Sans grande surprise, une vaste étude britannique indique un cumul des facteurs de risque.
Veille documentaire - Personnes en situation de précarité
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Les mineurs non accompagnés (MNA) sont des enfants de moins de 18 ans qui s’établissent dans un pays étranger sans représentant légal. À Paris, Médecins du Monde offre à ces MNA non protégés une prise en charge médicale, psychologique et sociale. En mars 2020, des mesures de confinement et distanciation visant à contenir la COVID-19 ont davantage réduit l’accès des MNA non protégés aux services de première nécessité (pour se nourrir, se laver, etc.). Pour cette étude de cas, deux questions sont posées : quels étaient les besoins en santé et les besoins sociaux des MNA non protégés pendant le confinement ? et comment le programme MNA de Médecins du Monde à Paris a-t-il répondu à ces besoins dans le contexte de la crise sanitaire ?
La présente note porte sur les disparités sociales d’accès et de recours à la vaccination anti-Covid-19. La première partie de cette note porte spécifiquement sur les populations précaires et isolées : elle émet le constat d’un taux de vaccination encore trop faible au sein de ces groupes de population et identifie les facteurs limitant leur accès à la vaccination. Sur ce point, cette note s’inscrit dans la continuité de l’avis du COSV du 4 mars 2021 relatif à la vaccination des personnes en situation de grande précarité ainsi que de l’avis du 14 juin 2021 relatif au renforcement de la communication à destination des migrants et des personnes issues de la migration. La seconde partie fait le constat d’un gradient social dans l’accès à la vaccination, c’est-à-dire d’un accès différencié à la vaccination qui traverse la hiérarchie sociale et qui ne se limite pas aux personnes précaires. Enfin, la troisième partie de la note émet des recommandations visant à faire progresser la couverture vaccinale des populations les plus précaires. De même, elle émet des propositions à long-terme pour atténuer la relation positive entre recours à la vaccination et position sociale, via des actions de
prévention.
Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) est une instance représentative placée auprès du premier ministre, qui rassemble les principaux décideurs et acteurs, institutionnels et associatifs, impliqués dans la mise en œuvre des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le CNLE compte parmi ses membres un collège de personnes en situation de pauvreté ou de précarité dites « personnes concernées » qui sont accompagnées par des associations. Illustrant « le choc de participation » inscrit dans la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté ce collège est passé de 8 à 32 membres et représente actuellement la moitié des membres de notre instance faisant du CNLE un véritable laboratoire de la participation et un lieu de croisement des savoirs expérientiels et savoirs professionnels.
À partir d’une revue de la littérature sur les comportements alimentaires des personnes modestes – définies ici comme les 40 % les plus pauvres en niveau de vie, ce Décryptage présente des éléments clés sur les pratiques et la relation qu’entretient cette catégorie de population avec l’alimentation durable. L’objectif est de mieux qualifier leurs comportements alimentaires et les aspirations, notamment vis-à-vis du reste de la population, afin de caractériser la participation de ce groupe social à la transition vers une alimentation durable. Il s’agit enfin d’identifier les conditions d’une véritable
co-construction des paradigmes alimentaires durables, dans une perspective de justice alimentaire
L'accessibilité sociale du projet de transition vers une alimentation durable fait débat. Sommes-nous face à une impasse ? Serions-nous condamnés à préserver le statu quo, seul modèle capable selon certains de fournir une alimentation accessible à tous ? Ou à mettre en œuvre une transition alimentaire performante sur le plan environnemental mais injuste socialement ? Ce billet cherche à montrer que l’on ne doit pas se laisser enfermer dans ce dilemme. Mais construire une transition alimentaire inclusive nécessite de clarifier les enjeux et de débattre collectivement des cadres de politiques publiques qui soient à la hauteur du défi.
Dans un avis adopté le 17 février 2022, la Commission nationale consultative des droits de l'homme rappelle que l'effectivité du droit à la santé impose de mieux prendre en compte les inégalités sociales de santé. Elle formule plus de 20 recommandations pour y remédier.
Trois quarts des personnes les plus aisées pratiquent une activité sportive, contre un peu plus de la moitié des plus modestes. Des écarts existent aussi en la matière selon le niveau de diplôme et la catégorie socioprofessionnelle.
Dans le cadre de la sortie de son Rapport sur l'état du mal-logement 2022, la Fondation Abbé Pierre publie sur YouTube des vidéos qui illustrent les problématiques connues pas les personnes en situation de mal-logement. Ces témoignages humanisent les questions politiques débattues au cours de la campagne présidentielle, et donnent des détails précieux sur les conséquences multiples de la précarité.
Les personnes en situation de sans-abrisme sont plus à risque de contracter l’infection à SARS-CoV-2, du fait notamment de leurs conditions de vie précaires qui rendent difficile le maintien des mesures barrières. Un projet de recherche portant sur la COVID parmi les personnes sans-abri (cohorte COVIDhomeless) a mis en évidence des discontinuités de recours aux soins chez les personnes incluses. Les auteurs décrivent une intervention innovante, issue du projet de recherche cohorte COVIDhomeless, dont l’objectif était de proposer une action mobile de dépistage COVID-19 et de suivi adaptée aux besoins des personnes en situation de sans-abrisme (rue, squat, bidonville ou hébergement d’urgence) à Marseille.