Santé publique France, avec l’appui des ministères chargés de la Santé et de l’Education nationale et des acteurs agissant auprès des enfants et des jeunes, lance à compter du 2 mai 2022 le terrain de l’étude Enabee, première étude nationale sur le bien-être des enfants de 3 à 11 ans.
Veille documentaire - Santé mentale
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Ce document dresse le bilan des semaines de la santé mentale 2021 : répartition géographique des événements, évaluation des événements, recommandations, impact des actions, statistiques de téléchargement, retombées presse...
Le mouvement des Villes en santé encourage les municipalités à intégrer la santé de façon holistique et transversale afin d’établir des mesures concrètes pour réduire les inégalités en matière de santé. De nombreuses municipalités canadiennes adhérant à ce mouvement sont actuellement frappées par une crise du logement qui touche particulièrement les femmes locataires cheffes de familles monoparentales. Cet article explore les liens entre ce mouvement et la création de programmes de logements sociaux avec soutien communautaire à travers l’étude de cas à Montréal, à Toronto et à Vancouver. En s’appuyant sur des entretiens avec des personnes clés et sur une analyse documentaire, il étudie notamment les liens entre ces stratégies municipales et les processus associés à la création de logements sociaux. La recherche confronte également la vision des personnes interrogées concernant la contribution des programmes pour la santé à celles décrites dans les stratégies municipales. Les résultats soulignent que, bien que le logement social constitue un champ d’action pour les Villes en santé, les stratégies municipales ne font que soutenir ou mettre sur pied des coalitions qui, ensemble, peuvent pallier l’absence ou les insuffisances des programmes publics pour le logement social. De plus, les initiatives de logements ne sont pas pensées comme une contribution à une Ville en santé, même si les personnes clés reconnaissent leur potentiel comme leviers pour promouvoir la santé des quelques ménages qui y résident. Ces résultats suggèrent que le mouvement au Canada dépend de communautés soucieuses de leur bien-être, mais surtout qui s’organisent en réseau, parvenant ainsi à surmonter le manque d’investissements publics afin de répondre aux besoins locaux de logements.
Cet article s'appuie sur une enquête pourtant sur la responsabilité et l’animation du diplôme universitaire « Logement d’abord », et sur l’inscription dans un réseau d’acteurs du « Logement d’abord » à l’échelle nationale et internationale. Cette présupposition d’égalité des capacités à habiter invite en tout cas à nous intéresser davantage à la subjectivité de l’individu, au sujet, que des accompagnements orientés vers le rétablissement semblent favoriser. Cependant, des points de vigilance doivent être observés afin de ne pas accentuer d’autres formes d’inégalités.
Cet article analyse, d’une part, le travail d’intermédiation locative, de soin et d’accompagnement à domicile à destination de personnes atteintes de troubles psychiques graves et, d’autre part, les difficultés d’appropriation de l’habitat vécues par ces personnes. Cette analyse s’appuie sur une enquête de terrain réalisée dans une métropole française au sein d’une équipe chargée d’accompagner des patient·es psychiatriques vivant dans des logements accompagnés, une structure combinant l’offre d’habitat aux soins et à des interventions socioéducatives. L’article montre que, si cette équipe cherche à « sécuriser » les cohabitations en essayant de prévenir et de réguler des pratiques d’habitation jugées déviantes (isolement à domicile, incurie, squattage, consommation de drogues, par exemple), les résident·es expriment des sentiments d’insécurité (au sens d’instabilité) et des difficultés d’appropriation qui sont associés tantôt à leurs trajectoires résidentielles morcelées et vulnérables, tantôt à leurs conditions de vie et d’habitation (précarité économique, surveillance de leurs modes de vie, incertitude quant à leur avenir en matière de logement). La prise en compte du point de vue des personnes concernées permet de voir comment des pratiques supposées favoriser l’inclusion sociale, dans et par le logement, de personnes stigmatisées peuvent en vérité organiser des mécanismes de régulation et de contrôle de leurs modes de vie à domicile, de leurs pratiques de mobilité quotidienne et, in fine, de l’exercice de leur citoyenneté.
Lors d’épidémies ou de pandémies comme celle de la COVID-19, le personnel de la santé et des services sociaux est mis à l’épreuve, avec des conséquences pour sa santé mentale. Plusieurs facteurs stressants spécifiques s’ajoutent, créant ainsi des conditions et un environnement psychosocial du travail difficiles. Des informations et ressources utiles pour protéger la santé mentale des travailleurs et travailleuses sont rassemblées en un carrefour de la prévention organisationnelle avec trois répertoires interactifs répondant aux besoins spécifiques du personnel du réseau de la santé et des services sociaux, 1) les gestionnaires et la haute direction des établissements, 2) les employés et médecins et 3) les professionnels des ressources humaines et les comités santé et sécurité. Ce carrefour est le fruit d’un projet de recherche portant sur les stratégies de protection de la santé mentale du personnel de la santé et des services sociaux dans le contexte de la pandémie de la COVID-19. Il a été conçu pour soutenir les milieux de travail dans la mise en place de pratiques de prévention.
La pandémie de COVID-19 a engendré des impacts psychosociaux importants dans l’ensemble de la population, particulièrement chez les jeunes. De tels impacts pourraient se faire sentir pendant des années. Cette étude, menée au Québec, vise à mieux en saisir la nature, l’ampleur, la distribution et l’évolution ainsi que les facteurs qui y sont associés, afin de soutenir la prise de décision et les interventions de santé publique.
Santé publique France, avec l’appui des ministères chargés de la Santé et de l’Education nationale et des acteurs agissant auprès des enfants et des jeunes, lance à compter du 2 mai 2022 le terrain de l’étude Enabee, première étude nationale sur le bien-être des enfants de 3 à 11 ans.
Au fil de ses travaux, la pédopsychiatre et psychanalyste Marie Rose Moro s'est interrogée sur la notion de métissage. Cette notion est vue de manière large, et englobe le processus par lequel les identités culturelles des individus se mélangent les unes aux autres, par lequel l'altérité se rencontre en soi comme en dehors de soi. Une réflexion indissociable de la question de la construction des liens humains. Cette conférence propose d'approfondir tout particulièrement la trajectoire des enfants migrants, aux prises avec des identités multiples, sources de richesses et de défis. L'accès au lien est gratuit, sur inscription au site.
La plate-forme d’écoute téléphonique nationale, lancée en octobre 2021, reçoit de plus en plus d’appels, notamment de mineurs ou de leurs proches. Elle vise à apaiser la détresse et à leur apporter une réponse.
L’école est un lieu important pour la promotion d’une santé mentale positive et pour le renforcement des compétences et la résilience des élèves. Les interactions quotidiennes positives à l’école – entre les membres du personnel, entre les élèves et entre les membres du personnel et les élèves – contribuent à un sentiment de bien-être et d’appartenance à l’école. Tous les membres du personnel contribuent à créer un environnement d’apprentissage accueillant, sécuritaire, bienveillant et inclusif. Alors que nous accueillons les élèves à leur retour à l’école, les membres du personnel ont l’occasion de tirer parti de leurs relations pour favoriser le bien-être des élèves. Le personnel de l’école continue d’être les yeux, les oreilles et le cœur des communautés scolaires et il joue un rôle important dans le soutien de la santé mentale des élèves. Le modèle harmonisé et intégré (MHI) montre que tous les élèves bénéficient d’une promotion de la bonne santé mentale (niveau 1, section verte). Certains élèves ont besoin d’un peu plus de soutien et d’une intervention précoce (niveau 2, section bleue) et un petit nombre d’élèves ont besoin de soins cliniques plus intensifs (niveau 3, section violette).
Les dernières données montrent que l’augmentation des gestes suicidaires se poursuit en 2022 chez les mineurs, principalement chez les filles. Une situation d’autant plus préoccupante que l’offre de soins est saturée. Dans toute la France, les professionnels de santé de l’enfance appellent à une mobilisation collective.