Une santé est un concept qui établit le lien entre les humains, les animaux et l'environnement dans une approche collaborative. Depuis la création d'une Health, plusieurs interventions ont été développées dans de nombreuses régions et pays du monde entier pour s'attaquer à des problèmes de santé complexes, y compris des épidémies et des pandémies. Dans le monde développé, de nombreuses plates-formes de collaboration ont été créées dans le cadre d'une stratégie internationale visant à traiter des questions spécifiques ou non liées à leur environnement. Malheureusement, on constate un manque de synthèse sur les défis et les possibilités auxquels sont confrontés les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.
Veille documentaire - Santé environnement
David Banta en 2023, définit les données probantes comme "des conclusions tirées de recherches et autres connaissances qui peuvent servir de base utile à la prise de décision dans le domaine de la santé publique et des soins de santé », et le Centre de collaboration nationale en santé publique canadien (2011), précise que « la santé publique fondée sur des données probantes est "le processus consistant à extraire et à disséminer les meilleures données disponibles issues de la recherche, de la pratique et de l’expérience, ainsi qu’à utiliser ces données pour éclairer et améliorer la pratique et les politiques en santé publique". »
Les chargés de projet de Promotion Santé BFC connaissent ces outils ; ils peuvent accompagner les professionnels dans leur choix, les conseiller quant à leur utilisation...
Les références bibliographiques mentionnées ci-dessous sont extraites de la base de données Bib-Bop ; les documents sont accessibles en ligne ou consultables dans notre centre de documentation à Dijon. Ils proposent des données probantes ou des synthèses de connaissances sur les thématiques de santé déclinées dans le cadre du Rrapps BFC.
L’agence Santé publique France publie jeudi une étude menée dans trois métropoles pour évaluer les leviers environnementaux permettant de réduire la mortalité des populations urbaines.
Une demande citoyenne croissante pour plus d’espaces végétalisés a été accompagnée par la création de nouveaux dispositifs institutionnels pensés pour l’intervention de tous à la végétalisation urbaine. On voit ainsi apparaître diverses initiatives de végétalisation urbaine portées par les habitants. Ce numéro observe de près les pratiques de « végétalisation participative » en milieu urbain, tout en les mettant en perspective avec ce qu’il se passe en milieu rural.
L’Agenda 2030, référentiel mondial pour le développement durable, s’inscrit à la suite de l’Agenda 21 et des Objectifs du Millénaire pour le développement. Adopté en 2015, il structure l’action publique, comme d’autres approches qui viennent aujourd’hui l’enrichir. Son appropriation du niveau international jusqu’à l’échelle la plus locale est impérative pour atteindre les Objectifs de développement durable.
La réglementation française a évolué au cours des derniers mois autour de la réutilisation des eaux de pluie et des eaux grises à des fins d’usage non potable, domestique et non domestique. L’objectif, faciliter la valorisation des eaux « non conventionnelles » pour diminuer nos coûts et limiter la pression sur la ressource en eau.
Alors que se tient le One Water Summit ce 3 décembre en marge de la COP16 sur la désertification à Riyad, la question de la gouvernance de l’eau se pose de plus en plus dans le contexte de la lutte contre le changement climatique. Bien que promue depuis une quinzaine d’années, la réutilisation à grande échelle des eaux usées traitées a longtemps été freinée par des règles trop strictes. Des évolutions réglementaires récentes en France, élargissant ses usages et assouplissant leurs modalités, laissent espérer un déploiement plus large de la pratique.
La sécurité alimentaire a longtemps été abordée sous le prisme du volume : comment produire assez pour nourrir toute la planète ? Aujourd’hui, la notion de système alimentaire nous permet d’appréhender plus finement les enjeux de sécurité alimentaire, en tenant compte de toute la chaîne de production, des contextes socioéconomiques dans lesquels elle s’inscrit, et les défis nutritionnels et environnementaux associés.
Ce jeu de plateau a été créé dans le cadre du Programme régional santé-environnement (PRSE3) Occitanie. Il a pour objectif de découvrir comment aménager un territoire pour améliorer la santé générale de la population. Il s’adresse à des joueurs issus de cultures et de professions différentes (techniciens de l'aménagement ou de la santé, animateurs Contrat local de santé, élus...). Le principe repose sur les échanges entre les participants afin de croiser et de prendre en compte l’ensemble des points de vue. Les joueurs proposent à l’intercommunalité du Grand Permignac de nouveaux aménagements favorables à la santé et à l’environnement. A chaque tour, ils se concentrent sur une échelle de territoire (communale, intercommunale, quartier) et trois scénarios d’aménagement sont proposés. En groupe, les joueurs peuvent choisir celui qui semble le plus pertinent en terme de santé ou dessiner leur propre scénario. Ils argumentent leur choix sur des critères de santé, tout en prenant en compte les enjeux économiques et sociaux qui en découlent.
Les composés potentiellement toxiques de l'alimentation font l'objet de de larges débats contradictoires pour leurs effets sur la santé. Ils regroupent les xénobiotiques provenant de la pollution et des traitements de l'agriculture, les mycotoxines et les additifs utilisés dans la transformation des aliments. Le marché agroalimentaire européen est soumis à des réglementations plus contraignantes que les marchés américains et asiatiques, avec cependant une ouverture de plus en plus grande à la mondialisation des échanges. Un groupe de travail (GT) a auditionné des experts et acteurs du domaine pour approfondir trois questions : quels sont les enseignements et les limites de la toxicologie alimentaire ? La traçabilité des sources et des modes de productions est-elle une réponse à l'enjeu de sécurité alimentaire face à la mondialisation ? Les labels de qualité alimentaire sont-ils suffisants pour assurer une information objective du consommateur sur la prévention du risque ?
Piétonnisation, ville sans voiture, végétalisation, création de pistes cyclables. Certaines tentatives pour créer des villes santé sont réussies, quand d’autres restent inabouties. Alors qu’en Belgique, les élections bruxelloises de l’année 2024 se sont en partie jouées sur le rejet du plan Good Moove, Charlotte Marchandise, directrice exécutive de l’European Health Association (EUPHA), rappelle que les politiques publiques sont un levier incontournable pour créer des villes plus respectueuses de la santé, de l’environnement, plus agréables à vivre et plus inclusives. A condition toutefois que deux impératifs servent de boussole : le bien-être des habitants et l’équité. Interview
Faire classe hors-les-murs n’est pas encore une pratique très répandue en France, même si elle s’est récemment développée à la faveur de la crise sanitaire du Covid. À l’école primaire de Mancenans (Doubs), plusieurs enseignants font cours une demi-journée par semaine dans la forêt voisine, y compris l’hiver. Selon les professeurs et les parents interrogés, les bénéfices pour les enfants sont nombreux : amélioration du bien-être à l’école, de l’estime de soi, de l’autonomie, de la capacité à créer et à communiquer. De leur côté, les enseignants ont le sentiment de retrouver un sens à leur métier.
Le Premier ministre Michel BARNIER et Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, ont présenté le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3).