L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et Santé publique France publient les premiers résultats du Baromètre Santé de Santé publique France 20201 sur les usages de cannabis des adultes. Ces données actualisent les estimations de 2017 et permettent de suivre l’évolution des usages. Même si sa consommation se stabilise, le cannabis reste le produit illicite le plus expérimenté en France.
Veille documentaire - Addiction
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.
L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et Santé publique France publient les premiers résultats du Baromètre Santé de Santé publique France 2020 sur les usages de cannabis des adultes. Ces données actualisent les estimations de 2017 et permettent de suivre l’évolution des usages.
Avec le soutien du Fonds de lutte contre les additions et afin d’adapter sa stratégie de soutien et d’animation de la communauté de recherche sur les addictions, l’IReSP a mené un état des lieux de ce champ de recherche. Reposant sur une analyse bibliométrique du champ de recherche, ce travail vient illustrer les caractéristiques et particularités de la recherche française, notamment via la comparaison avec d’autres pays.
TREND est un dispositif national de collecte d’informations, mis en place en 1999. Il s’appuie sur un réseau de 8 coordinations locales implantées à Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Paris, Rennes et Toulouse et dotées d’une stratégie commune de collecte et d’analyse de l’information sur la question des addictions.
La stigmatisation est l’un des principaux obstacles empêchant les gens aux prises avec une dépendance d’obtenir de l’aide. Par la compassion, on peut vaincre l’hésitation à demander de l’aide.
L'aide au sevrage tabagique dans le cadre des soins primaires n'est pas toujours dispensée de façon correcte ni cohérente. Les prestataires de soins de santé pourraient ne pas être sûrs de la meilleure façon d'administrer le traitement, avoir peu de temps pour le faire ou ne pas disposer des ressources nécessaires. Des moyens d'améliorer la délivrance et le succès de l'aide à l'arrêt du tabac en soins primaires ont été suggérés. Certaines d'entre elles sont conçues pour s'assurer que le traitement déjà disponible est dispensé fréquemment et dans de bonnes conditions, par exemple en formant les prestataires sur la meilleure façon d'aider les gens à arrêter de fumer, et d'autres sont conçues pour augmenter le soutien disponible pour les participants, par exemple en fournissant des conseils supplémentaires et des documents imprimés. Notre objectif était d'examiner lesquelles de ces approches fonctionnent le mieux, seules ou en association. [résumé éditeur]
Après avoir régulièrement diminué ces dernières décennies, la consommation d’alcool stagne en France. Environ un quart des adultes ont toujours une consommation qui dépasse les repères préconisés. Ces personnes s’exposent dès lors à des complications hépatiques, cardiovasculaires, neurologiques ainsi qu’à un risque majoré de cancers. L’alcool reste ainsi la deuxième cause de mortalité prématurée dans notre pays, et une des toutes premières causes d’hospitalisation. Aussi, un enjeu majeur est de pouvoir repérer les consommateurs à risque avant l’apparition d’une dépendance, et de les amener à réduire leur consommation. L’identification de facteurs de vulnérabilité est en cours afin d’améliorer ce repérage ainsi que la prise en charge de l’alcoolodépendance.
Afin de mieux comprendre les usages numériques des Français (15 à 75 ans) et de quantifier ceux qui peuvent s’avérer problématiques, la MILDECA a conçu avec Harris Interactive le premier Baromètre annuel sur les usages d’écrans. L’édition 2021 tient compte de l’actualité (confinements, Euro 2020, etc.) pour offrir un panorama complet de ces usages, afin de concevoir des politiques de prévention adaptées et basées sur des indicateurs objectifs.
Porté par la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) et une vingtaine de partenaires, le dispositif ESPER (les Entreprises et les Services Publics s’Engagent Résolument) répond à la nécessité de briser les tabous et de mobiliser tous les acteurs du milieu professionnel pour la prévention des conduites addictives.
Le protoxyde d’azote, communément appelé « gaz hilarant » ou « proto », est de plus en plus détourné pour un usage récréatif. Dans la continuité des rapports produits en 2019, l’Anses et l’ANSM publient de nouveaux chiffres sur ces détournements d’usage signalés aux centres antipoison (CAP) et aux centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance - addictovigilance (CEIP-A). Ils confirment la très nette augmentation des cas d’intoxication en 2020 chez un public jeune. Ces intoxications s’accompagnent de conséquences neurologiques parfois graves et durables, en particulier chez les consommateurs réguliers.
En France, de nouveaux repères de consommation d’alcool pour limiter les risques pour la santé ont été proposés en 2017. L’objectif de cette étude était d’estimer la part d’adultes dépassant ces repères en 2020, de décrire cette population et d’étudier les disparités socioéconomiques de la consommation d’alcool à partir de cet indicateur, selon le genre.