Dans le cadre du renforcement de la politique publique en faveur de la santé pour tous, le guide « Santé mentale et activité physique » a été élaboré pour promouvoir les bienfaits de l’activité physique et sportive (APS) pour la santé mentale.
Veille documentaire - Nutrition
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Appli, jeux vidéo actifs, montres intelligentes, plateformes… les outils numériques consacrés à l’activité physique ont-ils fait leurs preuves pour nous motiver à bouger davantage ? Et conviennent-ils à tous les publics, depuis les enfants jusqu’aux personnes âgées ?
Les États Généraux de l'Obésité, tenus le 3 mars 2025 au Ministère de la Santé à Paris, ont réuni divers acteurs pour discuter des impacts sanitaires, économiques et sociaux de l'obésité. Les discussions ont porté sur la nécessité d'une approche globale et multisectorielle, incluant la prévention, les soins, l'accompagnement social et les évolutions législatives. Les participants ont souligné l'importance de la formation des professionnels de santé, de la coordination des parcours de soins et de la lutte contre la stigmatisation des personnes obèses. Des engagements concrets ont été proposés, tels que la généralisation du modèle RéPPOP, la promotion du Nutriscore, et la réforme des publicités alimentaires ciblant les enfants. L'événement a mis en lumière la nécessité d'une mobilisation collective et interministérielle pour faire de l'obésité une priorité de santé publique.
Le Nutri-score est un logo présent sur les emballages des produits alimentaires. Il a été mis au point par des équipes de recherche composées de médecins, nutritionnistes et scientifiques. Il permet d’attribuer un score de A (vert foncé) à E (rouge) en fonction de la composition et des qualités nutritionnelles du produit. La méthode de calcul a été revue en 2024 afin de mieux tenir compte des dernières avancées scientifiques. Les précisions dans cet article …
Dans le cadre de cette étude, 196 personnes ont été suivies pendant et après le confinement. Un questionnaire en ligne a permis de recueillir des données quantitatives et qualitatives. Les premières comprenaient des questions fermées qui évaluaient les facteurs influençant le recours aux outils numériques pour faire de l’exercice, l’utilisation de ces dispositifs, les niveaux d’activité physique et le temps passé assis. Les secondes comprenaient des questions ouvertes sur les motifs de cette utilisation, dans une perspective dynamique : continuité, changement d’outil, utilisation discontinue ou arrêt.
Accéder à une alimentation saine et durable n'est pas à la portée de de toutes et tous. Améliorer l'accès physique et économique à des lieux de vente de produits bons pour la santé et pour l'environnement représente un enjeu politique majeur. Les choix alimentaires des ménages sont déterminés en premier lieu par des caractéristiques socioéconomiques. Il existe par exemple une relation établie entre un haut niveau de
revenus et des achats plus importants de produits bio (Méjean et al., 2023). Cependant, ces choix s'opèrent aussi dans la limite de ce que proposent les paysages alimentaires, définis comme l'ensemble des points de vente alimentaires situés autour du domicile, des lieux d'activités, ainsi que des trajets empruntés entre ces espaces de vie.
Le rapport scientifique « Mailler les réseaux sport-santé » est une réalisation de Clément Perrier, du Laboratoire “Activités Physiques et Sportives et Processus Psychologiques : recherche sur les Vulnérabilités (APSY-V)” de l’Université de Nîmes, et de Claire Perrin, du Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation dans le Sport (L-ViS) de l’Université Lyon 1. Commandé par le Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, ce rapport explore sociologiquement et politiquement l'organisation du sport-santé, en appréhendant les difficultés, les échecs mais surtout les facteurs de succès et les conditions de réussite du sport-santé en France.
Du citron glacé pour traiter le cancer, des aliments brûleurs de graisses, du curcuma pour prévenir les maladies cardiaques… les fausses informations concernant l’alimentation sont légion, souvent diffusées par des acteurs peu scrupuleux pour servir leurs intérêts. Au mépris des connaissances acquises grâce à la recherche scientifique.
87 % des cadres pratiquent une activité sportive, contre 57 % des ouvriers. Des écarts existent aussi en la matière selon le niveau de diplôme, l’âge et le sexe.
Explorer comment les activités physiques, sportives, adaptées ou centrées sur la nature et l’aventure peuvent soutenir le rétablissement, le lien social et le pouvoir d’agir, telle est la perspective de ce numéro Rhizome. Dans les lieux de précarité, de soin ou de handicap, sortir, marcher, courir ou boxer peuvent être perçus, par les personnes concernées comme par les professionnels, à la fois comme des médiations thérapeutiques ou des pratiques favorables à la santé ou, tout simplement, comme des expériences (extra)ordinaires.
Cette revue de littérature examine seize programmes d'intervention en activité physique menés en milieu scolaire défavorisé. L’analyse croise la logique de sélection des écoles, l’implication des acteurs, et le niveau d’adaptation aux contextes sociaux et culturels. Les résultats soulignent que l’efficacité d’une intervention repose moins sur son intensité que sur sa capacité à s’ancrer localement, à mobiliser les enseignants et les familles, et à répondre aux contraintes du terrain. Les dispositifs hybrides, combinant ciblage institutionnel et flexibilité contextuelle, apparaissent les plus prometteurs. L’étude appelle à construire des interventions co-construites, adaptables et soutenues, pour lutter durablement contre les inégalités sociales d’accès à l’activité physique dès l’école primaire.
Les mobilités actives scolaires renvoient aux modes de déplacements mobilisant la force
musculaire, utilisés par les enfants et les adolescents, pour réaliser les trajets entre le domicile et l’établissement scolaire.