Veille documentaire

La Case de Santé d'Arnaud Bernard est au cœur d'un dispositif expérimental visant à généraliser en France ce genre de centre de santé communautaire. La reconnaissance nationale de ce modèle pionnier tranche avec la méfiance dont les autorités locales font preuve à son égard.

L’obésité est plus fréquente « dans les catégories sociales défavorisées », selon une étude coordonnée par des chercheurs de l’Inserm et du CHU de Montpellier.

Ce guide est le fruit d'une recherche commandée par la Fédération Hospitalière de France dans le cadre d'un appel à projets portant sur la compréhension, les modalités de prévention et de réaction face au risque suicidaire. Le travail a été réalisé par une équipe interdisciplinaire issue de différents laboratoires de recherche des Universités de Nîmes et d'Aix-Marseille. Le premier livret vise à permettre au lecteur de mieux comprendre les ressorts du phénomène suicidaire dans les hôpitaux publics français en présentant notamment les processus et les principaux facteurs de risque individuels et organisationnels. Le second livret, en abordant quelques idées reçues sur l’identification et la gestion du risque, porte à la connaissance du lecteur les principaux moyens de détection et de prévention du risque suicidaire. Le troisième livret, destiné plus spécifiquement aux cadres et responsables hospitaliers, aborde la gestion de crise et propose un ensemble de recommandations d’actions à mener face à un suicide ou une tentative de suicide sur le lieu de travail.

L’obésité est associée à de nombreuses comorbidités et à une mortalité élevée. On estime que cette maladie chronique complexe augmente ainsi le risque de maladies cardiovasculaires (première cause de décès dans le monde), de diabète, de troubles musculo-squelettiques, de nombreuses formes de cancers (de l’endomètre, du sein, des ovaires, de la prostate, du foie, de la vésicule biliaire, du rein et du colon…). Plus récemment, des données ont montré que les personnes en situation d’obésité étaient plus sujettes aux formes graves de Covid-19. Son impact sur la santé des populations et son coût économique et social sont donc considérables.

Soutenu par la CNSA, des ARS et des collectivités territoriales, piloté par la Fédération ANCREAI, Handidonnées est la première plateforme de mise à disposition de connaissances structurées entièrement dédiées aux publics en situation de handicap et à l’offre d’accompagnement qui leur est proposée dans les territoires.

Le Défenseur des droits publie un dépliant et des fiches thématiques spécialement destinés aux « Gens du voyage ». Ces outils, construits avec les associations de voyageurs, visent à les aider à faire respecter leurs droits et faciliter leur recours à l’institution.

Date limite de dépôt de dossier : 28 avril 2023. Les neuf priorités régionale, réunies autour de trois axes, se déclinent de la manière suivante : 1°) Mener des actions de prévention dès le plus jeune âge ; 2°) Accompagner les populations à risque ; 3°) Agir pour rendre les produits moins accessibles.

Au-delà de la déshydratation, de l’hyperthermie et d’effets sur les systèmes cardiaque, respiratoire, endocrinien, immunitaire et nerveux, les fortes chaleurs sont associées à une augmentation de la mortalité, des accidents au travail, des suicides, ainsi que des violences domestiques et agressions. Les îlots de chaleur urbains amplifient les effets sanitaires des vagues de chaleur. Les événements climatiques extrêmes entraînent notamment décès et traumatismes. Plus indirectement, le changement climatique induit une modification de la distribution géographique de maladies à vecteurs et de bactéries aquatiques. ...

Le fardeau sanitaire, économique et social induit par les troubles mentaux a contribué à inscrire la santé mentale au premier rang des priorités de santé publique. En France comme à l’étranger, la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de Covid-19 a eu un impact important sur la santé mentale des populations. L’objectif de ce travail est de présenter les résultats concernant la prévalence des épisodes dépressifs en France métropolitaine en 2021 et d’observer les évolutions récentes, notamment depuis la crise sanitaire.

La médecine scolaire va mal alors que dans certains territoires, les médecins et infirmiers scolaires sont les seuls pros de santé que voient les enfants. D’après notre enquête-flash, les parents sont très conscients de cette situation et la regrettent.

Menée par la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale Hauts-de-France (F2RSM Psy) à la demande de la Direction générale de la santé, l’étude épidémiologique sur la santé mentale en sortie de prison est rendue publique ce jour. Les résultats confirment le constat d’une santé mentale dégradée pour une majorité de personnes détenues qui présentent un trouble psychiatrique ou lié à une substance. A l’heure de l’élaboration de la nouvelle feuille de route 2023 - 2027 « Santé des personnes placées sous main de justice », qui fait l’objet de travaux interministériels entre le ministère de la Santé et de la Prévention et le ministère de la Justice, ces données confortent les orientations retenues et la nécessaire mobilisation de l’ensemble des acteurs de la prévention, de l’accompagnement et de la prise en charge, au bénéfice de la santé des personnes détenues.