Aujourd'hui, des visages connus – artistes, sportifs, influenceurs – partagent publiquement leurs difficultés psychiques. C'est dire le chemin accompli depuis des décennies, quand la figure du fou était reléguée entre les murs des hôpitaux psychiatriques ou dans le secret des familles. Ce dossier de La Santé en action apporte un éclairage sur cette évolution majeure : la santé mentale n'est plus seulement l'absence de troubles psychiques, c'est une notion plus large, qui englobe le bien-être émotionnel, psychologique et social de chacun. Cet état, évolutif, est influencé tout au long de la vie par de multiples facteurs, sociaux, économiques, culturels. Pour améliorer la santé mentale de la population, dont la pandémie de Covid a révélé la dégradation, il est important d'agir en amont sur les déterminants, par des politiques publiques intersectorielles. Le numéro explore les voies possibles pour des transformations collectives, qu'il s'agisse de créer des villes propices au bien-être des citadins, des milieux professionnels où les salariés se réalisent, des écoles où les jeunes se sentent bien et ont envie d'apprendre. Au-delà, des initiatives et des outils existent pour que tout le monde soit en mesure de prendre soin de sa santé mentale, comme de sa santé physique.
Veille documentaire
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Le livre blanc a été conçu de manière participative, grâce à des entretiens et des ateliers menés avec des responsables des accueils dans les services publics, des référents du programme Services Publics+, ainsi que des experts de l’accueil.
Il est constitué de deux volumes. Le premier volume propose une riche collection de bonnes pratiques sur l’amélioration des espaces, allant de la signalétique au respect des normes d’accessibilité, ainsi que les erreurs fréquemment rencontrées, afin d’illustrer les points clés et d’accompagner la réflexion des services publics engagés dans une démarche d’amélioration de leur accueil. Ces bonnes pratiques sont issues d’immersion et de retours de terrain de différentes administrations et des attendus du programme Services Publics+. Ainsi, les bonnes pratiques du programme constituent des attentes d’amélioration incontournables à mettre en œuvre. Le second volume propose des exemples inspirants.
Dans le cadre de la loi du 28 décembre 2015 relative à l’Adaptation de la Société au Vieillissement, chaque département met en œuvre une Commission des Financeurs de la Prévention de la Perte d’Autonomie (CFFPPA). L’objectif est de coordonner les financements autour d’une stratégie commune, en évitant la simple juxtaposition d’actions isolées.
L’ARS Bourgogne Franche-Comté appuie la déclinaison de cette stratégie au sein des EHPAD à travers un appel à projets (AAP) annuel, spécifiquement destiné aux établissements, afin de soutenir des actions de prévention durables, en complément des actions OMEGAH (Objectif Mieux Être Grand Âge en Hébergement, voir ci-dessous).
Dans ce cadre, le Parcours Grand Âge de l’ARS Bourgogne Franche-Comté a conçu des fiches thématiques d’aide à la décision à destination des EHPAD souhaitant s’investir dans cette démarche. Ces outils permettent de mieux comprendre les thématiques ciblées par l’AAP et d’orienter les projets en fonction des besoins des résidents.
Initié en 2022, le plan national d’inspection-contrôle des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) s’est achevé fin 2024. 100 % des EHPAD de Bourgogne Franche-Comté ont fait l’objet d’une inspection sur place ou d’un contrôle sur pièces. Nous mettons à votre disposition documents relatifs aux EHPAD ayant fait l’objet d’au moins une mesure administrative.
Au-delà d'une nécessité sociale et humaine, l'accompagnement de ce public vulnérable est un investissement économique largement rentable pour les finances publiques, selon une étude publiée jeudi 13 novembre 2025 par le collectif Cause majeur ! En croisant des données de la Drees, de l'Insee, de France Travail, de l'Assurance maladie ou des impôts, ce collectif, qui regroupe une trentaine d'associations (Apprentis d'Auteuil, Sos Villages d'enfants ...), s'est basé sur trois parcours de vie :
- un accompagnement jusqu'à 18 ans ;
- un jusqu'à 21 ans ;
- et un jusqu'à 25 ans.
Ses calculs, qui prennent en compte à la fois les dépenses (RSA, hébergement d'urgence...) et les recettes (cotisations sociales, patronales, impôts sur le revenu...) dans chacun des trois scénarios, concluent à un gain net total de 1,8 million d'euros sur l'ensemble de la vie du jeune en cas d'accompagnement jusqu'à 25 ans - soit 21 fois le coût initial de son accompagnement jeune majeur.
Les premières années de la vie, de la grossesse jusqu'à l'âge de cinq ans, sont cruciales pour le développement d'un enfant. Des études scientifiques montrent que cette période a une influence sur la santé future, les résultats scolaires, les relations sociales et la productivité. Pourtant, la santé mentale des jeunes enfants reste négligée dans les politiques, tant en termes d'attention que de financement. Afin d’y remédier, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) a rédigé un avis visant à promouvoir la santé mentale des jeunes enfants.
Ses principales recommandations sont les suivantes :
améliorer les conditions de vie des familles et soutenir activement les parents ;
sensibiliser la population à la parentalité et au développement de l'enfant ;
garantir un accès facile à un soutien, un accompagnement et des soins appropriés ;
former les professionnels à reconnaître les signes d’alerte à un stade précoce.
Le CSS préconise à cet égard une approche intégrée couvrant différentes disciplines et différents secteurs, ancrée dans des réseaux locaux proches des familles et favorisant la continuité des soins.
Qu’est-ce que la sobriété ? En quoi est-elle indispensable ? Comment réaliser un état des lieux de la sobriété dans les politiques publiques de la collectivité ?
Comment élaborer des actions de sobriété ? Quelle est la place de la mise en récit ?
Ce guide méthodologique, résultant du travail mené par l’ADEME, des collectivités pionnières et d’autres acteurs, présente une méthode, des grilles et des outils pour aider à mettre en place des actions de sobriété dans les collectivités.
Ce guide s’adresse prioritairement aux agents de collectivités. Toutefois, tout acteur public ou privé peut trouver dans ce guide des éléments utiles pour engager une démarche de sobriété.
À l’occasion de la Journée mondiale des villes, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle les dirigeantes et les dirigeants nationaux et municipaux à faire des zones urbaines des moteurs de la santé, de l’équité et de la durabilité.
Dans le cadre des activités du Mouvement post-urbain, nous avons souhaité proposer et mettre en débat une ébauche de géographie post-urbaine, qui repose non seulement sur les nombreuses données et projections disponibles, mais également sur les expériences et savoirs échangés et développés au sein du mouvement, qu’il s’agisse de la recherche-action-création, des mondes de l’action territoriale ou encore des collectifs et associations impliquées dans la dite transition. Nous vous proposons donc un document d'analyse illustré et une cartographie des espaces propices à un habiter écologique, autonome et soutenable !
Les démarches ou actions communautaires en santé désignent une pluralité de méthodologies qui associent une ou plusieurs communautés « pour travailler l’objectif commun, par exemple à résoudre une problématique commune, dans une perspective d’action globale et structurelle, pouvant s’étendre à l’ensemble de la société
Être en bonne santé n’est pas qu’une affaire de microbes, car la santé entretient des liens forts avec le lieu où l’on vit. Santé et logement sont bien intimement reliés. Le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté et les témoins du vécu militant en son sein veulent changer la donne. Leurs constats : « le logement est sous baxter. Il est gravement malade ! Et les personnes qui vivent dans le trop peu de tout en subissent en premier lieu les conséquences. »
L’étude du Centre Hubertine Auclert révèle que 43 % des élèves franciliens de 11 à 18 ans ont subi au moins une forme de (cyber)violence de genre au cours de l’année scolaire 2022-2023. Les filles et les jeunes assigné·es LGBT+ sont disproportionnellement touché·es : 48 % des filles déclarent des victimations sexuelles, contre 38 % des garçons. Les outils numériques, loin d’être neutres, amplifient ces violences (viralité, traçabilité, anonymat), tout en brouillant les frontières entre espaces en ligne et hors ligne. L’enquête, menée auprès de 3 828 élèves dans 14 établissements, met en lumière un double standard hétérocisnormatif : les filles subissent davantage de pressions psychologiques et sexuelles, tandis que les garçons sont plus exposés aux violences physiques, souvent pour prouver leur virilité. Les jeunes LGBT+ (assigné·es ou non) cumulent les risques, avec des taux de victimations jusqu’à 2 fois supérieurs à la moyenne.