Cette dixième édition de « Drogues et addictions, chiffres clés » met à jour les données disponibles sur les addictions et la consommation de substances psychoactives, incluant les drogues légalement accessibles aux adultes et les drogues illicites.
Veille documentaire - Addiction
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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Quel est le profil des personnes qui s’engagent dans le défi de janvier ? Quelles sont leurs habitudes de consommation ? Quels bénéfices au terme de leur participation ? L’analyse des données recueillies via l’application Mydéfi en 2024 a livré ses premières réponses. Ces résultats donneront lieu à 2 articles appelés à être publiés dans des revues scientifiques. Une chose est sûre : le programme de coaching du Défi de janvier est bénéfique pour tous les utilisateurs qui le suivent.
Les derniers chiffres publiés révèlent une augmentation importante de la consommation de drogues en France. Face à cet échec des politiques répressives, la Fédération Addiction appelle à une transformation des politiques publiques en matière de drogues, en adoptant des approches centrées sur la santé publique, la prévention et le soutien aux personnes concernées.
Commencer à fumer jeune est un facteur de risque de dépendance ultérieure et de consommation d’autres drogues. Pour comprendre pourquoi, une équipe parisienne cherche à identifier les mécanismes biologiques qui sont impactés par le tabagisme précoce. Elle a mis en évidence, chez la souris, que l’exposition à la nicotine pendant l’adolescence provoque un gel du développement des circuits cérébraux dopaminergiques, qui persiste à l’âge adulte.
Le projet TAPREOSI, financé par la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie) dans le cadre du fonds de lutte contre le tabac, vise à réduire le tabagisme chez les personnes accueillies dans les dispositifs d’accueil hébergement insertion (AHI). Le projet a été fondé sur un constat : les personnes en situation de précarité économique et sociale ne bénéficient que très rarement d’un accompagnement sur la réduction et/ou l’arrêt de leur consommation de tabac. Ce projet a été mené conjointement par la Fédération addiction (FA) et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS). L’évaluation du projet, confiée à l’OFDT (Observatoire français des drogues et toxicomanies) s’est faite en deux phases : une première au cours de laquelle les résidents et les professionnels des CHRS participant au projet ont été sondés par voie de questionnaires ; une deuxième consécutive à la mise en place du kit d’intervention. L’objectif de ce fonctionnement en deux phases était d’étudier les évolutions et les éventuels impacts liés à la mise en place du projet.
Témoignage consacré au projet campus sans tabac à l'Ecole nationale supérieure d'Arts et Métiers
Le rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a été rendu aux ministères en octobre 2024. Il note que les HSA, expérimentées en France depuis 2016, apportent des bénéfices concrets : 1) Réduction significative des risques de contamination par le VIH et l’hépatite C : 550 000 injections supervisées ont eu lieu dans les deux salles depuis 2016 plutôt que dans l’espace public ou les interstices urbains. 2) Réduction des nuisances publiques : le nombre de seringues collectées autour de la HSA parisienne a diminué de 150 à moins de 10 par jour. 3) Amélioration de l’accès aux soins : en 2023, 145 usagers ont été orientés vers des traitements adaptés, et des centaines de consultations médicales et sociales ont été réalisées. 4) À Strasbourg, la supervision a permis d’identifier des tendances comme l’augmentation du recours au fentanyl, jouant un rôle crucial de vigie sanitaire. 5) À Paris, la salle permet le lien avec un public très précaire et désaffilié, très éloigné des politiques publiques : 79 % de sans-abri, 49 % sans couverture sociale, 65 % sans ressources.
Le Défi de janvier, qui consiste à s’accorder une pause dans sa consommation d’alcool pendant un mois, a de nombreux bénéfices sur la santé. Mais, pour la sixième année de suite, l’opération n’est toujours pas portée par les politiques gouvernementales.
La consommation d’alcool chez les adolescents représente un enjeu majeur de santé publique. La protection des mineurs est une responsabilité collective. Pour accompagner les parents et les professionnels en contact avec des jeunes dans la prévention des risques liés à la consommation d’alcool, Addictions France propose des outils pratiques. Vous trouverez des conseils, des ressources et des mises en situation pour aborder ce sujet sans tabou avec vos enfants, ou organiser des ateliers sur cette thématique à destination des familles et des structures encadrant du public.
La 6e édition du Défi de janvier va démarrer et pour ceux qui hésitent à se lancer, par crainte de ne pas savoir comment résister aux tentations, de se sentir jugés ou exclus, voici, pour bien se préparer, les retours d’expérience et les conseils de Farah, Erwan et Frédéric, qui ont tous déjà osé l’aventure.
Le projet Noz’ambule est un dispositif intégré à la mise en œuvre de la politique de santé publique de la Ville de Rennes en matière de lutte contre les conduites addictives et la prévention des conduites à risques et des dommages liés aux consommations excessives d'alcool et autres produits psychoactifs. Pensé dans une démarche d’aller vers, le dispositif co-porté par Addictions France 35 et la LMDE propose des espaces de médiation et de prévention autour de l’alcool et d’autres pratiques à risques dans structures jeunesse (CROUS) ou dans les lieux de consommations (bars, boîtes de nuit …).
Le Défi de Janvier – Dry January avait séduit 4,5 millions de participant·e·s en 2024. Avec 63 partenaires engagés, la pause d’alcool du mois de janvier revient pour sa sixième édition en janvier 2025 avec des outils d’accompagnement innovants, et des bénéfices concrets sur la santé des participant·e·s !