Dans cet argumentaire, nous nous interrogeons sur les raisons pour lesquelles les psychologues sont peu présents sur le terrain de la grande précarité en France, alors que les besoins en santé mentale y sont relativement bien décrits. Pour répondre à cette question, nous discutons la manière dont les sciences sociales ont permis des avancées dans l’accompagnement des personnes Sans Domicile, alors qu’historiquement, les sciences psychologiques se sont peu penchées sur cette population. Nous évoquons également le cloisonnement des secteurs médical et social, qui rend les soins en santé mentale plus difficiles d’accès et limite les interventions psychologiques. Nous concluons cet article en soulignant certaines avancées récentes sur cette question et encourageons les dispositifs à tendre vers une compréhension médico-psycho-sociale de la grande précarité.
Veille documentaire - Personnes en situation de précarité
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
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La publication collective que vous avez entre les mains a pour objectif de contribuer à la construction de l’éducation menstruelle de nos territoires. Elle s’interroge sur les représentations du sang, de la puberté et des rituels de passages féminins d’un point de vue socio-anthropologique qui s’articule avec un travail pédagogique et artistique sur l’image.
41 % : c’est la part d’étudiantes déclarant avoir déjà renoncé à des soins gynécologiques.
Elle explique pourquoi les aléas climatiques ont tendance à affecter davantage ces groupes. Elle résume à la fois les facteurs de risque associés à l’exposition, mais aussi à la vulnérabilité. Des exemples d’effets sur la santé sont également mentionnés.
Le projet MAAA’elles (Mission d’Accompagnement et d’Accueil – Addictions pour elles), conduit entre les années 2021 et 2023 et porté par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), en partenariat avec la Fédération Addiction (FA), a eu pour enjeu l’accompagnement de 6 accueils de jour afin de leur permettre de mieux prendre en charge et en soins les femmes en situation de précarité présentant des problématiques d’addiction, en lien avec des structures spécialisées en addictologie. Ce catalogue présente les fiches-actions des structures accompagnées dans le cadre du projet MAAA’elles, telles qu’elles ont été pensées et conduites.
Ce concept de « vulnérabilité liée à la santé » est pensé à la suite des réflexions en philosophie du soin du XXIe siècle (issues des travaux portant sur le care et la vulnérabilité). Le concept de vulnérabilité induit un processus : l’idée qu’il peut se passer quelque chose de déstabilisant, d’être dans un entre-deux avec le risque de basculer à tout moment vers une situation complexe, c’est-à-dire une situation mêlant des questions de nature médicale, sociale, environnementale qui, ensemble, contribuent à vulnérabiliser la personne et qui nécessite une approche pluridisciplinaire.
Cet outil de référence présente les aspects clés de la Trousse média sur la violence conjugale de l’INSPQ. Destiné aux professionnels des médias d’information et à toute personne ayant à intervenir dans l’espace public au sujet de la violence conjugale, le document illustre à l’aide d’exemples tirés des médias, les éléments à considérer pour une couverture adéquate de la violence conjugale, ne causant pas préjudice aux victimes. L’information médiatique diffusée en cas de violence conjugale, lorsqu’elle est juste et ne véhicule pas de préjugés ou de stéréotypes, peut contribuer à mieux informer le public et à favoriser la non tolérance de cette violence dans la société.
L’Ansa coordonne l’évaluation des différentes expériences d’accès à l’alimentation pour tous et toutes à Paris, développées entre septembre 2024 et juin 2025 par 5 structures financées par la Ville de Paris : Cop1, Toques en Stock et le Réseau de Cocagne, le Collectif VivreS, un collectif d’habitant·es du 14ème arrondissement – soutenu par la Mairie du 14ème arrondissement et accompagnés par Auxilia Conseil – et la mission France d’Action Contre la Faim.
La page du site Alma Paris consacrée aux types de maltraitance décrit plusieurs formes de maltraitance, chacune avec des caractéristiques spécifiques.
Paul-Loup Weil-Dubuc est philosophe, spécialisé sur les questions de santé. Chercheur à l’Espace éthique Île-de-France et au sein du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (Inserm/Paris-Saclay), il est également rédacteur en chef de la Revue française d’éthique appliquée. Son livre, L’injustice des inégalités sociales de santé, est une approche originale sur les mécanismes de création des inégalités sociales de santé. En expliquant pourquoi le libéralisme a une approche timorée des inégalités sociales de santé, cet essai explore une question fondamentale : quelles raisons de vivre avons-nous ? Une réflexion essentielle pour toutes celles et ceux qui se questionnent sur les inégalités sociales et s’en inquiètent.
Durant trois journées en mars et avril 2024 à Chambéry, 21 professionnel·le·s (médecins, infirmières et travailleurs sociaux) et 5 personnes ayant l’expérience de la pauvreté ont participé à une co-formation “Santé et Pauvreté”, animée selon la démarche du croisement des savoirs et des pratiques. L’objectif de ces trois jours : arriver à mieux se comprendre et à améliorer les relations entre professionnel·le·s et personnes ayant l’expérience de la pauvreté. Qu’apprend-on quand 26 personnes travaillent ensemble pendant 3 jours ? Comment la démarche du croisement des savoirs est-elle pertinente pour améliorer les relations entre professionnels et personnes ayant une expérience de vie difficile? Le CHMS, ATD Quart-Monde, La MRIE, Conseil Départemental et Respects 73 partagent cette démarche dans ce webinaire.
5,1 millions de personnes sont pauvres. Elles vivent avec moins de 1 014 euros mensuels après prestations sociales pour une personne seule. Résumé et chiffre-clés du « Rapport sur la pauvreté en France, édition 2024-2025 »