Ce cahier de Rhizome a l'ambition de contribuer à faire connaître et à faire parler l'expérience. Cette aspiration nécessite d'être à l'écoute des différents vécus, de les prendre au sérieux, de rentrer dans le détail des ressentis et de considérer les efforts pour conceptualiser la valeur du « savoir expérientiel ». Ainsi, les différents articles de ce numéro rendent compte d'expériences, qu'elles soient singulières ou collectives, mais aussi des processus de transformation des expériences singulières au service du collectif. Nous faisons la proposition que ces expériences, relatées, écrites, font échos les unes aux autres et participent à faire évoluer la connaissance portée aux liens entre vulnérabilité sociale et santé mentale.
Veille documentaire - Santé mentale
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Consulter à la maison de santé, c'est mettre la santé mentale au même niveau que les autres [prises en charge]. Depuis mai 2022, la MSP de Kervignac (Morbihan) expérimente des dispositifs avancés en santé mentale (DASM) qui prévoient de délocaliser des consultations de l'établissement publique de santé mentale (EPSM) Sud Bretagne du Centre hospitalier Charcot, vers une structure d'exercice coordonnée libérale. Si la maison de santé était, dans un premier temps, la seule structure intéressée par le projet - qui sera prochainement déployé dans une trentaine d'autres structures -, un centre de santé s’est également positionné.
Veiller à ce que les personnes en situation de grande précarité et présentant des troubles psychiques aient accès à un parcours de santé, d’insertion sociale et de vie citoyenne : c'est tout l'objet des recommandations de bonnes pratiques publiées aujourd'hui par la Haute Autorité de santé. La HAS souligne l'importance d’aller à la rencontre de ces personnes sur leurs lieux de vie, de leur offrir un accompagnement global et d’intervenir le plus précocement possible. Les recommandations s'adressent à la fois aux équipes intervenant auprès des personnes concernées et aux pouvoirs publics appelés à les soutenir en organisant la coordination des acteurs (santé, social, logement etc.) sur les territoires et en offrant des réponses à la hauteur des besoins.
Des lignes d’écoute gratuites et confidentielles ou encore des consultations d’aide et de suivi psychologique : différentes initiatives sont proposées ou soutenues par l’État. La santé mentale des jeunes a été présentée par le Gouvernement comme l'une de ses grandes causes en 2024.
Dans le champ du Bien vieillir, les programmes visant à motiver les seniors et les personnes âgées à participer socialement pour favoriser les changements de comportement, améliorer les modes de vie et préserver la capacité de décision sont identifiés comme les plus efficaces.
La France présente, au sein des pays européens, un des taux de suicide les plus élevés. Comme à l’étranger, la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de Covid-19 a eu un impact important sur la santé mentale de la population. L’objectif de ce travail est de présenter les résultats concernant la prévalence des pensées suicidaires et des tentatives de suicide en France en 2021, d’identifier les populations les plus concernées et d’observer les évolutions survenues depuis les années 2000. Matériel et méthode – En 2021, le Baromètre de Santé publique France a interrogé un échantillon aléatoire de 24 514 personnes âgées de 18 à 85 ans résidant en France métropolitaine et 6 519 résidant dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) par collecte assistée par téléphone et informatique (Cati).
La DREES publie une actualisation des données sur les hospitalisations liées aux tentatives de suicide et automutilations, en forte augmentation chez les filles et les jeunes femmes. À l'occasion de la journée nationale dédiée à la prévention du suicide du 5 février, l'Observatoire national du suicide (ONS), piloté par la DREES, rappelle par ailleurs les précautions d'interprétation à prendre pour analyser les statistiques retraçant l'évolution des décès par suicide depuis 2018. Ces dernières s'expliquent principalement par une amélioration de la collecte de l'information.
Dans cette enquête Santé publique France menée en 2021, 4,2 % des répondants déclaraient avoir pensé à se suicider au cours des douze derniers mois.
Selon un Rapport de l’administrateur de la santé publique des USA, globalement, les recherches sur l’influence de l’utilisation des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes montrent des effets négatifs mais aussi des effets positifs. Cependant, une étude récente suggère que l’effet négatif sur la santé mentale s’expliquerait en partie par la comparaison sociale. Les jeunes qui utilisent beaucoup les réseaux sociaux auraient plus l’impression que les autres sont meilleurs qu’eux, dégradant ainsi leur estime de soi et leur bien-être.
À l’occasion de la Journée mondiale des Solitudes le 23 janvier, la Fondation de France a présenté les résultats de sa nouvelle étude sur les solitudes en France, intitulée « (Re)liés par les lieux », menée en collaboration avec une équipe de recherche (Cerlis et Audencia) et le Crédoc.
Les étudiants en soins de santé sont une population plus exposée pour les problèmes de santé mentale, en particulier l'anxiété, la dépression et les idées suicidaires. Faculté de santé de l’Université Paris Cité en France, Paris a mis en œuvre un cours de premiers secours en santé mentale visant à améliorer l’éducation mentale des étudiants en matière de santé mentale, l’auto-assistance et le soutien par les pairs et à réduire la stigmatisation des maladies mentales.Cette étude qualitative explore l'expérience vécue de ce cours de formation auprès des étudiants en soins de santé afin de mieux évaluer sa mise en œuvre dans ce contexte spécifique et dans cette population.
Les conséquences psychologiques des fausses couches ont longtemps été sous-estimées. Elles peuvent pourtant être dévastatrices pour les femmes concernées, et pour leur couple.