositifs de soin, de repérage et de prévention en santé mentale de l’enfant. Il interroge les dynamiques institutionnelles et les politiques dédiées au champ de la santé mentale en France et vise à repositionner les enjeux et les défis relatifs aux soins pédopsychiatriques de manière à mobiliser les ressources nécessaires au soin des enfants et à l’accompagnement des familles. Il ressort des différents rapports récents mais aussi des services concernés un ensemble de tendances qui créent pour l’enfant en souffrance psychique un « effet-ciseaux » : appauvrissement de l’offre de soin d’une part, augmentation de la demande de soin d’autre part, avec pour conséquence un déficit de prise en charge au détriment de l’enfant et de sa famille
Un adolescent sur six souffrirait de dépression, et les plus jeunes ne sont pas épargnés non plus. Une étude récente tend à démontrer que le sport pourrait réduire les symptômes.
Problématique majeure, la santé mentale de l’enfant est dans une situation dramatique en France. En témoignent les chiffres de la prescription de psychotropes, hors de toute préconisation scientifique.
Cette campagne visait à 1) inciter les jeunes à parler lorsqu’ils se trouvent en situation de mal-être ou de difficultés psychologiques et 2) favoriser l’accès au dispositif d’information, d’écoute et d’orientation Fil Santé Jeunes.
À l'heure où la détresse psychologique des jeunes est au plus haut, les adultes ont aussi leur rôle à jouer.
Une récente étude fait état d'une réalité bien plus nuancée que ce qu'indiquaient les recherches antérieures... tout en démontrant que certains groupes ont été plus impactés que d'autres.
Ce dossier est structuré en 3 parties : 1) Recréer du collectif entre les citoyens : prendre soin les uns des autres ; 2) Recréer du collectif avec les associations : retisser des liens dans les services et avec les usagers ; 3) Recréer du collectif au coeur de la politique : rapprocher le citoyen de la chose publique.