Les inégalités sociales de santé se définissent comme des différences systématiques, socialement construites, évitables et injustes. Elles sont observées entre des groupes sociaux et sont la conséquence d'une inégalité de distribution de multiples déterminants. La caractérisation et la compréhension de leurs effets au sein des territoires permet d'éclairer la décision et de proposer des outils et des actions qui contribueraient à réduire ces inégalités. Au regard des spécificités des territoires (régions, départements, communautés de communes et d'agglomérations, communes, quartiers, etc.), les méthodes développées par les ORS se sont adaptées pour accompagner des politiques locales amenées à répondre à des enjeux de plus en plus complexes et transversaux visant une approche holistique de la santé. Ainsi, les diagnostics locaux produits par les ORS se sont enrichis d'indicateurs nécessitant des expertises de plus en plus pointues, et également d'apports plus qualitatifs permettant d'accompagner au mieux les décideurs. La mise à disposition d'indicateurs robustes et l'expertise en santé publique, au plus près des besoins territoriaux, sont ainsi devenues des missions clés des ORS et de leur Fédération afin de répondre aux besoins des acteurs.
Veille documentaire
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La Défenseure des droits rend public un recueil intitulé « Faire respecter mes droits en prison ». Liens familiaux, santé, travail, sanctions disciplinaires, relations avec la justice… le recueil explique, dans un langage clair et accessible, ce que dit le droit et comment le Défenseur des droits peut intervenir. Les situations particulières des personnes détenues les plus vulnérables font également l’objet de fiches dédiées : les problèmes liés à la pauvreté, les difficultés des personnes étrangères, les conditions de détention pour les personnes en situation de handicap ou âgées, les femmes et les mères, la scolarité et les activités des mineurs. Ce guide, qui sera remis à l’ensemble des établissements pénitentiaires de France et mis à disposition des détenus dans les bibliothèques, s’inscrit dans la continuité des travaux menés par le Défenseur des droits. Pour l’année 2023, l’institution comptabilise 7 878 dossiers traités par les 150 délégués présents dans les établissements pénitentiaires, 8 124 appels reçus sur le numéro gratuit géré par le Défenseur des droits (le 3141), et 1 026 réclamations traitées par ses juristes.
Au travail, se laver régulièrement les mains est un geste d’hygiène simple mais indispensable pour limiter la transmission de certaines maladies infectieuses. L’INRS propose de nombreux outils pour sensibiliser les salariés à l’importance d’une bonne hygiène des mains.
Selon l'indicateur retenu, la consommation d'antibiotiques dans le secteur de ville a légèrement diminué ou s'est stabilisée en 2023 par rapport à 2022. Exprimée en nombre de doses définies journalières (DDJ) pour 1 000 habitants et par jour, la consommation s'est établie en 2023 à 20,9 DDJ/1 000 habitants/j, soit une baisse de 3,3 % par rapport à 2022. Exprimée en nombre de prescriptions pour 1 000 habitants et par an, la consommation s'est stabilisée en 2023 à 820,6 prescriptions/1 000 habitants/an, soit une baisse de 0,2 % par rapport à 2022. Dans les Ehpad sans pharmacie à usage intérieur (PUI), la consommation s'est établie à 39,3 DDJ/1 000 journées d'hébergement (Jheb) en 2023 (-2,9 % par rapport à 2022). En revanche, les prescriptions d'antibiotiques ont progressé de 2,0 % par rapport à 2022 et se sont fixées à 4,1 prescriptions/1 000 Jheb en 2023.
Les données scientifiques montrent un impact fort de l’activité physique sur la santé et le bien-être. Afin de développer des actions de promotion de l’activité physique à l’échelle locale, les représentations des différents acteurs doivent être prises en compte. Cette étude avait pour but de recueillir le point de vue des acteurs du territoire de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) du Haut-Doubs Forestier, pour définir les caractéristiques d’une stratégie de promotion communautaire.
Cette publication s’inscrit dans la dynamique de développement et d’accompagnement de ce mode de prise en charge visée par la loi du 7 février 2022. La synthèse transversale rend notamment compte de la diversité des accueils par un proche selon les circonstances individuelles. Elle explore aussi les défis rencontrés par les proches accueillants et l’impact de ces prises en charge sur la trajectoire à long terme des enfants. Elle souligne enfin la nécessité d’un soutien adapté aux besoins des familles, mettant ainsi en évidence les enjeux en termes de politique publique.
Il s’agit d’une approche globale et coordonnée , élaborée par l’OMS, des soins primaires, visant à prévenir, ralentir ou inverser la diminution des capacités fonctionnelles. Ces capacités sont définies comme l’interaction entre les capacités intrinsèques (c’est-à-dire les capacités mentales, physiques et psychosociales nécessaires pour fonctionner au quotidien) et les caractéristiques de l’environnement (comme le domicile, le logement, et les relations sociales au sens large). Ce programme de prévention de la dépendance commence par une surveillance régulière (dépistage) des six fonctions essentielles pour un vieillissement en bonne santé, jusqu’à leur mise en œuvre et au suivi d’un plan de prévention personnalisé en 5 étapes.
La boîte à outils Mobiscol sur la participation des jeunes dans les projets de mobilités actives est un document méthodologique et une base de données présentant et
capitalisant des outils, méthodes et retours d’expériences, permettant de faire participer les jeunes dans des projets d’écomobilité scolaire. Cette boîte à outils est alimentée par Mobiscol et tous les acteurs de la dynamique, elle a ainsi vocation à évoluer et à intégrer de nouveaux outils et retours d’expériences au fil du temps.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie un nouveau dossier : « L’aide sociale départementale ». Il s’appuie principalement sur les résultats de l’enquête annuelle Aide sociale de la DREES menée auprès des départements. Ce dossier s’intéresse aux tendances nationales récentes, jusqu’en 2022 ainsi qu’au cours des vingt dernières années, concernant à la fois les bénéficiaires, les personnels et les dépenses associées. Les disparités départementales en matière d’aide sociale sont également présentées.
Ce guide se veut être un outil destiné à apporter une aide complémentaire aux personnes présentant des troubles psychiques, mais aussi être un appui pour les clubs/salles de sports et un levier de réflexion pour les professionnels de santé. Il décrit un certain nombre de conseils concernant les bienfaits de l’activité physique et/ou sportive à l’appui des 10 ans d’existence de l’association « Dansons comme des Fous ! ».
Comment comprendre les chiffres des grossesses à l’adolescence. Et cela, malgré la prévention et l’information de plus en plus accessible en matière de vie affective et sexuelle et l’accès à la contraception. Souffrances existentielles, transgression d’interdits, signe de passage à l’âge adulte, désir de maternité ou désir d’enfant, répétitions transgénérationnelles, … chaque grossesse à l’adolescence témoigne d’enjeux complexes. De plus, les familles dont sont issues ces adolescents sont souvent caractérisées par une fragilité des places et de différence des générations.
Ce rapport, qui restitue les résultats du volet qualitatif de l’enquête EPSYLON (épidémiologie psychiatrique longitudinale en prison), propose une analyse sociologique des effets de l’entrée en prison sur la santé mentale des personnes détenues. Reposant sur une démarche longitudinale, elle s’appuie pour l’essentiel sur des observations et des entretiens répétés conduits auprès de 26 personnes incarcérées dans trois maisons d’arrêt sélectionnées pour leurs disparités. L’enquête a été conduite dès leur entrée en prison et jusqu’au terme des trois premiers mois passés en détention, afin d’analyser ce qui se jouait durant ce laps de temps. La santé mentale telle qu’elle est envisagée dans cette enquête dépasse la stricte question des troubles psychiques et de la maladie : elle inclut tout ce qui, en prison, produit la souffrance ou l’atténue. Cette approche offre un éclairage complémentaire à la perspective épidémiologique adoptée par le volet quantitatif de l’enquête Epsylon. Si elle n’établit ni diagnostics ni prévalence de troubles psychiques, elle permet de relever à une échelle fine le poids des contextes d’enfermements dans la production de la souffrance, les différents leviers susceptibles d’être mobilisés par les personnes détenues pour s’y soustraire partiellement, et les représentations qu’elles émettent à l’égard de leur santé et des soignants.