Le tabac est le champion de France de la mortalité des causes évitables. Dans le film documentaire Tabac, le grand combat, la réalisatrice Caroline Philibert rencontre les professionnels de l'association Tab'agir, qui accompagne les habitants de la Bourgogne-Franche-Comté dans leur arrêt de la cigarette.
Veille documentaire - Addiction
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Le chemsex, cette pratique qui consiste à utiliser certaines substances psychoactives pour intensifier et prolonger les rapports sexuels, peut affecter la santé physique – du fait notamment d’une augmentation des comportements sexuels à risque – mais aussi la santé mentale.
L’OFDT publie le rapport annuel qui synthétise les données les plus récentes sur les traitements par agonistes opioïdes, aussi dénommés traitements de substitution aux opioïdes. Ce document repose sur les informations s’étendant sur les années 2022 et 2023. Les données sont mises en perspective avec celles des années antérieures afin d’en étudier les évolutions.
Certains des problèmes de santé publique les plus persistants dépendent du comportement humain. Il s'agit, entre autres, d'une surconsommation d'antibiotiques, de la consommation de tabac et d'alcool, d'une vaccination sous-optimale et d'un dépistage du cancer. Ces défis appellent une action fondée sur des données factuelles qui s'appuie sur la compréhension de ces comportements en matière de santé et du contexte culturel dans lequel ils se déroulent et qui est axé sur l'engagement avec les personnes touchées. L'utilisation de preuves, de modèles et de méthodes à partir d'idées comportementales et culturelles (BCI) permet de s'adapter et de les affiner avec précision aux services, les politiques et la communication liés à la santé, améliorant ainsi leurs résultats. L'un des éléments clés de l'ICB est l'évaluation d'impact, dont l'objectif principal est d'évaluer si une intervention mise en œuvre a atteint son objectif escompté. Ce guide fournit des considérations et des outils pour aider à évaluer l'impact des interventions qui traitent du comportement en matière de santé. Il complète le Guide de l'OMS pour l'adaptation des programmes de santé en encourageant une évaluation solide des interventions et en fournissant des points de départ pour collaborer avec un expert évaluateur. Le présent guide examine les questions clés qui sous-tendent l'évaluation de l'impact des interventions portant sur le comportement en matière de santé: pourquoi évaluer? Quand évaluer? Que va-t-il évaluer? Comment évaluer? Pourquoi l'intervention (non pas) a-t-elle fonctionné? Une boîte à outils d'accompagnement offre des cadres, un outil de décision et des informations approfondies qui complètent les conseils donnés dans la première partie du guide.
Cette dixième édition de « Drogues et addictions, chiffres clés » met à jour les données disponibles sur les addictions et la consommation de substances psychoactives, incluant les drogues légalement accessibles aux adultes et les drogues illicites.
Quel est le profil des personnes qui s’engagent dans le défi de janvier ? Quelles sont leurs habitudes de consommation ? Quels bénéfices au terme de leur participation ? L’analyse des données recueillies via l’application Mydéfi en 2024 a livré ses premières réponses. Ces résultats donneront lieu à 2 articles appelés à être publiés dans des revues scientifiques. Une chose est sûre : le programme de coaching du Défi de janvier est bénéfique pour tous les utilisateurs qui le suivent.
Les derniers chiffres publiés révèlent une augmentation importante de la consommation de drogues en France. Face à cet échec des politiques répressives, la Fédération Addiction appelle à une transformation des politiques publiques en matière de drogues, en adoptant des approches centrées sur la santé publique, la prévention et le soutien aux personnes concernées.
Commencer à fumer jeune est un facteur de risque de dépendance ultérieure et de consommation d’autres drogues. Pour comprendre pourquoi, une équipe parisienne cherche à identifier les mécanismes biologiques qui sont impactés par le tabagisme précoce. Elle a mis en évidence, chez la souris, que l’exposition à la nicotine pendant l’adolescence provoque un gel du développement des circuits cérébraux dopaminergiques, qui persiste à l’âge adulte.
Le projet TAPREOSI, financé par la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie) dans le cadre du fonds de lutte contre le tabac, vise à réduire le tabagisme chez les personnes accueillies dans les dispositifs d’accueil hébergement insertion (AHI). Le projet a été fondé sur un constat : les personnes en situation de précarité économique et sociale ne bénéficient que très rarement d’un accompagnement sur la réduction et/ou l’arrêt de leur consommation de tabac. Ce projet a été mené conjointement par la Fédération addiction (FA) et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS). L’évaluation du projet, confiée à l’OFDT (Observatoire français des drogues et toxicomanies) s’est faite en deux phases : une première au cours de laquelle les résidents et les professionnels des CHRS participant au projet ont été sondés par voie de questionnaires ; une deuxième consécutive à la mise en place du kit d’intervention. L’objectif de ce fonctionnement en deux phases était d’étudier les évolutions et les éventuels impacts liés à la mise en place du projet.
Témoignage consacré au projet campus sans tabac à l'Ecole nationale supérieure d'Arts et Métiers
Le rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a été rendu aux ministères en octobre 2024. Il note que les HSA, expérimentées en France depuis 2016, apportent des bénéfices concrets : 1) Réduction significative des risques de contamination par le VIH et l’hépatite C : 550 000 injections supervisées ont eu lieu dans les deux salles depuis 2016 plutôt que dans l’espace public ou les interstices urbains. 2) Réduction des nuisances publiques : le nombre de seringues collectées autour de la HSA parisienne a diminué de 150 à moins de 10 par jour. 3) Amélioration de l’accès aux soins : en 2023, 145 usagers ont été orientés vers des traitements adaptés, et des centaines de consultations médicales et sociales ont été réalisées. 4) À Strasbourg, la supervision a permis d’identifier des tendances comme l’augmentation du recours au fentanyl, jouant un rôle crucial de vigie sanitaire. 5) À Paris, la salle permet le lien avec un public très précaire et désaffilié, très éloigné des politiques publiques : 79 % de sans-abri, 49 % sans couverture sociale, 65 % sans ressources.
Le Défi de janvier, qui consiste à s’accorder une pause dans sa consommation d’alcool pendant un mois, a de nombreux bénéfices sur la santé. Mais, pour la sixième année de suite, l’opération n’est toujours pas portée par les politiques gouvernementales.