La Fédération des acteurs de la solidarité Occitanie porte avec la Chaire le projet VOBSALIM34 Vers un observatoire des solidarités alimentaires dans l’Hérault. Ce projet présente deux objectifs : d'abord réaliser un état des lieux des solidarités alimentaires dans l’Hérault ; ensuite déterminer des conditions institutionnelles et organisationnelles pour la établir un observatoire pérenne.
Ce projet est financé par l’État via la direction départementale de l'Emploi, du Travail et des Solidarités (DDETS) et le Conseil départemental de l'Hérault (CD34).
Veille documentaire - Personnes en situation de précarité
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Agriculture, jardin thérapeutique, marche, intervention de plein air... Ce numéro de Rhizome thématise différentes activités en lien avec la nature. Dans un contexte où les indices d’une crise écologique majeure se font jour, les contributions discutent notre rapport à notre environnement et à la nature. La lecture de ce numéro nous invite alors à porter une attention toute particulière à la terre, situer nos possibilités d’agir – cliniques, politiques, sociales – et à interroger les effets bénéfiques sur notre santé d’une vie en harmonie avec les éléments naturels.
Pour son 6ème rapport, l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV) s’intéresse au thème des vulnérabilités et des ressources des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).
Le but de ce travail était d’évaluer la liaison entre les taux de réponse au DOCCR pour les communes du département des Bouches-du-Rhône et les arrondissements de Marseille et leurs niveaux de pauvreté. Le taux de répondants au DOCCR a été évalué pour la campagne 2017-2018. Le coefficient de Pearson (r) a été calculé pour évaluer les corrélations avec le taux de pauvreté moyen par commune/arrondissement, la densité de médecins généralistes (MG) et l’accessibilité potentielle localisée (APL) aux MG.
À partir de plusieurs exemples inspirants de coordinations et de coopérations territoriales, cet article analyse les principaux enjeux de la construction de la gouvernance territoriale autour de l’accès à une alimentation de qualité.
Les inégalités sociales de santé sont reflétées en matière de nutrition, avec un continuum dans la distribution des comportements alimentaires, les populations plus vulnérables ayant des comportements alimentaires globalement moins favorables à la santé. La consommation de fruits et légumes en particulier montre des disparités importantes entre les groupes sociaux, et peut être considérée comme un marqueur social. Les politiques publiques, en se focalisant sur l’information nutritionnelle, peuvent contribuer à l’aggravation de ces inégalités. Il est donc essentiel d’accompagner l’information des populations par des mesures en faveur d’un environnement par défaut favorable à la santé, pour rendre évident et accessible un choix « sain ».
La Délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés (DIAIR) a élaboré un guide de bonnes pratiques, destiné à tou.te.s les acteur.trice.s de la médiation numérique au bénéfice des réfugié.e.s. A l’attention des acteur.trice.s de l’inclusion numérique, le guide rappelle ce qu’est l’asile, sur quels fondements est accordé le statut de réfugié, les spécificités du parcours d’intégration des Bénéficiaires de la Protection Internationale (BPI) et formule une série de recommandations. A partir de l’enquête sur les usages numériques des personnes réfugiées publiée par la DIAIR (avril 2021), le guide formule une série de recommandations.
Ce texte éclaire de manière inédite le rapport des populations vulnérables aux institutions à travers une enquête réalisée dans un quartier de la politique de la ville de Mulhouse, dans la région Grand Est qui fût l’épicentre de la première vague de la Covid-19. Faisant partie d’un projet plus large, financé par l’Agence nationale de la recherche dans le cadre d’un programme spécifique à l’étude de la crise sanitaire sur la confiance envers les institutions étatiques et scientifiques à l’épreuve du coronavirus, ce texte illustre la manière dont les catégories populaires se sont adaptées à ce nouveau contexte et se sont appropriées les contraintes sanitaires. Il souligne la forte adhésion des classes populaires à ces mesures, en même temps que le rôle de révélateur et d’amplificateur des inégalités joué par la crise sanitaire.
En restituant de manière très détaillée le déploiement local de l’action « Croix-Rouge Chez Vous », les sociologues Isabelle Parizot, François-Xavier Schweyer et Laure Hadj illustrent la dynamique « d’aller-vers », très prégnante dans les évolutions récentes du travail et de l’intervention sociales, dynamique que la crise sanitaire a illustré et renforcé. Les dimensions structurantes de l’application locale de cette action sont au cœur de l’attention des chercheurs.
Le 12 octobre 2021, l’Observatoire de la Santé du Hainaut (OSH) en Belgique, organisait une journée de réflexion intitulée « Inégalités sociales de santé et COVID-19 ». L’occasion pour les professionnel·les de la santé présent·es, de faire le point sur les nombreuses séquelles laissées par cette crise sanitaire inédite, notamment chez les plus vulnérables.
Au printemps 2021, une majorité des centres de distribution d’aide alimentaire déclarent une augmentation de leur fréquentation – forte (dans 21 % des cas) ou modérée (36 %) – par rapport à la situation d’avant-crise sanitaire, d’après une enquête réalisée par l’Insee et la DREES. La taille des centres apparaît comme le premier facteur de différenciation : ceux qui accueillent le plus de personnes sont également ceux qui signalent le plus fréquemment de fortes hausses du nombre de bénéficiaires. Les disparités sont aussi liées aux caractéristiques socio-économiques des territoires : dans les grandes unités urbaines exposées à la pauvreté et au chômage, les centres de distribution déclarent plus fréquemment une forte hausse de leur activité. Dans les territoires moins denses, ce contexte socio-économique, qu’il soit favorable ou non, apparaît moins différenciant.
Ces bases fournissent des indicateurs sur la structure et la distribution des revenus déclarés et des revenus disponibles, ainsi que les taux de pauvreté et de bas revenus pour les quartiers de la politique de la ville. Les résultats portent sur les quartiers prioritaires de la France métropolitaine, de la Martinique et de La Réunion. Les indicateurs sont soumis au secret statistique pour garantir la confidentialité des données. En complément des données, les bases comprennent la description des variables et une documentation sur la source.