La maltraitance à enfants a longtemps été ignorée. Les récents plans ministériels prévoient de nombreuses mesures de protection dont le déploiement d’unités d’accueil pédiatriques des enfants en danger (UAPED). Malgré toutes ces avancées, le diagnostic reste sous-estimé dans le secteur de la santé avec une prévalence de l’ordre de 1 enfant sur 10 dans les pays à hauts revenus, toutes catégories de maltraitance confondues.
Veille documentaire
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Cette revue de littérature est basée sur des études comparant les thérapies psychologiques chez les personnes âgées souffrant de dépression et vivant dans des établissements de ESLD avec une approche de soins alternative. Ont été examinés les critères de jugement après la fin de la thérapie et lors du suivi à court terme (jusqu'à trois mois), à moyen terme (trois à six mois) et à long terme (plus de six mois). Les résultats ont été comparés et résumés ; le niveau de confiance des données probantes, basé sur des facteurs tels que les méthodes et la taille des études, a été évalué.
La fin de l’adolescence est une période propice à l’expérimentation des jeux d’argent et de hasard (JAH), dont la pratique précoce et répétée est susceptible d’entraîner une pratique de jeu problématique, à l’instar de la consommation de substances psychoactives.
Ce livret a été conçu pour permettre aux conseillers des missions locales de s’approprier au mieux le champ de la promotion de la santé et des compétences psychosociales et de s’en saisir lors des accompagnements proposés en mission locale.
Promotion Santé Normandie a développé une série de fiches pour identifier les ressorts du développement des compétences suivantes : comprendre le fonctionnement des émotions, identifier ses émotions, exprimer ses émotions, réguler ses émotions. Ces fiches sont complétées de sélections d’outils d’intervention pour faire vivre, expérimenter et comprendre ces différentes CPS.
La technique stérile des insectes (SIT) consiste à libérer un grand nombre de mâles stériles pour défier les mâles sauvages en accouplement avec les femelles, ce qui entraîne un déclin des populations de parasites. Dans l'étude actuelle, nous avons mené un essai de suppression en Grèce contre le moustique envahissant Aedes albopictus (Skuse) grâce à la libération hebdomadaire des mâles stériles pendant 22 semaines de juin à septembre 2019.
La FHF présente le premier volet de ses propositions sur l’avenir de la psychiatrie, fruit du travail mené avec plus de trente professionnels de terrain. Ce premier volet porte sur l’organisation territoriale des soins, les parcours de prise en charge, et l’amélioration de l’attractivité des métiers et sera complété lors du second semestre 2024 par un second volet sur la recherche en psychiatrie, la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et les droits des patients.
Le texte rend compte des résultats d’une étude réalisée auprès de professionnels ayant participé à la prise en charge de mineur·es en situation de prostitution par l’Aide sociale à l’enfance. L’objectif était de (re)construire les parcours biographiques de ces jeunes à partir d’un dialogue entre l’approche sociologique d’analyse des parcours de vie et l’approche psychanalytique. Nous interrogeant sur la dynamique conduisant ces jeunes à entrer dans une activité prostitutionnelle, nous avons cherché les éléments communs mais aussi les particularités de chacun des parcours dans différentes sphères de l’existence au cours de l’enfance et de l’adolescence ainsi que les tournants dans leur vie.
Cette contribution s’intéresse à l’appréhension des conduites addictives des mineurs en détention, et met en lumière plusieurs facteurs de relativisation et de relégation dans le cadre carcéral. En s’arrêtant en premier lieu sur l’expérience vécue des mineurs détenus, l’enquête montre que la consommation est banalisée dans leur quotidien, hors et dans les murs de la prison. Les usages et représentations du cannabis contribuent à la relativisation de cette pratique, qui n’est pas associée à un enjeu de santé ; y contribuent aussi les résistances dont fait l’objet le recours aux soins, qui reste mobilisé dans le cadre de situations d’urgence. Malgré le sentiment d’une santé dégradée en détention, les représentations associées aux soins en prison renforcent les mécanismes de non-recours, déjà ancrés dans la vie quotidienne des jeunes. Par ailleurs, la situation singulière des mineurs non accompagnés fait l’objet d’une approche privilégiée, tant ils présentent des spécificités en termes de trajectoires et de polyconsommation. L’article propose dans un second temps d’étudier d’autres facteurs de relativisation et de relégation des conduites addictives, relatifs aux contraintes spatiales, temporelles et sociales de l’environnement carcéral.
Dans trois mois maintenant, débuteront les Jeux olympiques à Paris, suivis par les Jeux paralympiques. Une occasion de mettre en lumière les travaux des ORS, non pas dans le domaine du sport de haut niveau, mais dans celui de l’activité physique et la sédentarité dans nos territoires. Les bienfaits de l’activité physique sur la santé sont maintenant bien établis avec même, depuis quelques années, la possibilité pour les médecins traitants de prescrire de l’activité physique aux patients en ALD. Pourtant, force est de constater que les recommandations en matière d’activité physique et de limitation de la sédentarité ne sont souvent pas atteintes. Les ORS participent à documenter ces phénomènes et à caractériser les freins et leviers pour expliquer ces décalages entre recommandations et pratiques. Les bases de données accessibles en routine apportent peu d’éléments dans ce domaine ; aussi, c’est souvent avec la mise en œuvre d’enquêtes en population que cette thématique est documentée : cela peut être en population générale, auprès des enfants et adolescents scolarisés ou auprès de populations spécifiques comme les personnes en situation de handicap. Les approches sont ainsi nombreuses, diverses et complémentaires.
La commission écrans a rendu ses conclusions au président de la République mardi 30 avril 2024. Elle préconise de limiter les écrans et leurs usages en fonction des âges, et souhaite guider les adultes vers de bonnes pratiques. Elle décrit « l'hyper connexion » subie des enfants et ses conséquences pour leur santé, leur développement, leur avenir. Mais aussi pour notre société en général. Elle rappelle que les écrans contribuent, directement ou indirectement, aux déficits de sommeil, à la sédentarité et au manque d'activité physique, à l'obésité ainsi qu'aux problèmes de vue. Elle souligne qu'il n'existe pas à proprement parler « d’addiction aux écrans » reconnue par la science, mais que les écrans et les réseaux sociaux sont des facteurs de risque supplémentaires lorsqu'il y a une vulnérabilité préexistante chez un enfant ou un adolescent, notamment de dépression ou d'anxiété. Elle dénonce les risques d’enfermement provoqués par les bulles algorithmiques, et incite à déconstruire les représentations stéréotypées véhiculées sur les réseaux. Elle rappelle également que les dangers liés à la pédocriminalité n'ont jamais été aussi élevés.
Les démarches territorialisées se développent et constituent la méthode d’intervention privilégiée de nombreuses politiques publiques locales, au plus près des populations, de leurs besoins et des ressources des territoires. Elles impliquent une coordination dédiée comme l’a expérimentée la politique de la ville notamment dans le champ de la promotion de la santé, avec des Ateliers Santé-Ville qui ont ouvert la voie pour des dynamiques territoriales partenariales. Depuis la loi HPST (2009), cette re-territorialisation s’accentue, à l’image des dynamiques territoriales incarnées par les Contrats Locaux de Santé et les Conseils Locaux de Santé Mentale, qui se multiplient sur le territoire national. Leur déploiement s’accompagne d’un chevauchement avec d’autres dynamiques, telles que les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé, les Conseils Territoriaux de Santé, etc.