Les recommandations en matière éducative prescrivent généralement de maintenir les enfants de moins de trois ans éloignés des écrans et d’accompagner très progressivement leur insertion dans leur quotidien dans les années qui suivent. La réalité, telle que décrite par la cohorte Elfe, est différente : à deux ans, les trois quarts des enfants sont maintenus à distance des écrans numériques (hors télévision), mais dès l’âge de trois ans et demi, plus de quatre sur dix en utilisent régulièrement et plus de la moitié à cinq ans et demi. Durant les six premières années de la vie, seuls quatre enfants sur dix sont durablement maintenus à distance des écrans numériques et plus de cinq sur dix augmentent, parfois fortement, leur temps d’écran. À l’inverse, un enfant sur dix avait une utilisation très développée dès deux ans et voit sa consommation diminuer. Ces trajectoires dépendent non seulement des caractéristiques sociales des familles, notamment de leurs ressources économiques et culturelles, de la place de la fratrie mais également des pratiques des parents, qu’elles soient individuelles ou partagées avec l’enfant avant ses trois ans.
Veille documentaire - Jeunes
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Ce dossier documentaire accompagne le dispositif du service sanitaire en Bourgogne-Franche-Comté. Il vient en complément au dossier documentaire Faire le tour de la promotion de la santé… en 180 minutes (ou presque). Il présente des références bibliographiques sur la thématique de l’exposition des enfants et des adolescents aux écrans, avec une approche en promotion de la santé.
À l’approche de la Coupe du monde au Qatar, la Seine-Saint-Denis a lancé une campagne de prévention sur les paris sportifs ciblant les jeunes des quartiers populaires.
Juste avant le coup d’envoi de la Coupe du monde de football, l’ANJ lance une campagne de prévention sur les risques de jeu excessif avec les paris sportifs. Si la plupart des parieurs ont une pratique récréative et maîtrisée, l’objectif de cette campagne de prévention est de lutter contre les fausses croyances associées aux paris sportifs et de sensibiliser les jeunes joueurs aux vraies conséquences du jeu excessif.
Pour répondre à ce double défi, l’agence Rosbeef ! a imaginé la campagne « T’as vu, t’as perdu », dont l’axe créatif central est un son rap, mis en images par un clip. Ce rap, rythmé par des punchlines percutantes, raconte les mécanismes qui peuvent conduire à l’addiction tels que par exemple : surestimer son expertise et sous-estimer le hasard, penser que l’on peut gagner sa vie avec les gains des paris sportifs ou qu’ils peuvent être un facteur d’ascension sociale, chercher à se refaire, etc. Il met en lumière les faux espoirs et les défaites dont on parle rarement en matière de paris sportifs.
Afin de participer à la prévention de ces violences et protéger les victimes, les 98 CIDFF relancent la campagne de sensibilisation #NeRestePasSeule. Cette campagne s'adresse principalement aux étudiantes et plus largement à tou·te·s les acteur·rice·s de l'enseignement supérieur : professeur·e·s, assistant·e·s sociaux·ales, psychologues, référent·e·s égalité, personnel, etc. Elle vise à dénoncer à travers quatre visuels les différentes formes de violences subies par les étudiantes : harcèlement sexuel, cybercontrôle, agressions sexuelles et viol. Elle rappelle la manière dont la loi protège chaque étudiante. Enfin, elle incite les victimes à demander de l'aide auprès de la cellule d'écoute de l'établissement et/ou auprès du CIDFF le plus proche.
Cet ouvrage dresse un panorama complet des pratiques sportives et culturelles en France. Quelle part de leur budget les ménages consacrent-ils à l’achat de biens et services culturels ? Quelles sont les pratiques en amateur artistiques, scientifiques ou créatives les plus répandues ? Quelles sont les sports les plus pratiqués ? Quelles sont les pratiques culturelles associées au sport (émissions télé, radio, jeux vidéo, etc.), pour les sportifs comme les non-sportifs ? Les territoires influent-ils sur les pratiques sportives et culturelles des personnes ? Quel usage les jeunes enfants ont-ils des écrans numériques et comment cette utilisation évolue-t-elle entre 2 et 6 ans ?
Ces recueils d’informations sont le fruit d’une étroite collaboration entre le C’JAAD ( Centre d’Evaluation pour Jeunes Adultes et Adolescents ) du GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences, le Réseau Transition ( Institut de Psychiatrie ), et La Maison Perchée. Ils sont le fruit du vécu d’une diversité de professionnel·les et de personnes concernées.Ils abordent la bipolarité, la schizophrénie, la dépression, les troubles anxieux, la sexualité et les troubles psy, la stigmatisation, la neuropsychologie, le sommeil et le trouble psy.
Selon une méta-étude publiée le 15 novembre, les niveaux sonores auxquels sont confrontés les adolescents et jeunes adultes dans leur casque audio ou les lieux de divertissement présentent des risques de perte auditive.
Le document est structuré en trois parties correspondant à 3 étapes : connaître, comprendre, agir. La première partie fait le point sur l’état actuel des connaissances et les concepts de référence concernant la santé mentale des 0-4 ans. La deuxième partie propose de comprendre les liens directs entre les pratiques éducatives, les conditions de vie et le développement psychique du jeune enfant. La troisième partie, est consacrée à la mise en pratique, des savoirs à l’aide des outils, des ressources et des compétences disponibles.
« Addiction aux écrans… » L'expression est passée dans le langage courant, mais le phénomène est-il bien établi scientifiquement ? Voici comment il est mesuré et son emprise réelle dans la population.
Ce dossier de connaissances s’articule en trois parties : « Comprendre », « Repérer » et « Prévenir ». La première partie fournit des éléments de cadrage et un état des lieux de la santé mentale des pré-adolescents et des adolescents au niveau national et en région Occitanie. La partie « Repérer » présente différents outils de repérage et de diagnostic ainsi que les orientations possibles de prise en charge. La troisième partie fournit des pistes d’orientation et présente des initiatives inspirantes qui permettent de promouvoir une bonne santé mentale auprès de ces jeunes.