Cette enquête a été élaborée via un Google Form. Le questionnaire, construit par le Bureau National 2024-2025 de l’ANEPF, a été rédigé autour de quatre grands axes : 1. L’état général de santé mentale des étudiants en pharmacie ; 2.L’environnement de l’étudiant sur sa santé mentale ; 3.La gestion de problématiques de santé mentale au comptoir ; 4.La gestion de problématiques de santé mentale d’autres étudiants.
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.
La DREES diffuse les comptes des hospitalisations en lien avec un geste auto infligé : c’est-à-dire une tentative de suicide ou une automutilation non suicidaire (scarifications, brûlures, coups contre un mur, etc.). Ces comptes proviennent des données du système national de données de santé (SNDS). Ils sont présentés par âge et sexe et couvrent la période 2012-2024. Le code SAS permettant leur extraction du SNDS à partir du portail sécurisé de l’Assurance Maladie accompagne cette diffusion.
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) évalue à mi-parcours la stratégie nationale de santé sexuelle (SNSS) à la demande de la Direction générale de la santé (DGS), avec plusieurs questions évaluatives et émet des préconisations en vue de la préparation de la 3e feuille de route de la SNSS. À l’issue de ses travaux, le HCSP note que la SNSS représente un progrès important vers la coordination de politiques publiques nationales concernant la santé sexuelle. Depuis son lancement, de nombreuses mesures ont été prises, sur le plan des vaccinations, du dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST), de l’accès à la contraception, aux préservatifs, à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), pour la santé sexuelle des personnes en situation de handicap, pour une meilleure coordination régionale en santé sexuelle. Cependant, des marges de progression subsistent, en ce qui concerne l'information des jeunes et de leurs parents, la formation des professionnels qui les accompagnent, le développement et l’appropriation des divers canaux de communication, y compris numériques. Des efforts restent également à produire en matière de recherche vaccinale contre les IST ainsi que concernant la contraception masculine. La caractérisation et la prise en compte des inégalités sociales et territoriales de santé (ISTS) demandent à être renforcées, ainsi que l'accompagnement des personnes en situation de vulnérabilité sanitaire. Le manque d’un dispositif structuré de suivi - évaluation de la SNSS a été constaté, mais cette difficulté est en voie de résolution. Dans ce contexte, les recommandations du HCSP s’inscrivent en appui aux progrès portés par la SNSS et ses feuilles de route, en proposant de les renforcer et de les compléter.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une étude qui rassemble et synthétise de nombreuses données statistiques disponibles sur l’aide sociale à l’enfance (ASE). Elle dresse un portrait des bénéficiaires, un état des lieux des mesures dont ils font l’objet, ainsi que des dépenses départementales associées. Pour la première fois, la DREES y présente une estimation du nombre total de bénéficiaires d’une mesure d’ASE. L’étude analyse également les tendances nationales et les disparités départementales. Elle s’appuie pour cela sur plusieurs sources de données, dont l’enquête Aide sociale réalisée chaque année par la DREES auprès des départements. Cette étude présente aussi les caractéristiques des jeunes accueillis dans les établissements de l’ASE en s’appuyant sur les données issues de l’enquête auprès des établissements et services de la protection de l’enfance (ES-PE).
La participation citoyenne, qui donne une place plus importante à chacun dans l'élaboration des politiques publiques, via des conventions, des consultations sur internet, des ateliers collaboratifs, prend de l'ampleur dans de multiples domaines. Ce numéro de La Santé en action explore les différentes formes de participation en santé, qui permettent d'impliquer davantage les gens dans les décisions qui concernent leur propre bien-être physique et mental, mais aussi celui d'une communauté. Cet engagement présente de nombreux bénéfices, individuels et collectifs : il améliore la qualité des soins, favorise l'autonomie et le pouvoir d'agir des personnes, contribue à réduire les inégalités de santé, etc. Aujourd'hui, les savoirs de l'expérience sont davantage reconnus, des citoyens sont associés à la construction d'enquêtes de santé, ou de messages de prévention. Toutefois, concevoir des politiques de santé non seulement pour les populations mais avec elles exige du temps et des moyens. Et se heurte à une difficulté : comment garantir une participation effective et inclusive ?
Au 24 juin 2025, nous avons identifié six épisodes de transmission autochtone de chikungunya dans l’hexagone (n = 8 cas). Ces épisodes se situent dans des régions déjà affectées par des épisodes de transmission autochtone dans les années précédentes : Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes. Les investigations et mesures de prévention et contrôle sont en cours.
Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sont en France un terreau fertile aux tensions de rôle. Cet article s’intéresse aux causes et aux conséquences des tensions de rôle de leurs personnels. Les résultats de notre étude de cas permettent non seulement d’identifier ces dernières mais aussi de repérer l’articulation de trois formes de tensions décrites dans la littérature. Trois facteurs d’influence les favorisent : la prévalence d’une logique économique dans une structure à visée sociale, l’intensification du travail et l’insuffisance de communication. Les conséquences, quant à elles, portent sur la performance, la santé et les comportements au travail.
Développer les compétences psychosociales est considéré comme un enjeu majeur de santé publique. Dans un contexte de fortes contraintes pour les décideurs et les acteurs de terrain, l’efficacité des actions menées en la matière est primordiale. Cette note apporte un éclairage sur :
les programmes probants et leurs limites,
les données probantes, au croisement de la recherche scientifique, des expertises collectives et des expériences des professionnels et des populations,
les critères de qualité reconnus comme leviers d’efficacité et de pertinence en promotion de la santé.
Ce document s'attache :
- à distinguer les actions déjà réalisées les années antérieures et retracées dans les précédents bilans, des actions réalisées au cours de l'année 2024, voire, pour certaines, engagées sur les premiers mois de l'année 2025 ;
- à préciser et illustrer, chaque fois que possible, la déclinaison effective de ces mesures dans les territoires ;
- à objectiver l'état d'avancement de ces mesures, en termes d'impact et de process, par des indicateurs, lorsqu'ils sont disponibles.
L’approche Une Seule Santé, ou « One Health », entre dans les politiques locales à la faveur des transitions à conduire. 3 webinaires pour comprendre le concept et voir pourquoi et comment les collectivités doivent y contribuer et peuvent y trouver un levier d’action et de mobilisation. Du concept scientifique à l’opérationnalisation par et pour les collectivités, via des objets tels que les aménagements, la renaturation ou l’alimentation.
En 2021, les personnes de 60 ans ou plus représentent un quart de la population du Grand Besançon. Le nombre de seniors a fortement augmenté en 20 ans. Ce vieillissement va se poursuivre. En particulier, le nombre de personnes de 85 ans ou plus pourrait être multiplié par quatre entre 1999 et 2040. À ces âges, la perte d’autonomie s’accroît, la vie en couple devient minoritaire et l’entrée en institution devient plus fréquente. Dans le Grand Besançon, 17 % des personnes de 85 ans ou plus résident en institution. L’adaptation des logements représente un enjeu pour les seniors, qui déménagent peu. Après le départ des enfants ou la perte du conjoint, leurs domiciles ne sont plus forcément adaptés, de par leur grande taille notamment. Généralement moins exposées à la précarité que l’ensemble des ménages, certaines personnes âgées cumulent toutefois des facteurs de fragilités, comme les femmes seules de 85 ans ou plus.