Même si, parmi les bénéficiaires d’une aide alimentaire fin 2021, la moitié y a recours depuis moins de 2 ans, seule une minorité des recourants (environ 10 %) déclare s’être tourné vers l’aide alimentaire du fait de la crise sanitaire. Néanmoins, nombreux sont ceux pour qui la crise a dégradé les conditions d’existence, en particulier au niveau financier. L’impact de la crise est notamment marqué pour le public étudiant, majoritairement étranger.
Veille documentaire - Personnes en situation de précarité
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Renoncer à se faire soigner par manque de ressources financières est courant dans les pays où les frais médicaux sont peu ou pas pris en charge par le système de protection sociale. Ce renoncement est plus rare dans un pays comme la France où les soins sont financés à la fois par la Sécurité sociale et des dispositifs spécifiques pour les plus démunis. Toutefois, le « reste à charge » varie et peut constituer un frein à l’accès aux soins. Le statut professionnel, souvent lié à une assurance complémentaire, est-il source de disparités ? À partir des données du Baromètre Santé 2016, les auteur·es explorent cette question en comparant les déclarations de renoncement aux soins des chômeurs et des actifs occupés, ainsi que leurs déterminants.
Avec la hausse continue des prix, les associations s’alarment du nombre de jeunes hommes et femmes qui ont du mal à s’alimenter, une fois le loyer et les études payés.
Les 48 centres d’aide alimentaire du Jura ont distribué près de 1 130 tonnes de denrées alimentaires d’une valeur totale d’environ 4 millions d’euros en 2019. Celles-ci proviennent surtout de collectes de nourritures réalisées auprès d’entreprises commerciales, de producteurs locaux, ainsi que des achats effectués par les structures elles-mêmes. Les associations fonctionnent essentiellement grâce à des bénévoles. Près de 15 000 personnes bénéficient de l’aide alimentaire, principalement des familles avec enfants. Les deux tiers sont accueillies dans des centres situés dans le Grand Dole et Lons Agglomération.
En milieu rural, les personnes susceptibles de bénéficier de l’aide alimentaire sont parfois très éloignées des lieux de distribution.
L’Île-de-France, région riche, est marquée par des inégalités sociales et territoriales de santé (ISTS) importantes. La réduction des ISTS est un impératif de justice sociale, qui impose de mettre en place des interventions en promotion de la santé. Ces interventions visent à agir sur un ensemble de déterminants favorables, à la santé prenant en compte notamment, l’environnement socio-économique, éducatif, familial, culturel, sanitaire, politique… au niveau territorial, le plus proche de l’habitant, dans son environnement de vie. C’est à ce titre qu’en 2017 la démarche «coopératives d’acteurs en promotion de la santé» a été initiée par l’Agence afin de promouvoir des interventions à partir d’alliances d’acteurs pour lutter contre les ISTS.
L’épidémie de Covid-19 a remis en lumière l’existence d’inégalités socioterritoriales marquées se manifestant par une surmortalité particulièrement élevée dans les territoires les plus pauvres. Ce phénomène, déjà observé dans le cadre d’autres épidémies, résulte de trois facteurs, souvent cumulatifs : la vulnérabilité différenciée face à l’épidémie, les inégalités face au risque d’exposition, et les différences d’accessibilité au sens large au système de santé et de prévention. De surcroît, à ces inégalités de santé face à la pandémie, sont venues s’ajouter les inégalités sociales face au confinement. Cet article explicite ces différents aspects, rappelant l’importance de la différenciation sociale dans la gestion des risques.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude consacrée à la part des bénéficiaires de minima sociaux n’ayant pas de complémentaire santé. Cette étude est issue des données de l’enquête auprès des bénéficiaires de minima sociaux (BMS) réalisée fin 2018 - début 2019. Elle observe l’accès des personnes bénéficiaires de revenus minima garantis (minima sociaux et prime d’activité) aux différents types de couverture complémentaire, notamment la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et les contrats ACS, et les compare aussi à l’ensemble de la population. Cette étude présente aussi des données sur le renoncement aux soins des bénéficiaires des minima sociaux, qu’il s’agisse des consultations chez le médecin ou des soins dentaires.
Fabrique Territoires Santé recherche des exemples de dynamiques/processus et d’actions locales, en préparation d’un Dossier ressources à paraître, destiné aux acteur·rices impliqué·es dans des dynamiques territoriales de santé. Quel travail d’animation, de coordination, de plaidoyer mettez-vous en place et avec quel·les acteur·trices (associations, collectifs d’habitant·es, Maison de santé pluriprofessionnelle (MSP), Centre municipal de santé (CMS), Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS), etc.) pour améliorer l’accès aux soins ? Si vous êtes une association, quelles relations avez-vous avec les collectivités territoriales ? Si vous êtes une collectivité territoriale, quelles relations avez-vous avec les associations et les institutions (Agence Régionale de Santé (ARS), Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), etc.) ? > Quel type de dynamiques partenariales développez-vous et à quelle fin (diagnostics territoriaux/expertise territoriale, déploiement de nouvelles structures de santé, développement de l’interconnaissance entre acteur·rices, etc.) ? > Quelles actions sont déployées auprès ou avec les habitant·es (littératie, médiation, accompagnement, etc.) ?
Ce kit initié dans le cadre du projet Catalyseur, lauréat de la mesure alimentation locale et solidaire de France Relance, est porté par la Fédération nationale des coopératives d’utilisation de matériel agricole (FNCUMA) en partenariat avec de nombreux partenaires et organisations de l’économie sociale et solidaire. Il vise à faire émerger de nouveaux modèles de circuits courts à destination des personnes précaires, sur la base d’expérimentations locales et des retours d’expérience de territoires pilotes, afin d'accélérer l'accès à des produits frais, locaux et de qualité.
Après l'appel à témoignages lancé en 2021 à destination des acteurs ayant choisi pendant la crise sanitaire ou depuis plus longtemps de s'appuyer sur la restauration collective pour produire des repas et les distribuer à des personnes en situation de précarité, ce rapport propose une analyse des retours d'expérience et des initiatives en vue de mettre une nouvelle expérimentation en oeuvre sur 4 territoires franciliens. Il est structuré en différentes parties : les enjeux de l'aide alimentaire et de la restauration collective et l'effet de la crise sanitaire sur les partenariats ; l’organisation de ces partenariats - de la production à la distribution des repas locaux ; les publics bénéficiaires des repas et les moyens employés pour les identifier et s’adapter à leurs besoins ; l’analyse économique pour objectiver les coûts et financements associés ; la synthèse et mise en perspective des grands enseignements du rapport. 9 retours d'expérience approfondis font l'objet de fiches détaillées : Angoulême, Annemasse, Bordeaux, Fontenay-sous-Bois, Le Mans, Marseille, Pessac, Saint Denis et Vannes.
Les objectifs du projet porté par l'association Le Pont sont d'accompagner les personnes dans une démarche d’accès aux soins et rendre la personne autonome, et d'aider à l’insertion ou réinsertion dans l’offre de santé de droit commun.
4,5 millions de personnes gagnent plus du double du niveau de vie médian, soit 3 673 euros pour une personne seule. 4,5 millions de ménages possèdent plus du triple du patrimoine médian, soit une fortune d’au moins 490 000 euros. Synthèse et chiffres-clés du Rapport sur les riches en France, édition 2022.