Chacun a le sentiment de connaître les bons gestes pour se protéger des vagues de chaleur. Or, les études montrent que les recommandations des pouvoirs publics ne sont que partiellement comprises et appliquées. De même, le risque perçu pour sa propre santé est souvent minimisé, voire ignoré. C'est pourquoi le dispositif d'adaptation aux fortes chaleurs, qui complète le dispositif de prévention canicule, axe ses messages sur les notions de bien-être et de confort qui parlent à tous. Le mini-site Internet vivre‑avec-la-chaleur.fr propose des articles et des vidéos pédagogiques rassemblant des conseils pratiques. Dans un premier temps, les contenus mis en ligne visent les personnes qui souffrent dans leur logement quand le thermomètre grimpe, ainsi que les sportifs.
Veille documentaire
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En 2023, neuf sites de transmission autochtone de la dengue ont été identifiés en France métropolitaine, donnant lieu à un total de 45 infections de dengue. Trois cas ont été détectés dans l'agglomération parisienne (Île-de-France, Limeil-Brévannes) en septembre 2023. Du 1er janvier au 19 avril 2024, 1 679 cas importés de dengue ont été signalés en France (13 fois plus qu'en 2023 sur la même période) par l'agence sanitaire Santé Publique France, avec plus de 82% des cas revenant des Antilles françaises où une épidémie sévit depuis mi-2023 [2]. En prévision des Jeux olympiques, qui se dérouleront à Paris à partir du 26 juillet 2024 et rassembleront des personnes de nombreuses nations à travers le monde, nous avons estimé la compétence vectorielle d'Aedes albopictus du département 92 (appelé ici Aedes albopictus 92) pour cinq arbovirus, le chikungunya (CHIKV), la dengue (DENV), l'Usutu (USUV), le West Nile (WNV) et le Zika (ZIKV).
Le Programme national nutrition santé (PNNS) a pour objectif d’améliorer l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur la nutrition qui englobe les questions relatives à l’alimentation et à l’activité physique. L’axe 4 du PNNS vise à impulser une dynamique territoriale par la promotion et la facilitation des initiatives locales pour des environnements plus favorables à la santé. Les collectivités, entreprises et établissements peuvent mettre en place un programme d’actions et formaliser leur engagement par la signature d’une charte « Ville, Département, Entreprise ou Établissement Actif PNNS.
En Bourgogne-Franche-Comté, le réseau des acteurs du PNNS est animé par Promotion Santé BFC. Il s’inscrit dans la mise en œuvre du Projet Régional de Santé (PRS).
Combien d'acteurs se sont engagés dans la dynamique du réseau PNNS ? Quelles actions ont été mises en oeuvre sur les territoires ? Quels sont les besoins et perspectives du réseau PNNS Bourgogne-Franche-Comté en 2024 ?
La publication « Les Cuisines de quartier – Pour préparer ensemble de bons petits plats faits maison ? » s’articule autour des questions suivantes : Est-ce que cuisiner ensemble peut aider à manger mieux et/ou permettre de lever les freins qui entravent l’accès à une meilleure alimentation ? Comment permettre à toutes et tous d’accéder à une alimentation qui soit durable et de qualité ? Comment en arrive-t-on à vouloir cuisiner avec d’autres ? Qu’en disent ceux qui en font l’expérience ? Comment avoir des assiettes saines et savoureuses ? Comment concilier l’envie de cuisiner ensemble et l’envie d’une alimentation durable ? Comment faire pour réduire les difficultés éventuelles ?
Les stratégies encourageant les adolescents à modifier leur alimentation ou leur niveau d'activité (ou les deux), afin d'éviter qu'ils ne développent un surpoids ou une obésité, n'ont pas ou très peu d'incidence sur leur indice de masse corporelle (IMC ; une estimation de la masse graisseuse en fonction de la taille et du poids).
- Les stratégies visant à modifier les niveaux d'activité, ou à la fois les niveaux d'activité et l'alimentation, des enfants afin de les empêcher de développer un surpoids ou une obésité pourraient être efficaces pour réduire légèrement l'indice de masse corporelle (IMC) chez les enfants âgés de 5 à 11 ans.
Ce guide est destiné à tous les acteurs de l’ingénierie territoriale ressentant le besoin de méthode pour concevoir et conduire leur politique alimentaire locale/leur PAT de façon plus collective et participative. Il s’adresse à la fois aux élus.es et aux agents des collectivités territoriales, mais également aux collectifs d’acteurs locaux.
Pass'Santé Jeunes (PSJ), lancé en 2013, intervient en prévention des comportements à risque chez les jeunes de Bourgogne-Franche-Comté, en France. Le programme, soutenu par l'Agence Régionale de Santé et Promotion Santé Bourgogne-Franche-Comté, associe des ressources numériques à des partenariats locaux pour promouvoir des choix sains chez les jeunes. Cet article examine l'approche globale de promotion de la santé de PSJ, dans le but d'identifier les stratégies clés de déploiement qui pourraient servir de modèle à d'autres régions ou organisations de promotion de la santé.
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
La fédération française de gymnastique a développé un programme spécifique de sport-santé nommé gym+. Nous analysons sa mise en place et les difficultés de son déploiement dans l’univers concurrentiel du sport-santé. Il répond à un double enjeu : satisfaire les injonctions de santé publique mais aussi rechercher des financements supplémentaires. Des difficultés de nature culturelle, structurelle et organisationnelle sont observées à plusieurs niveaux.
Améliorer notre mode de vie peut-il ralentir le développement de la démence et sa principale cause, la maladie d’Alzheimer ? Cette question est au cœur de nombreux travaux de recherche et notamment ceux menés par des scientifiques de l’Inserm et de l’université de Bordeaux au sein du Bordeaux Population Health Research center. Dans une étude récente menée par l’épidémiologiste Jeanne Neuffer, l’équipe de la chercheuse Inserm Cecilia Samieri a montré qu’adopter un mode de vie plus sain peut retarder l’apparition de la démence[1] et ralentir le déclin cognitif, même chez les personnes présentant un risque génétique élevé pour la maladie d’Alzheimer. Les résultats de cette étude ont fait l’objet d’une publication scientifique parue dans la revue Alzheimer’s & Dementia.
Dans le prolongement de ses travaux sur les repères alimentaires du Programme National Nutrition Santé (PNNS), l’Anses a souhaité approfondir les effets sur la santé de la répartition des prises alimentaires au cours de la journée. En parallèle, elle s’est également penchée sur les risques associés à l’absence de petit déjeuner chez les enfants.
Plutôt que de cartographier ce qu'on appelle l'indice de vieillissement, rapport entre les plus de 65 ans et les moins de 20 ans, nous proposons de croiser un indice de jeunesse, rapport entre la population jeune (15-29 ans) et la population adulte (les 30-59 ans), et un indice de vieillesse, rapport entre les plus de 60 ans et cette même population adulte. Ceci permet notamment d'identifier des territoires où la part des jeunes et celle des vieux sont toutes deux faibles, en blanc sur la carte, ou ceux, plus rares, où elles sont toutes deux élevées (7 intercommunalités seulement en France hexagonale, dont 3 en Nouvelle-Aquitaine), en gris-noir, situations que ne permet pas d'identifier l'indice de vieillissement (croiser deux indicateurs vaut souvent mieux que de réduire ces deux indicateurs à un seul).