La souffrance psychique en lien avec le travail (SPLT) constitue un enjeu de santé publique important pour ses conséquences sur la qualité de vie des travailleurs et son coût économique. Des mesures de prévention sont déployées pour partie dans le milieu du travail. Cependant, la souffrance psychique ne figure pas dans les tableaux de maladies professionnelles des régimes de sécurité sociale, et elle est donc peu reconnue en maladie professionnelle.
Veille documentaire - Santé mentale
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L’isolement et la contention en psychiatrie constituent des pratiques de dernier recours destinées à répondre à des situations de crise et ne devant être mises en œuvre qu’à titre exceptionnel, en accord avec les recommandations de bonnes pratiques. En France, la réduction de leur usage, inscrite à l’agenda politique international, figure parmi les objectifs de la Feuille de route ministérielle santé mentale et psychiatrie lancée en 2018 et s’appuie sur un nouveau cadre législatif à visée dissuasive. Dans ce contexte, cette étude fournit des données récentes sur le recours aux mesures d’isolement et de contention mécanique en psychiatrie à l’échelle nationale, et propose un panorama inédit de la population concernée ainsi que des variations du recours à ces mesures entre établissements de santé, en amont d’une deuxième étude qui visera à en caractériser les déterminants.
Cette nouvelle édition du baromètre des Solitudes réalisé pour la Fondation de France présente, comme chaque année, les chiffres-clé relatifs au sentiment de solitude et à l’isolement en France. Cette année, l’enquête interroge les rapports entre les lieux et l’isolement relationnel. En parallèle de l’enquête statistique réalisée par le Crédoc, une enquête ethnographique a été réalisée par une équipe de trois chercheurs auprès de personnes isolées et d’acteurs de terrain (professionnels et bénévoles d’associations).
La détérioration de la santé mentale des jeunes a fait l’objet, durant le Covid, d’une attention particulière. Pourtant, à présent que l’épidémie est passée, le constat reste alarmant. Comment expliquer la vulnérabilité particulière des adolescents et des jeunes adultes ? Comment les institutions de santé et d'éducation peuvent-elles se montrer à la hauteur d’une situation qui s’aggrave ? État des lieux et propositions par le docteur David Gourion.
Le Conseil des jeunes a été créé pour mettre en œuvre de façon très concrète, le droit à la participation, principe fondamental de la Convention internationale des droits de l’enfant. Tous les enfants et les jeunes doivent pouvoir être consultés et s’exprimer librement sur les questions qui les concernent, et les adultes doivent prendre en compte leur parole. Dans le cadre de leur mandat, les élus du Conseil UNICEF des jeunes ont décidé de s’exprimer sur le sujet de la santé mentale et dévoilent après plus de deux ans de travail, leur campagne, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé. En effet, la santé mentale est un sujet qui a souvent été un tabou et mal appréhendé dans toutes les sociétés. Pourtant, c’est un aspect essentiel du bien-être des enfants et des jeunes.
Des recherches ont été menées dans plusieurs pays sur la portée des mots et des images lorsqu’on aborde un sujet de santé mentale. Elles ont abouti à des recommandations destinées à réduire la souffrance et la stigmatisation des personnes concernées par un trouble psychique, et à les encourager, en plus, à chercher de l’aide. Certaines sont faciles à appliquer.
En pleine crise de la psychiatrie, idées suicidaires et tentatives de suicide sont en hausse chez les 18-24 ans, tandis qu’elles stagnent dans les autres classes d’âge. Crise écologique, guerre, absence de perspectives... Le contexte anxiogène, même s’il n’explique pas tout, pèse sur les esprits des jeunes.
Des lignes d’écoute gratuites et confidentielles ou encore des consultations d’aide et de suivi psychologique : différentes initiatives sont proposées ou soutenues par l’État. La santé mentale des jeunes a été présentée par le Gouvernement comme l'une de ses grandes causes en 2024.
Dans cette enquête Santé publique France menée en 2021, 4,2 % des répondants déclaraient avoir pensé à se suicider au cours des douze derniers mois.
En évoquant le lien entre ville et santé mentale, on se dit qu’on revient à des fondamentaux historiques, mais toujours d’actualité : le mouvement désaliéniste d’après-guerre, la création des secteurs de psychiatrie publique, les travaux dans le champ du développement urbain et de la politique de la ville : tout ceci a contribué à forger en France une très belle conception partagée de la santé mentale, qui tente de prendre en compte la totalité des déterminants de cette santé. Aujourd’hui, cette vision globale de la santé mentale prend de nouvelles formes, et doit continuer à se déployer dans tous les territoires. Ce numéro de SantéEnsemble, présente deux expériences autour de l’engagement de municipalités franciliennes, chacune ayant une longue histoire de santé publique, qui démontrent tout ce qui est nécessaire, et tout ce qui est possible. Ces actions ont des résultats concrets, palpables dans la vie quotidienne de la cité. Il en est de nombreuses autres : merci à toutes et tous de cet engagement…
Des lignes d’écoute gratuites et confidentielles ou encore des consultations d’aide et de suivi psychologique : différentes initiatives sont proposées ou soutenues par l’État. La santé mentale des jeunes a été présentée par le Gouvernement comme l'une de ses grandes causes en 2024.
Une équipe française s’est appuyée sur des analyses par IA de textes en langage naturel provenant des dossiers d’hospitalisation de quinze établissements franciliens. Les résultats de l’étude corroborent la nette hausse des hospitalisations pour tentative de suicide pendant l’épidémie de Covid-19.