L’OMS établit des stratégies et des plans opérationnels régionaux et nationaux qui visent à aider les pays à combattre et à éliminer la rougeole. Ceux-ci s’appuient sur des cadres de haut niveau, notamment le Programme pour la vaccination à l’horizon 2030 et le Cadre stratégique de lutte contre la rougeole et la rubéole 2021-2030. Ces orientations provisoires sur les Stratégies ciblées et sélectives dans les campagnes de vaccination contre la rougeole et la rubéole s’ajoutent à plusieurs autres documents d’orientation. Elles décrivent plus en détail les méthodes appliquées pour déterminer les groupes d’âge à inclure dans les campagnes de vaccination préventive et d’intervention en cas de flambées de rougeole et de rubéole ; et les aspects opérationnels propres aux stratégies ciblées et sélectives dans le cadre des campagnes de vaccination contre la rougeole et la rubéole. Ces orientations provisoires complètent et élargissent les lignes directrices plus générales sur les campagnes de vaccination contre la rougeole et la rubéole, intitulées Planification et mise en œuvre d’activités de vaccination supplémentaires de haute qualité avec des vaccins injectables : exemple des vaccins contre la rougeole et la rubéole : guide pratique. Ces deux documents doivent être lus en parallèle, à côté d’autres documents relatifs à la planification et à la mise en œuvre de campagnes de vaccination et de vaccination systématique.
Veille documentaire
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Selon les données les plus récentes disponibles, 4,5 milliards de personnes n'étaient pas entièrement couvertes par des services de santé essentiels dans leurs pays en 2021. De même, en 2019, la population totale confrontée à des difficultés financières était estimée à 2 milliards de personnes. Pour intensifier les actions visant à ne laisser personne de côté, le quatorzième programme général de travail de l'OMS, 2025-2028 (GPW 14), s'engage explicitement et fermement en faveur de l'équité. À cet appui, l'OMS a publié un manuel avec des méthodes pour l'identification des obstacles à une couverture efficace des services de santé. Le manuel de 8 modules applique des approches de recherche méthodologiques mixtes pour addresser les obstacles rencontrés par les utilisateurs potentiels et les non-utilisateurs des services de santé. Le manuel facilite la collecte de preuves sur l'interface entre la population et les services. Le public cible principal est le personnel technique des autorités nationales et infranationales chargé de planifier, gérer, surveiller et évaluer les services de santé. Ce manuel cible également: les instituts de recherche et les universités; les organisations/systèmes multilatéraux travaillant au niveau national; les organisations non gouvernementales et de la société civile et les associations de patients. Ce manuel fait partie d'un ensemble plus large d'outils de l'OMS pour soutenir la planification et la programmation axées sur l'équité, les droits et la réactivité au genre par le secteur de la santé.
Cette boîte à outils est un ensemble complet d'outils et de ressources pratiques conçus pour aider les praticiens, les décideurs et les partenaires de la communication sur les risques et de l'engagement communautaire (RCCE) au niveau national à planifier et à mettre en œuvre des activités de préparation et de réponse aux épidémies d'Ebola. Elle fait partie d'une série de boîtes à outils sur la préparation et la réponse à la RCCE pour diverses maladies et domaines d'intervention.
Si l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) n’est pas nouvelle, la percée fulgurante de l’IA générative dans nos vies quotidiennes a porté un nouvel éclairage sur la mobilisation de ces outils dans le pilotage, la conception et la mise en œuvre de l’action publique. Pleine de promesses, mais aussi d’interrogations voire de risques, l’IA est un sujet qui mérite d’être débattu à l’intérieur et à l’extérieur de nos organisations publiques. C’est à ce débat public que souhaite contribuer ce rapport, en analysant ses enjeux et ses effets, dans une approche pluridisciplinaire qui croise les regards de plusieurs spécialistes. Car il est désormais urgent de clarifier notre projet politique par rapport à l’IA, afin que celle-ci soit au service de l’humain, et non l’inverse.
Les activités de soins génèrent une quantité importante de déchets. Ces derniers constituent des déchets d’activités de soins. Ces déchets sont en majorité issus de l’activité des professionnels de santé en établissements de santé, en établissements médico-sociaux, en hospitalisation à domicile ou en cabinet libéral au cours de l’acte de soins. Ils peuvent présenter divers risques (infectieux, chimique et toxique, radioactif) qu’il convient de réduire pour protéger les patients faisant l’objet de soins mais aussi le personnel de soins et les agents en charge de la collecte et du traitement des déchets.
La recherche participative vise à associer à la production de connaissances les personnes directement concernées par celle-ci : personnes en situation de handicap, familles, professionnels de l’accompagnement, associations, etc. Ces dernières années, la recherche participative s’est développée dans le champ du handicap, impliquant différentes disciplines scientifiques. Elle répond autant à des impératifs scientifiques qu’à des enjeux de démocratisation des travaux de recherche, d’auto-détermination ainsi que de diffusion et d’appropriation des connaissances produites. Avec le soutien du Crédit Coopératif, un document a été rédigé. Il propose une présentation succincte des principales questions auxquelles répond la recherche participative, ainsi que les limites actuelles à son développement.
L'Inspection générale des finances (IGF), l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l'Inspection générale de l'administration (IGA) publient une revue des dépenses consacrées à l'hébergement d'urgence dans le cadre du programme 177.
Introduction – En France, la consommation de tabac est la principale cause de mortalité évitable, et elle est associée à de fortes inégalités sociales. Près de deux tiers des fumeurs déclarent avoir envie d’arrêter de fumer, mais peu d’entre eux y parviennent. L’objectif de cet article est d’étudier l’arrêt du tabac sur la période 2016-2019, marquée par une forte baisse du tabagisme. Méthodes – Cette étude repose sur les données du Baromètre de Santé publique France 2021, enquête téléphonique menée sur un échantillon aléatoire de la population résidant en France hexagonale âgée de 18 à 85 ans. L’analyse porte sur les 24 446 répondants dont le statut tabagique est renseigné. Les facteurs associés à l’arrêt du tabac sur la période 2016-2019, par rapport au fait de fumer quotidiennement en 2021, ont été estimés à partir de régressions logistiques. Résultats – En 2021, 23,9% des adultes étaient des ex-fumeurs quotidiens, et 29,8% de ces derniers avaient arrêté de fumer au cours des cinq dernières années, proportions en hausse par rapport à 2010. Chez les hommes comme chez les femmes, l’arrêt du tabac entre 2016 et 2019 était associé à un âge plus avancé, à un niveau de diplôme supérieur au baccalauréat et à l’usage quotidien de cigarette électronique. La probabilité d’avoir arrêté de fumer était plus faible chez les chômeurs, les personnes ayant une situation financière perçue comme difficile, les personnes dépassant les repères de consommation d’alcool à moindre risque et, parmi les femmes, chez celles ayant vécu un épisode dépressif caractérisé dans l’année. Conclusion – Cette étude souligne la persistance des inégalités sociales face à l’arrêt du tabac et la nécessité d’adapter les politiques publiques en conséquence. Par ailleurs, parmi les facteurs associés à l’arrêt du tabac, des travaux complémentaires seraient nécessaires pour mieux comprendre les interactions complexes entre les consommations de tabac, d’alcool et la santé mentale. [Résumé d'éditeur]
Introduction – Malgré les nombreuses mesures anti-tabac mises en place, le tabagisme demeure un enjeu majeur de santé publique en France. La question des normes sociales joue un rôle crucial dans ce contexte. Cette étude analyse des perceptions vis-à-vis du tabagisme chez les 18-75 ans en France hexagonale en 2022, en examinant leur variation selon les caractéristiques sociodémographiques et leur évolution dans le temps. Méthodes – Les données utilisées proviennent de l’enquête téléphonique Baromètre santé – Prévention tabac 2022. L’échantillon, obtenu de manière aléatoire, comptait au total 3 229 individus âgés de 18 à 75 ans vivant en France hexagonale. Pour certaines analyses, les données des baromètres de Santé publique France 2005, 2010 et 2017 ont également été utilisées. Résultats – En 2022, 66,6% des répondants estiment que la société désapprouve le fait de fumer et 52,6% pensent qu’à l’heure actuelle on est moins bien accepté quand on est fumeur. Les perceptions varient selon le statut tabagique et les caractéristiques sociodémographiques. Parmi les fumeurs, 86,3% sont d’accord avec l’affirmation : 'les personnes qui comptent pour vous pensent que vous ne devriez pas fumer'. Les fumeurs qui ont envie d’arrêter se déclarent davantage en accord avec cette perception. Entre 2005 et 2022, les perceptions relatives à la dénormalisation du tabagisme se sont diffusées, même si sur une période plus récente, certains signes semblent indiquer un inversement de tendance : ainsi, en 2022, 27,3% de personnes sont en accord avec l’affirmation 'fumer permet d’être plus à l’aise dans un groupe', contre 21,7% en 2017. Conclusion – Les résultats suggèrent une réduction des normes sociales favorables au tabagisme en France hexagonale, qu’il sera nécessaire de confirmer lors de futures enquêtes. Des disparités sociales persistent. Les campagnes et les interventions de dénormalisation devraient cibler les groupes les plus affectés par le tabagisme. [Résumé d'éditeur]
Cette synthèse s’adresse à tous ceux et celles qui œuvrent en petite enfance, et qui sont impliqués dans les actions de soutien aux familles et au développement de l’enfant. Elle s’appuie sur une recension de seize études scientifiques portant sur l’instabilité résidentielle chez les enfants de moins de 6 ans. Elle examine plus en détail ses effets potentiels sur le développement de l’enfant et sa réussite scolaire. Elle identifie également le rôle joué par certains facteurs associés.
Dans la poursuite du rapport “Éveil à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Donner le pouvoir d’agir”, le Conseil publie une série de fiches pratiques, établies avec de nombreux partenaires, à destination des parents, enseignants, utilisateurs de réseaux sociaux et victimes de haine en ligne.
Le taux de participation de la population cible national standardisé était de 55,8 %, en progression par rapport à 2017 (51,2 %), et en forte progression depuis 2022 (52,3 %), mais toujours inférieur au seuil européen acceptable de 70 %.