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CREDOC

La précarité alimentaire est un phénomène complexe qui se rapporte à la difficulté ou l'empêchement d'accès à une alimentation sûre, diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante. Nous proposons d’utiliser la notion d'insuffisance alimentaire pour approcher ce phénomène, à travers ses deux facettes : les personnes en insuffisance alimentaire quantitative (que l’on qualifie de précaires sur le plan alimentaire), et celles pour qui l'accès à la nourriture est suffisante, mais ne correspond pas toujours aux aliments qu'elles souhaiteraient pouvoir consommer. Cet indicateur d'insuffisance alimentaire présente une relative stabilité avant 2021. Entre 2021 et 2023, la part des ménages en insuffisance alimentaire ou ayant accès à une alimentation suffisante mais pas toujours choisie augmente, entrainant de ce fait une baisse de la part de ménages ayant toujours accès aux aliments souhaités. En avril 2023, 10 % des ménages déclarent être en insuffisance alimentaire et 51 % déclarent avoir accès à une nourriture suffisante, mais qui ne correspond pas toujours aux aliments qu'ils souhaiteraient pouvoir consommer. La catégorie socio-professionnelle ou le niveau de diplôme du responsable des courses ou la composition du ménage expliquent l’insuffisance alimentaire. Les femmes sont plus à risque d’avoir accès à une alimentation suffisante mais qui ne correspond pas toujours aux aliments souhaités, ce n’est pas le cas pour le risque d’être en précarité alimentaire. Les disparités de profil socio-démographique concernant la précarité alimentaire s'accentuent entre 2021 et 2023, tandis que l'impossibilité de toujours avoir accès aux aliments souhaités se généralise.

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SANTE PUBLIQUE FRANCE

Les niveaux d'activité physique (AP) de la population française sont encore faibles, notamment chez les femmes et les enfants et rendent compte de plusieurs inégalités sociales et territoriales de santé : Seulement 33 % des filles et 51 % des garçons de 6 à 17 ans atteignent les recommandations d'AP. Ces pourcentages varient selon le sexe, l'âge et le niveau de diplôme de l'adulte de référence du ménage : – les filles sont physiquement moins actives que les garçons ; – les enfants les plus jeunes (6-10 ans) sont les plus actifs ; – le niveau d'AP des enfants diminue après l'âge de 10 ans (correspondant à l'entrée au collège) ; – la proportion d'enfants physiquement actifs (atteignant les recommandations d'AP) est plus faible au sein des ménages les moins diplômés. 53 % des femmes et 71 % des hommes de 18-74 ans atteignent les recommandations d'AP avec de nombreuses disparités sociodémographiques et territoriales : – contrairement aux hommes, la proportion de femmes physiquement actives (atteignant les recommandations d'AP aérobiques) a diminué entre 2006 et 2016 ; – la proportion de femmes physiquement actives est ainsi inférieure à celle des hommes quels que soient l'âge ou le niveau de diplôme ; – la proportion d'hommes et de femmes physiquement actifs est plus faible chez les personnes les moins diplômées. Les comportements sédentaires sont fréquents : 8 enfants sur 10 passent 2 heures et plus par jour devant un écran ; – le temps quotidien passé devant les écrans est plus important chez les enfants issus des ménages les moins diplômés ; – le temps quotidien passé par les enfants devant les écrans a augmenté de plus d'une heure entre 2006 et 2016. 8 adultes sur 10 déclarent un temps d'écran de loisirs supérieur à 3 heures par jour et plus de 20 % passent plus de 7 heures assis par jour : – la sédentarité touche davantage les adultes les plus jeunes (18-39 ans) et les adultes résidant dans les agglomérations à forte densité ; – la durée quotidienne passée devant un écran dans le cadre des loisirs est supérieure chez les adultes les moins diplômés.

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SENAT.FR

Annoncé en février 2020 par le comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 dans le cadre de son programme « héritage », le dispositif des 30 minutes d’activité physique quotidienne (APQ) vise initialement à lutter contre la sédentarité des enfants. S’adressant dans un premier temps à des écoles volontaires, il a été généralisé à l’ensemble des écoles primaires à la rentrée 2022. Deux ans après celle-ci, la commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport a souhaité évaluer la mise en œuvre territoriale de
ce dispositif.

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STRATEGIE.GOUV.FR

En période récente, lors de la crise de la Covid 19 puis de la discussion de la réforme des retraites de 2023, des tensions intergénérationnelles ont surgi. Les observateurs les ont moins interprétées comme porteuse du risque d’une « guerre » que d’une « scission » des générations. Dans ce contexte, et dans le cadre de ses missions, le Conseil de l’âge du HCFEA a souhaité lancer une enquête sur la perception de la vieillesse, du vieillissement de la population, des personnes âgées et de l’âgisme en France. Réalisée par Harris Interactive en juin 2024 auprès d’un échantillon représentation de la population française, elle vient combler le manque d’un baromètre global sur ces questions.

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ARS ILE-DE-FRANCE

La santé des jeunes et des adolescents est l’une des préoccupations les plus partagées : c’est une inquiétude pour ceux qui mènent les actions de santé publique ; pour ceux, enseignants, éducateurs, animateurs, qui s’occupent quotidiennement d’eux ; pour leurs familles très souvent, interrogatives, inquiètes, parfois désemparées. Et surtout, lorsqu’on prend le temps de les écouter, une inquiétude pour les jeunes eux-mêmes. En Île-de-France, nous avons construit, collectivement, un réseau de réponses : la santé en milieu scolaire ou universitaire, les centres de santé sexuelle, les consultations jeunes consommateurs, de très nombreuses associations ou lignes d’écoute, les Missions Locales, certaines collectivités locales, agissent, discrètement mais de façon efficace, et cela malgré toutes les difficultés qu’on connaît. Ce numéro présente notamment les Maisons des Adolescents. Il s’agit de ressources importantes, accessibles à toutes et tous, qui peuvent nous orienter, nous aider à agir nous-mêmes. Prenez le temps de les découvrir, çà en vaut la peine…

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REGION BFC

Face au handicap, la région a mis en œuvre cette feuille de route, afin que les enjeux liés aux handicaps soient intégrés à l‘ensemble de ses politiques régionales. Elle prévoit notamment d’intégrer les enjeux du handicap auditif dans différents domaines : formation, transports, emploi, culture, sport, santé, tourisme, logement, aménagement du territoire, etc.

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OBSERVATOIRE NATIONAL DU RESEAU DES MISSIONS LCOALES

Produire des connaissances, valoriser les expérimentations, innover, contribuer aux politiques publiques de jeunesse et accompagner les jeunes de façon toujours plus exigeante et adaptée sont les aspirations partagées sur la conception de cet observatoire

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SENTIWEB.FR

Les accidents de la vie courante regroupent les accidents domestiques, de sports et de loisirs, ceux qui surviennent à l’école et lors de tout autre moment de la vie privée. Ils sont la première cause de décès chez les enfants de 1 à 4 ans, et la deuxième cause de décès chez les 5 à 14 ans. La plupart de ces accidents étant évitables, il est essentiel de disposer de données détaillées et actualisées sur leurs caractéristiques afin de mieux cibler les actions de prévention. A cette fin, la Direction générale de la santé a diligenté une étude – l’étude AVICOU – auprès des équipes Inserm et Sorbonne Université du réseau Sentinelles.

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ORS ARA

Le programme A fond les CPS ! vise particulièrement la prévention de l’entrée dans le tabagisme, sachant que le renforcement des CPS constitue un levier plus global d’épanouissement et d’évitement des conduites à risques. L'évaluation a été réalisée par entretiens collectifs et individuels semi-directifs d’une durée variant de 1 à 2h. Soixante-treize professionnels ont été interviewés au fil des trois années scolaires (2020 à 2023) dont une majorité d’enseignants de primaire et de 6ème sur cinq territoires aux caractéristiques différentes : Montluçon (03), Saint-Dier d’Auvergne (63), Sainte-Florine (43), Givors (69), Valserhône (01). Il ressort de cette évaluation que le programme atteint plusieurs de ses objectifs, aussi bien pour les élèves (y compris ceux qui ne sont pas en réussite scolaire) que pour les enseignants. On observe particulièrement un changement de regard des enseignants sur leurs élèves et de ce fait, un dialogue avec ces derniers qui s’en trouve facilité. Il apparait également que les élèves peuvent mieux conscientiser et verbaliser leurs émotions et parfois même améliorer leur confiance en eux. Du fait de ces changements liés à la réalisation du programme, le climat de classe peut s’en trouver globalement amélioré, pour tout le reste de l’année scolaire.

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LES BASES.ANCT.GOUV.FR

Cette étude présente un état des lieux des usages, des difficultés et des opportunités numériques déclarées par les personnes en situation de handicap intellectuel et/ou cognitif et leurs accompagnants, ainsi que des recommandations d'actions. Elle est la première étape d’un projet porté par la Croix-Rouge française et Emmaüs Connect et soutenu par l’ANCT et l’Agefiph.

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INTERNATIONAL JOURNAL OF ENVIRONNEMENTAL RESEARCH AND PUBLIC HEALTH 2024 ; 21(9) : 1240

L'évaluation de l'impact sur la santé (HIA) est une approche prospective qui vise à identifier les conséquences potentielles des politiques ou des projets sur la santé afin de proposer des mesures visant à les rendre plus saines. Initiée à la fin des années 90, l'approche est apparue il y a plus de dix ans en France. Toutefois, l'évaluation de l'efficacité de l'évaluation de l'impact sur l'environnement reste rarement pratiquée et son contexte théorique devrait être approfondi. L'objectif de cet article est de susciter un débat sur la manière d'évaluer l'efficacité de l'AIH et de contribuer à son outil méthodologique, en s'appuyant sur une expérience d'évaluation de multiples études d'impact sur l'environnement français. Nos travaux sont fondés sur une approche itérative entre une analyse de la littérature d'évaluation et un examen critique d'une évaluation de l'évaluation de l'impact sur l'environnement. Nous avons d'abord réalisé l'évaluation de trois EAI en 2017-2018, combinant une approche normative et une recherche qualitative afin d'explorer chaque EAI en tant que phénomène dans son propre contexte. Deux ans plus tard, nous avons mené une expertise auto-évaluée sur cette évaluation, étayée par une analyse de la littérature dans le domaine de l'évaluation des politiques publiques, afin d'affiner le cadre théorique d'évaluation de l'efficacité de l'EIS et, à terme, d'améliorer la pratique professionnelle par les évaluateurs. Ces travaux ont conduit à la production d'un modèle logique qui identifie, par trois dimensions (contexte, mise en œuvre et gouvernance), les multiples voies que l'AIH peut prendre pour apporter le changement. Il vise également à montrer l'interdépendance de ces voies vers le changement et aide à identifier les principaux moteurs et mécanismes du succès de l'AIH. À cet égard, il complète les modèles existants d'évaluation de l'évaluation de l'impact sur l'environnement, car il peut servir à la fois de cadre générique pour évaluer l'efficacité de l'évaluation de l'efficacité de l'évaluation et de l'impact sur l'environnement et de l'environnement en tant qu'instrument de suivi de la mise en œuvre de l'AIH.

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HCSP.FR

Les bénéfices de l’allaitement maternel sur la santé de l’enfant et de sa mère sont démontrés. Les femmes enceintes et allaitantes, comme la population générale, sont exposées à des contaminants environnementaux plus ou moins persistants qui peuvent être transmis au fœtus pendant la grossesse et se retrouver aussi dans le lait maternel. Mais les laits artificiels et l’eau de reconstitution ne sont pas exempts de contaminants chimiques. En France, où le taux d’allaitement est un des plus faibles d’Europe, les freins à l’allaitement maternel sont nombreux : historique de non-allaitement, injonctions contradictoires, lobbying des industries du lait artificiel, liens d’intérêts, congé maternité trop court, difficultés à la reprise du travail, manque de soutien. Dans ce contexte, le HCSP recommande la mise en œuvre d’une politique ambitieuse, cohérente et intégrée, prenant en compte les inégalités sociales, et protégeant les femmes qui souhaitent allaiter.