Veille documentaire

Deux parties : 1) Le concept « Une seule Santé/ One health » : Où en sommes-nous ? Quels sont les enjeux actuels ?, avec Camille Besombes, Médecin infectiologue et épidémiologiste, chercheuse sur les maladies infectieuses émergentes avec des approches One Health et EcoHealth, médialab Sciences Po Paris et Patrick Giraudoux, Professeur émérite d’écologie à l’Université de Franche-Comté, membre du COVARS, membre honoraire de l’Institut universitaire de France et membre de l’Académie Vétérinaire ; et 2) Des projets « Une seule santé/One Health » en cours en Nouvelle-Aquitaine : présentation et points d’étape

Santé publique France lance une évaluation de nouveaux outils d’aide à l’arrêt du tabac. Le projet est financé par le Fonds de lutte contre les addictions, géré par l’Assurance Maladie. Dans ce cadre, Santé publique France est à la recherche de médecins généralistes exerçant en France métropolitaine pour tester ces outils destinés à faciliter et davantage systématiser l’accompagnement au sevrage tabagique de leurs patients fumeurs.

Les auteurs de cette revue de la littérature ont chercher à savoir dans quelle mesure les approches basées sur la population sont efficaces pour prévenir les chutes ou les blessures liées aux chutes chez les personnes âgées.

Un Projet alimentaire territorial (PAT) permet-il de faire bouger les lignes du système alimentaire d'un territoire ? En quoi consiste l'évaluation d'un PAT ? L'auto-évaluation des PAT est-elle réalisable avec les méthodes existantes ? Etant donné leur développement (plus de 420 aujourd'hui en France), il paraît essentiel de pouvoir évaluer leurs effets sur la transformation des systèmes alimentaires et agricoles. Au sommaire : partage d'exemples d'actions et de projets (volet 1) ; identification de méthodes et d'expériences inspirantes pour évaluer un PAT (volet 2).

Le sociologue Gilles Vieille Marchiset analyse avec scepticisme la campagne de promotion de l’activité physique et sportive lancée à l'occasion des JOP 2024, avec le slogan « Bouge 30 minutes chaque jour ! » Selon lui, elle manquerait sa cible car elle serait « trop éloignée des préoccupations quotidiennes des populations socialement défavorisées ».

En France, plus de 35 000 jeunes majeurs bénéficient d’une mesure de protection de l’enfance. Dans l’objectif d’améliorer leur parcours et de renforcer leur autonomie à ce moment clé de leur vie, la HAS publie des recommandations et outils pratiques à l’attention des professionnels qui les accompagnent. Elle insiste sur le fait que les souhaits et les priorités de chaque personne concernée doivent être placés au cœur de son projet.

Favoriser la communication des personnes polyhandicapées est une des 26 mesures du volet polyhandicap de la stratégie quinquennale de l’évolution de l’offre médico-sociale 2017-2021. En effet, la communication est un droit fondamental de la personne handicapée (article 24 de la Convention internationale des droits de l’homme et articles 2 et 21 de la Convention internationale des droits des personnes handicapées). Avec la communication, la personne change de statut : d’« objet de soins », elle devient une personne à part entière. En étant à même de communiquer ses émotions, ses besoins, ses choix… et en étant entendue, la personne polyhandicapée acquiert une identité et devient « actrice » de sa vie. Elle participe ainsi à l’élaboration et à la mise en œuvre de son projet personnalisé d’accompagnement. La communication est au cœur des notions d’autodétermination et de pouvoir d’agir. Néanmoins, la communication avec des personnes polyhandicapées ne s’improvise pas ; elle requiert une bonne connaissance de la personne et des différents outils qui peuvent la faciliter, l’encourager et la développer. Pourtant, professionnels et proches de personnes polyhandicapées peuvent se sentir démunis face à la multiplicité des outils et ne bénéficient pas, le plus souvent, d’un appui adapté pour le choix et l’utilisation de l’outil ni d’informations suffisantes sur la démarche qui l’accompagne.

Le RéPPOP de Bourgogne Franche Comté a créé un livret LES ADOS RACONTENT qui permet aux ados suivis par le RéPPOP-BFC de s'exprimer sur leurs ressentis, leurs difficultés du quotidien. Il est constitué de quatre chapitres : les limites éducatives, l'alimentation, les moqueries, le sommeil et les écrans. À chaque chapitre, on retrouve des témoignages touchants et éclairants sur la vie de nos ados, ainsi que les réactions des parents et un zoom point de vue de l'expert pour approfondir chaque thématique.

La présente synthèse de connaissances porte sur les effets de l’usage des écrans en contexte scolaire sur la cognition des jeunes. Cette synthèse propose plus précisément une recension des études récentes publiées sur les effets de la présence et de l’utilisation — à des fins personnelles et pédagogiques pour lire ou écrire — des appareils numériques individuels en classe.

Des lignes d’écoute gratuites et confidentielles ou encore des consultations d’aide et de suivi psychologique : différentes initiatives sont proposées ou soutenues par l’État. La santé mentale des jeunes a été présentée par le Gouvernement comme l'une de ses grandes causes en 2024.

Les Hospices Civils de Lyon et l'hôpital Nord-Ouest de Villefranche ont lancé le programme ARIANE, pour accompagner les adolescents atteints d'une maladie chronique et éviter la rupture de soins. Ce projet est mené dans le cadre du dispositif « Article 51 », avec l’autorisation de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes et le financement de l’Assurance maladie.

Dans cette enquête Santé publique France menée en 2021, 4,2 % des répondants déclaraient avoir pensé à se suicider au cours des douze derniers mois.