Piétonnisation, ville sans voiture, végétalisation, création de pistes cyclables. Certaines tentatives pour créer des villes santé sont réussies, quand d’autres restent inabouties. Alors qu’en Belgique, les élections bruxelloises de l’année 2024 se sont en partie jouées sur le rejet du plan Good Moove, Charlotte Marchandise, directrice exécutive de l’European Health Association (EUPHA), rappelle que les politiques publiques sont un levier incontournable pour créer des villes plus respectueuses de la santé, de l’environnement, plus agréables à vivre et plus inclusives. A condition toutefois que deux impératifs servent de boussole : le bien-être des habitants et l’équité. Interview
Veille documentaire
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Date limite de dépôt de dossier : 20 janvier 2025. Les projets de recherche pourront ainsi concerner, sans que ce soit exclusif : 1) une meilleure prise en charge des troubles chez les enfants en précarité extrême, notamment ceux qui sont à la rue, et les jeunes, notamment les étudiants ; 2) les personnes en souffrance psycho-sociale, dont les situations d’isolement social en ruralité ou celles des « travailleurs pauvres » impactés par les effets de l’inflation ; 3) les phénomènes de violences (sexuelles, intrafamiliales…) et les traumatismes des populations précaires, associés aux problèmes de santé mentale ; 4) les difficultés vécues par les populations précaires en raison des aléas climatiques subis, en particulier en Occitanie, et leurs répercussions importantes en terme de santé mentale. Les démarches « d’aller-vers » (et de « rester avec »), les approches qui construisent de nouvelles articulations, qui additionnent les savoir-faire, la co-construction de dispositifs où interviennent ensemble les acteurs du sanitaire et du social, seront particulièrement intéressantes à explorer.
Ces fiches n’ont pas vocation à l’exhaustivité à propos de l’obésité mais plutôt de constituer des repères, des balises, susceptibles d’assurer au médecin généraliste les capacités nécessaires à l’accompagnement des personnes en obésité en aménageant son cabinet, en se préparant à accueillir ces patients sans jugement au risque de la stigmatisation, en bénéficiant d’une base de compétences pratiques fondées sur des savoir-faire. L’accueil et l’accompagnement dans le soin des personnes en obésité a ses caractéristiques dont il convient de tenir compte pour adapter sa pratique clinique et relationnelle au risque d’une rupture et d’une perte de chance pour ces patient.es. Ces fiches parcourent les situations « chronologiques » d’un parcours potentiel d’une personne en situation d’obésité depuis l’accueil jusqu’au suivi de la chirurgie bariatrique en passant par l’analyse d’une demande concernant le poids, les traitements à proposer et le rôle des associations. Elles se veulent éthiques et respectueuses en commençant par renoncer à l’usage du terme « obèse » pour désigner les personnes en situation d’obésité qui ne sauraient être réduites à cette seule caractéristique morphologique.
Cette étude, réalisée à partir des rapports des écoles et des collèges évalués en 2022-2023, permet de comprendre comment le bien-être des élèves est appréhendé par les équipes pédagogiques.
Malgré l’obligation légale d’assurer une éducation à la vie affective et sexuelle, plusieurs obstacles freinent sa mise en œuvre. Un nouveau pré-programme vise à y remédier tout en adaptant les enjeux des séances d’information à chaque étape du développement des élèves.
Comment concevoir et mettre en œuvre des actions et des politiques de prévention et de promotion de la santé (PPS), en se fondant sur des preuves scientifiques ? Dans son rapport, l’Inspection générale des affaires sociales analyse, en premier lieu, la question des preuves de manière globale, avant de se pencher sur les actions locales de PPS, qui visent à modifier les comportements néfastes pour la santé.
L’école constitue un déterminant majeur de la santé des enfants, des adolescents, mais également, en tant qu’environnement de travail, des professionnels qui la fréquentent. La littérature internationale montre tout l’intérêt d’aller vers une approche socio-écologique du milieu de vie scolaire, considérant les liens et les interactions inextricables des différents déterminants contribuant à la réussite scolaire et à la santé des élèves à court, moyen et long termes, ainsi qu’au bien-être des adultes encadrants, enseignants et familles. En France, la mise en œuvre de cette approche constitue un changement de paradigme, passant d’une approche centrée sur le dépistage systématique de pathologies et la transmission d’informations à une approche systémique, considérant l’école dans toute sa complexité. Dans cette perspective, ce commentaire s’intéresse au niveau macro des politiques publiques, au niveau méso des établissements scolaires et au niveau micro des personnes fréquentant ces établissements.
L’objectif de l’ANESTAPS pour la société est clair : permettre à toutes et tous de pratiquer une activité physique et sportive inclusive, régulière et durable. Trop peu efficace sur sa gouvernance et son financement, le modèle sportif actuel ne peut malheureusement atteindre cet objectif.
Date limité de dépôt de dossier : 8 janvier 2025. Dans la continuité des précédents appels à projets, l’édition 2024-2025 poursuivra le soutien à l’émergence de nouveaux projets alimentaires territoriaux (PAT) et au déploiement de projets fédérateurs, exemplaires ou innovants à l’échelle nationale ou interrégionale visant une alimentation plus durable, de qualité, favorable à la santé et accessible à tous. Il comprend trois volets : - Volet 1 : émergence de nouveaux Projets Alimentaires Territoriaux ; - Volet 2 : développement d’actions innovantes pour l’alimentation ; - Volet 3 : essaimage à grande échelle de démarches exemplaires
Le plus grand enjeu est donc de toucher les plus éloignés du système de santé, reliant prévention et soin. Les innovations présentées dans ce numéro participent à cet objectif. Il faut alors veiller à inclure l’ensemble de la population dans nos dispositifs, quel que soit son lieu de vie, sa sexualité, son pays de naissance et sa situation administrative. Depuis plus de 40 ans, la lutte contre le VIH a été un modèle dans cette perspective, elle doit pouvoir se poursuivre avec la même vision, et avec l’objectif de mettre fin à l’épidémie
En 2019, le Fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ), piloté par l’INJEP au sein du ministère des sports, de la jeunesse et de la vie associative, a lancé un appel à projets dédié aux jeunes des territoires ruraux. Celui-ci entendait promouvoir des projets visant à construire une représentation positive de la jeunesse en l’associant à la définition des politiques qui la concernent, à faciliter la création d’activités et, enfin, à favoriser l’accès des jeunes à la prévention et à l’offre de soins. Dix projets ont été sélectionnés par un jury composé d’experts et de représentants administratifs et institutionnels, puis expérimentés et évalués pendant trois ans. Ce rapport propose une analyse transversale de ces dix expérimentations, qui s’appuie sur leurs rapports finaux d’évaluation : l’enjeu est de mettre en perspective les résultats à l’échelle de l’ensemble du programme.
En France, sur la période 2014-2019, l’incidence de l’hypothyroïdie acquise a marqué un net recul. Les formes congénitales de cette pathologie, aux conséquences potentiellement lourdes en matière de développement, sont en revanche en augmentation chez les nouveau-nés de sexe féminin. Les raisons de cet accroissement sont encore floues, même si l’implication de polluants environnementaux ne peut être écartée.