Les femmes vivent plus longtemps que les hommes, mais en moins bonne santé ! Autrement dit, les femmes meurent en moyenne plus tard que les hommes mais elles souffrent davantage de maladies chroniques (qui peuvent se déclencher à différents stades de leur vie). Pourquoi cette différence ? Dans la prise en charge médicale des maladies, les femmes sont généralement plus suivies que les hommes, mais elles sont pourtant moins bien soignées que ces derniers… Cet article présente une étude d’éducation permanente féministe et intersectionnelle sur ce phénomène.
Veille documentaire - Santé mentale
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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Réalisée dans le cadre du projet Canopée dont l’objectif est d’étudier les potentiels défauts de prise en charge du cancer chez les personnes souffrant de troubles psychiques sévères, cette bibliographie rassemble de la littérature scientifique identifiée à partir de l’interrogation des bases de données et portails suivants : Medline, Irdes, Cairn, Science direct, Web of science, Googlescholar. Après un focus sur la surmortalité et les difficultés dans l’accès aux soins somatiques, les aspects principalement documentés sont : la prévalence, l’incidence et le parcours de soins pour cancer des personnes souffrant de troubles psychiques sévères (schizophrénie, troubles bipolaires) sous l’angle à la fois qualitatif et quantitatif.
Ce cinquième rapport traite des conséquences de la crise sanitaire liée au Covid-19 sur les conduites suicidaires. Il fait état de travaux initiés dès le début de la pandémie et conduits pendant presque deux ans. Il se compose de deux grands dossiers et de dix-huit fiches thématiques. Le premier dossier consiste en une revue de la littérature nationale et internationale sur les conduites suicidaires lors de la pandémie de Covid-19. La première partie synthétise les études consacrées à l’évolution des conduites suicidaires durant la première année de la pandémie. La deuxième analyse l’impact de la pandémie sur la santé mentale et les facteurs de risque associés. La troisième aborde les effets spécifiques de la pandémie chez les étudiants et chez les jeunes adultes. La quatrième partie se concentre sur le vécu des enfants et des adolescents. Enfin, une cinquième partie présente le Recueil numérique « Covid-19 & Suicide » proposant plus de 1 000 références ciblées couvrant la période de mars 2020 à juin 2022, ayant servi de trame à cette revue de littérature. Le second dossier est consacré à la restitution de quatre recherches sur la prévention du suicide des jeunes, financées par la Mission Recherche (MiRe) de la DREES dans le cadre des travaux de l’ONS.
Dès mars 2020, la santé mentale de la population française s’est globalement dégradée sous l’effet de la crise sanitaire. Concernant le suicide, deux phénomènes importants peuvent être distingués avec des effets différents selon l’âge et le sexe des individus. Le premier concerne la baisse des décès par suicide et des recours aux soins pour lésions auto-infligées en population générale lors des deux confinements de 2020. Le second phénomène date du deuxième semestre 2020 et se caractérise par une hausse très marquée des gestes suicidaires chez les adolescentes et les jeunes femmes. Ce phénomène a perduré au moins jusqu’au premier semestre 2022 et appelle à la vigilance dans cette sous-population. Des travaux de recherche et des recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) convergent pour recommander une prévention globale du suicide des jeunes, s’appuyant sur un réseau d’acteurs entre lesquels des liens doivent être établis pour permettre un repérage des risques et une prise en charge coordonnée.
Un collectif de jeunes élus du Parlement régional de la jeunesse de la région Sud, du Conseil des jeunes métropolitains d’Aix-Marseille et du conseil municipal des jeunes de Marseille alerte, dans une tribune au « Monde », sur l’état de santé mentale des jeunes.
Vous intervenez auprès des enfants de 6 à 11 ans et vous souhaitez les accompagner afin qu’ils soient bien dans leur tête et bien dans leur peau ? Voici quelques pistes concrètes afin de favoriser le développement d’une image corporelle positive chez ces derniers.
Un couple dont la fille a intégré un service d’hospitalisation pour adolescents à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), confie sa détresse face à la difficulté de voir son enfant bénéficier d’un parcours de soins adapté.
Déclinaison régionale et départementale et mise en oeuvre de la stratégie nationale de prévention du suicide selon les modalités décrites dans l'instruction. Actions à réaliser : Mobiliser les différents acteurs autour du développement des axes de la stratégie et leur synergie ; Organiser la gouvernance régionale et locale et le suivi de la stratégie
La réduction des pratiques de soins sans consentement, d'isolement et de contention est un des objectifs de la Feuille de route « Santé mentale et psychiatrie » en vigueur. Dans ce cadre, un état des lieux national du recours à ces pratiques et de leurs évolutions est présenté à partir des données du Recueil d'informations médicalisé en psychiatrie (Rim-P).
Destiné aux équipes éducatives, il a pour objectif de les aider à mieux connaître et repérer les signes de mal-être des élèves, à agir en concertation et à être pleinement associées, sous la coordination des chefs d'établissement, à une politique éducative globale visant à établir un climat scolaire serein. Réalisé avec des experts et des personnels de terrain, ce document se veut pragmatique et adapté à la réalité quotidienne des établissements.
Le risque de se trouver en souffrance au travail ou en burnout concerne chacun d'entre nous. Il existe des moyens pour s'en prémunir et si nécessaire, obtenir de l'aide.
La prise en charge des troubles du comportement alimentaire (TCA) et notamment de l’anorexie mentale dans des formes sévères nécessitant une renutrition entérale est un temps de soin délicat. Fort d’une expérience de collaboration de plus de 40 ans entre les services d’addictologie et d’endocrinologie-nutrition, nous avons souhaité décrire nos pratiques aux différents temps de soin en insistant sur la synergie et l’intérêt pour la patiente et son entourage de cette articulation de liaison.