Cinq ans après l'irruption de la pandémie de Covid-19, ce numéro de La Santé en action vient éclairer les inégalités sociales et territoriales de santé à la lumière des travaux publiés sur la crise sanitaire. Cette période, et notamment les confinements, a accentué les inégalités de conditions de vie et de travail entre les catégories sociales, les territoires, les femmes et les hommes, les classes d'âges. Des initiatives prises par des acteurs de terrain, pour dépister et vacciner, ont montré l'importance des démarches d'aller vers les publics vulnérables, les plus éloignés du système de santé. Cela fait partie des enseignements de cette crise sans précédent qui invitent à mener des politiques publiques socialement différenciées, plus inclusives et protectrices.
Veille documentaire
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Le contenu de cette vidéo a été réalisée à partir d'extraits des 4 webinaires One Health / Une seule santé organisées en 2023 et en 2024 par le Graine Nouvelle-Aquitaine et Promotion Santé Nouvelle-Aquitaine. L'objectif de cette vidéo est de mettre en avant les recommandations essentielles à la mise en place d'une démarche qui s'inscrit dans ce concept.
Initiée par l’ARS, en partenariat avec la Faculté de médecine de Besançon et celle de Dijon, la démarche vise à former les futurs médecins à la prise charge des personnes en situation de handicap et aux enjeux de l’accès aux soins.
Les objectifs actuels de déploiement des formations aux premiers secours en santé mentale sont aisément atteints, il s’agit d’en intensifier leur déploiement et de les orienter davantage vers les jeunes, qui ne peuvent à ce jour pas en bénéficier.
Face à l'augmentation inédite des troubles de santé mentale chez les jeunes et alors que la santé mentale a été déclarée grande cause nationale pour 2025, une proposition de loi vise à en faire des acteurs de premier plan en les formant aux premiers secours en santé mentale. Déposée le 29 octobre 2024, la proposition de loi sera débattue en séance publique à l'Assemblée le 23 janvier 2025.
Huit cas graves de grippe sur dix admis en réanimation et déclarés à Santé publique France concernent des personnes non vaccinées. Alors que l’épidémie sature les hôpitaux, des soignants constatent que même les populations à risque rechignent à recevoir leur injection.
Pour éviter des colères ou cacher des réalités difficiles aux enfants, les parents peuvent recourir à de petits mensonges. Une solution de facilité qui peut nuire au lien de confiance.
Située à l’hôpital de la Croix-Rousse, la chambre pédagogique est unique en son genre. Dédiée à l’éducation des futurs et jeunes parents sur les enjeux de santé environnementale, cette chambre pédagogique est également accessible aux sages-femmes libérales de la communauté territoriale de santé Croix-Rousse Presqu’île.
Cet article traite du déplacement du concept d’autonomie sociale du champ de la santé au champ du social, qui reste pertinent lorsque nous cherchons à comprendre comment les personnes en grande marginalité perçoivent leur place et leur rapport à leur accompagnement. Ce déplacement du paradigme de la prise en charge à celui de l’accompagnement vient éclairer des dimensions jusque-là inaperçues et permet de penser la réconciliation de la figure de l’individu-acteur avec celle de l’individu-autonome.
La colère et le sentiment d’injustice des jeunes face à l’inaction environnementale et à ses impacts présents et futurs sont justifiés. Néanmoins, il est possible de renforcer leur confiance en l’avenir, leur résilience et leur pouvoir d’agir face aux défis complexes de notre monde et à l’évolution vertigineuse de ceux-ci.
Sur la période 2017-2021, 627 personnes écrouées sont décédées par suicide (dont 598 personnes détenues et 95,5 % d'hommes). Le taux annuel de suicide était de 17 pour 10 000 personnes chez les hommes et de 23 pour 10 000 personnes chez les femmes. Il était, à âge égal, 10 fois plus élevé pour les hommes et 40 fois plus élevé pour les femmes en prison qu'en population générale. Un trouble psychiatrique a été rapporté pendant la détention pour 64 % des cas de suicide. Parmi les personnes concernées, près d'un tiers n'avait pas d'antécédent psychiatrique connu avant l'incarcération. Le suicide avait été précédé d'une ou de plusieurs tentatives de suicide pour 46 % des cas, avant ou pendant l'incarcération. La semaine précédant le suicide, un événement marquant, le plus souvent de nature pénale, carcérale ou familiale, avait été retrouvé pour 61 % des cas et 60 % avaient consulté à l'unité sanitaire. Au moment du suicide, un risque suicidaire avait été repéré par l'administration pénitentiaire pour 44 % des cas. Le taux de suicide est 6 fois plus élevé la première semaine de détention, deux fois plus élevé en détention provisoire, et 14 % des suicides sont survenus au quartier disciplinaire. Santé publique France considère que le taux de mortalité par suicide chez les personnes détenues constitue un point d'attention et met en avant l'importance de renforcer le déploiement des dispositifs de prévention du suicide en milieu carcéral.
Plus de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle : c’est l’augmentation moyenne des températures mesurées par les agences de surveillance du climat pour l’année 2024. Un record qui ne s’explique que partiellement par les activités humaines émettrices de gaz à effet de serre et que les scientifiques cherchent désormais à comprendre.