L’approche « Une seule santé » repose sur le constat que la santé de l’être humain est intrinsèquement liée à celles des animaux, des plantes et de l’environnement au sens large. «Il n’y a pas de santé humaine possible sans santé des écosystèmes ». Au départ d’une série de cartes, cet outil invite à mettre en évidence les liens entre santé humaine et santé environnementale et les actions permettant d’atteindre des co-bénéfices santé-environnement, avec un regard sur les inégalités sociales de santé.
Veille documentaire - Santé environnement
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Le guide pratique à l’intention des élus locaux a pour objectif de les aider à mettre en avant les aspects positifs d’un projet, nouveaux ou de réhabilitation, et leur fournir les éléments de langage et de méthode afin de mieux communiquer et plus efficacement sur les opérations programmées. L’idée est de leur donner des « argument politiques » pour continuer à porter des projets. Présenté sous la forme de questions/réponses, ce guide pratique est assorti de retours d’expérience d’élus locaux et de focus métiers réalisés par des professionnels (aménagement, promotion immobilière, architecture, urbanisme) ainsi que de fiches techniques.
Le virus du Nil occidental, que l’on appelle West Nile a été détecté la première fois en 2022 en Gironde alors qu’il ne dépassait pas jusqu’à présent les contours du pourtour méditerranéen. L’émergence de ce virus, a fait naitre un réseau « One Health » d’acteurs locaux de santé publique humaine et animale, privés et publics, afin d’anticiper les saisons de circulation à venir. Explications avec Clément Bigeard, vétérinaire, doctorant à l’Université de Bordeaux.
La participation du public aux décisions impactant l'environnement est définie, entre autres, par l'article 7 de la Charte de l'environnement intégrée à la Constitution en 2005. Elle renvoie à un ensemble procédures (débat public, concertation préalable, enquête publique, etc.), obligatoires ou facultatives, et porte sur des projets (ex : construction d'une autoroute) ou sur des documents de planification (plans, schémas, programmes, etc.), élaborés par l'État ou les collectivités territoriales. En impliquant le public au sens large, elle vise à améliorer la qualité des décisions et à en renforcer l'acceptation. Pourtant, comme l'illustrent, d’une part, la faible participation aux enquêtes publiques et, d’autre part, les récentes modifications législatives et réglementaires tendant à la réduire au nom de la simplification et de l'accélération de la mise en œuvre des projets, elle n’est pas assez utilisée. Dans ce rapport, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) formule 24 préconisations afin de renouveler la participation du public aux décisions impactant l'environnement.
Ce séminaire propose trois études autour de la thématique de la déprescription, dans l’objectif d’identifier un certain nombre d’interventions efficaces et de discuter des barrières et des leviers potentiels à leur mise en œuvre en France.
Les membres du comité de projet « Agir pour la santé du vivant en BFC » se sont rejoints à Besançon le 19 juin dernier. Au programme de cette journée trimestrielle destinée à développer le réseau des acteurs de la santé-environnement : une balade sensible dans Planoise, l’un des quartiers prioritaires de la métropole de Besançon. Au cours d’une déambulation, les participants ont pu découvrir différentes facettes de ce quartier (ambiance, lien social, offre alimentaire, offre de services et de soins…), contées par un acteur du tissu associatif local très investi.
Un groupe d’experts européens a publié des recommandations pour favoriser une utilisation durable des médicaments et réduire les risques que leur mésusage fait courir à l’être humain comme à l’environnement. La France est déjà engagée dans cette voie et l’ANSM contribue directement à plusieurs des actions que le rapport recommande.
Après un abécédaire de la renaturation en octobre dernier, la Fédération nationale des agences d'urbanisme (Fnau) a publié cet été des recommandations méthodologiques pour donner des clés aux collectivités dans la mise en œuvre de politiques de renaturation ambitieuses et cohérentes. À tout le moins quelques retours d'expériences, assurément utiles pour passer de la théorie à la pratique.
Cette première édition du rapport annuel se structure en trois parties. La première rappelle le cadre dans lequel se déploient les politiques de transition écologique (engagements internationaux, lois et stratégies nationales) ainsi que les résultats constatés en France au regard des objectifs fixés par les différentes stratégies participant de la transition écologique. Une deuxième partie s’attache aux leviers d’action en faveur de la transition écologique. Elle analyse leur gouvernance et leur évolution récente en faveur d’une démarche de « planification écologique », ainsi que l’articulation entre les actions de l’État et es collectivités territoriales. Enfin, elle montre la diversité des outils mobilisables, qu’ils soient budgétaires, fiscaux ou réglementaires, esquissant une analyse de leurs atouts et limites. La troisième partie porte sur les financements de la transition écologique, en rappelant les estimations sur les investissements déjà réalisés et en pointant les lacunes méthodologiques à pallier pour mieux connaître les besoins à venir.
L’Observatoire régional de la santé d’Île-de-France, dont la mission principale est d’informer sur l’état de santé de la population francilienne et ses déterminants, a conduit ce travail en s’appuyant sur les concepts et méthodes utilisés en santé publique humaine, et, en particulier, sur les méthodologies mises en œuvre depuis quelques années, dans le champ large dit de « la santé dans toutes les politiques » elle que définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En adoptant le concept « une seule santé », l’ORS Île-de-France reconnait la nécessité d’une approche moins anthropocentrée pour mieux identifier et connaitre les déterminants de la santé et, en particulier, les boucles de rétroaction engendrées par les dommages causés par l’être humain à la nature et aux écosystèmes. Il souligne également le besoin de s’entourer d’expertises complémentaires aux siennes pour aborder ces enjeux.
Une étude transversale a été réalisée auprès des pratiquants adultes de deux sociétés de tir sportif, avec pour objectif d’évaluer leur exposition au plomb. Ces personnes ont été invitées à se faire prescrire une plombémie et à compléter un questionnaire individuel en ligne, afin de recueillir le(s) résultat(s) de plombémie, leur pratique du tir et d’autres possibles expositions au plomb.
Le dispositif COMODEIS en Nouvelle-Aquitaine, unique en France, vise à accompagner les EIS (Evaluation Impact Santé). Il a été reconduit dans le cadre du PRSE 4 avec de nouvelles orientations : il s’agit désormais d’impulser des EIS dans les établissements scolaires et d’adapter au mieux les projets de construction ou rénovation d’école aux enjeux sanitaires, sociaux et environnementaux d’aujourd’hui … Explication avec Sébastien Lodeiro, coordinateur du dispositif COMODEIS au sein de Promotion Santé Nouvelle-Aquitaine.