78% des Français redoutent de vieillir et ce alors même que l’on vieillit plutôt bien en France puisque seuls 8% des plus de 60 ans et 20% des plus de 85 ans sont dépendants. Cette étude invite à changer de regard sur la vieillesse et promouvoir des stratégies d’épanouissement spécifiques aux aînés pour vieillir heureux et construire une société de tous les âges.
Veille documentaire
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Ce point de vue interroge l’effectivité de la prise en compte des discriminations dans les contrats de ville 2015 – 2023. Bien que des démarches et initiatives sont à constater, il présente un bilan en demi-teinte: peu de place est faite à la lutte contre les discriminations, souvent noyée dans d’autres priorités.
Permettre aux générations d'aujourd'hui et de demain de développer leur capacité à faire des choix éclairés et raisonnés, leurs aptitudes à vivre ensemble et à mieux gérer leur stress et réguler leurs émotions en renforçant leurs compétences psychosociales (CPS) constitue un levier clé de la promotion de la santé. Ces trente dernières années, de nombreux travaux de recherche ont montré l'importance des CPS dans le développement de l'enfant, de son bien-être et de sa santé, dès le plus jeune âge. En France actuellement, plusieurs politiques publiques mentionnent les CPS : six plans nationaux de santé publique (priorité prévention, santé mentale et psychiatrie, addictions, tabac, santé sexuelle, cancer), le parcours éducatif de santé et la démarche École promotrice de santé du ministère de l'Éducation nationale, au sein de l'Enseignement supérieur et de l'Enseignement agricole et dans les territoires (ARS, collectivités, contrats locaux de santé...). Une stratégie nationale multisectorielle de développement des CPS chez les enfants et les jeunes est en cours de déploiement. Ce document, qui est destiné aux décideurs et aux acteurs de terrain, fait le bilan des connaissances scientifiques sur les CPS, et fournit des premiers repères pour l'action et la décision. Conçu par Santé publique France avec la collaboration de plusieurs chercheurs, acteurs de terrain et décideurs, il est organisé en huit chapitres. -Le chapitre 1 offre une définition et une catégorisation actualisée en s'appuyant sur la littératurescientifique et les catégorisations internationales (OMS, CASEL, OCDE...).-Le chapitre 2 décrit chacune des 9 CPS générales (et 21 CPS spécifiques) identifiées : 3 CPScognitives (conscience de soi, maîtrise de soi, prise de décisions constructives), 3 CPSémotionnelles (conscience de ses émotions et de son stress, régulation de ses émotions, gestionde son stress), 3 CPS sociales (communiquer de façon constructive, relations constructives,résolution des difficultés).-Le chapitre 3 rappelle l'historique des programmes CPS en France.-Le chapitre 4 mentionne l'inclusion des CPS dans les politiques publiques.-Le chapitre 5 présente l'utilisation des programmes CPS dans les territoires-Le chapitre 6 présente un bilan des effets des programmes CPS probants sur la santé (réductiondes addictions, de la violence, des problèmes de santé mentale et de santé sexuelle, augmentationdu bien-être) et la réussite éducative (amélioration du climat scolaire, des résultats scolaires, del'insertion professionnelle).-Le chapitre 7, s'appuyant sur les études d'efficacité et d'implantation, présente les facteurs-cléscommuns aux différents programmes CPS probants (2 facteurs principaux et 6 facteurscomplémentaires) afin de faciliter le développement d'interventions CPS de qualité.-Le chapitre 8 indique des principes généraux, les types et étapes de l'évaluation d'interventionCPS. Le présent rapport et sa synthèse (consultable sur le site de Santé publique France) constituent un cadre de référence théorique ; ils seront complétés ultérieurement par des guides et des supports pratiques, plus opérationnels. Ils contribuent au partage d'une vision commune sur les CPS, afin d'agir tôt, tout au long du développement de l'enfant et dans tous les milieux, dans un objectif générationnel, d'une nouvelle génération bénéficiant d'un développement des CPS tout au long de son parcours.
L’Allocation aux adultes handicapés (AAH), minimum social qui assure un revenu de 956 €
par mois aux personnes en situation de handicap âgées de plus de 20 ans, compte 1,2 mil-
lion de bénéficiaires en France. [...] Une typologie sur les dépenses de santé de ces bénéficiaires sans complémentaire santé a
été réalisée pour caractériser leurs profils de consommations de soins.
De 2013 à 2019, j’ai eu l’occasion, en tant que formatrice en éducation thérapeutique, de voir évoluer l’équipe de soignants de l’hôpital de jour de Psychogériatrie Cognitive - Aloïs de l’hôpital de Plaisir dans son implication progressive en éducation thérapeutique du patient (ETP), la conception de son programme d’aide aux aidants, puis l’intégration d’un aidant-ressource au sein de l’équipe. Jean-Paul, aidant de sa maman atteinte de la maladie d’Alzheimer est aidant-ressource de ce programme.
Dans cet article, nous souhaitons témoigner du parcours d’intégration de Jean-Paul au sein de l’équipe et proposer, à partir de notre expérience, une réflexion sur l’identité et la place des aidants-ressources en ETP
Le travail thérapeutique vise à produire du changement, c’est-à-dire enrayer et modifier des processus
morbides afin de leur trouver des issues nouvelles et constructives. Mais cela ne va pas de soi ! Beaucoup
de patients s’enferrent dans des voies sans issue, dans des solutions apparentes qui, en réalité, leur sont
préjudiciables. Les objectifs thérapeutiques doivent tenir compte de la vision du monde et des valeurs du
patient, mais aussi de ses ressources et de ses compétences. Le changement résulte d’abord de nouvelles
expériences émotionnelles et relationnelles. [Résumé auteur]
La crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19 a eu un impact important sur la santé mentale, dans un contexte de prévalence d'ores et déjà importante de certains troubles comme la dépression. L'épidémie a également exacerbé des problématiques de prise en charge en perturbant l'accès au soutien traditionnel et en confrontant les offreurs de soins à une demande croissante de soins en santé mentale. Dans ce contexte, les systèmes de santé portent un intérêt croissant aux outils numériques dans le champ de la santé mentale. Ces logiciels et applications forment en effet un vaste ensemble d'outils susceptibles de répondre à certains enjeux de prise en charge en soins primaires. Certains pays ont d'ailleurs engagé le déploiement voire le financement de tels outils. Dans ses propositions pour 2022 dans le cadre du rapport annuel Charges et Produits, l'Assurance Maladie a par conséquent suggéré d'étudier les conditions dans lesquelles ces dispositifs pourraient renforcer de manière efficace et pertinente les modalités plus traditionnelles d'accompagnement des patients. A partir d'une revue de la littérature scientifique, d'évaluations conduites à l'étranger par des agences de santé publique et d'entretiens, ce document propose d'explorer concrètement les leviers de déploiement de ces e-thérapies et offre un aperçu des différentes modalités d'intégration de ces solutions numériques aux parcours de soins à l'étrange
En Grande Bretagne, une étude a échoué à reconnaître l’intérêt du recours à des textos (SMS) multiples et répétés pour diminuer le risque de réinfection par certaines infections sexuellement transmissibles (IST).
Les professionnels du social et du médico-social ont raconté en direct, dans des journaux de bord, la crise Covid qui touchaient leurs structures et les personnes qu’ils accompagnent, début 2020. Analysés par les CREAI et des universitaires, ils livrent des regards inédits sur ce qui a été vécu avec l’irruption de cette crise. Cette recherche intitulée « Les acteurs du social et du médico-social aux prises avec la crise du Covid-19 », a été réalisée sous la direction d’Anne Dusart, Lucile Agénor (ANCREAI) et Karen Bretin-Maffiuletti (MSH) et achevée en avril 2022. Ce sont 65 récits réalisés au début de la crise sanitaire par des professionnels d’ESSMS de 9 régions composent le corpus. Il s’agit essentiellement de journaux de bord, tenus durant le confinement et le déconfinement du printemps et de l’été 2020. La période couverte documente au total 15 mois de la crise sanitaire.
Ce nouveau numéro de la publication de l'IReSP présente les enjeux autour de l’antibiorésistance et présente la stratégie déployée à l’échelle nationale pour tenter de lutter contre cette menace au travers du « Programme Prioritaire de Recherche contre l’Antibiorésistance » lancé en 2020.
Les jeunes adultes en situation de sans-abrisme et d'absence de chez-soi présentent des caractéristiques de profil spécifiques. Leur situation résulte d’une succession d’événements de vie négatifs, combinés à des mécanismes d’exclusion sociale. Un travail préventif, une approche sur mesure et des solutions de logement et de prise en charge adéquates sont autant de leviers à mobiliser. Tels sont les principaux résultats d’une étude menée par l’UGent, la KU Leuven et l’UCLouvain.
Face au vieillissement de la population, il est nécessaire de mettre en place des politiques de prévention visant à maintenir les personnes âgées en bonne santé et à favoriser leur autonomie. La consommation d’alcool est un facteur de risque évitable de dégradation de l’état de santé et de perte d’autonomie sur lequel il est possible d’agir par des politiques de santé publique ciblées. Il faut considérer à la fois les effets à long terme, en informant les jeunes des risques pour leur santé future, et les effets délétères à court terme (accident, chute) pour les sujets âgés. Même s’il existe des recommandations de consommation d’alcool émises par Santé publique France, elles s’adressent à la population générale et ne prennent pas en compte les spécificités de la personne âgée, dont la vulnérabilité va dépendre à la fois des consommations actuelles mais aussi de l’histoire d’alcoolisation au cours de la vie. Plusieurs pays ont émis des recommandations s’adressant spécifiquement à cette population, mais les définitions d’unités d’alcool étant variables d’un pays à l’autre, il est très difficile d’appliquer ces recommandations en France. Une politique de santé publique s’adressant spécifiquement à la consommation d’alcool des séniors en France est donc absolument cruciale.