Le décret proroge l'Observatoire national du suicide et modifie sa composition. Il modifie également la durée de la période à l'issue de laquelle le rapport de l'observatoire est rendu public. Cet observatoire se situe dans la continuité de la dynamique impulsée par l'observatoire créé par le décret n° 2013-809 du 9 septembre 2013 pour une durée de quatre ans et recréé par le décret n° 2018-688 du 1er août 2018 pour une durée de cinq ans. Il est né du besoin des pouvoirs publics de disposer d'un instrument de connaissance et d'aide à la décision, pluridisciplinaire et indépendant, dans le champ de la prévention du suicide.
Veille documentaire - Santé mentale
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Ce rapport constitue la capitalisation des travaux conduits au cours de la première année de mise en œuvre « la feuille de route pour la prévention du mal-être et pour l'accompagnement des agriculteurs et des salariés agricoles ».
La santé mentale constitue un enjeu essentiel de santé publique, en particulier depuis la pandémie de Covid-19. Les troubles psychiques touchent près d’1/5 de la population, soit 13 millions de Français (donnée OMS). Dans ce contexte, le Gouvernement a lancé les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en 2021 afin de proposer des évolutions concrètes et ambitieuses pour renforcer notre politique nationale de santé mentale.
Cette bibliographie commentée propose des données de cadrage sur les changements climatiques et leurs conséquences sur la santé mentale de la population. Elle s’intéresse au phénomène de l’écoanxiété, fournit des définitions, explique les différents concepts qui y sont associés. Elle aborde également les préoccupations climatiques des jeunes, les inquiétudes qu’elles engendrent et l’ensemble des #émotions qu’ils ressentent. Elle présente aussi des pistes d’actions pour apprendre à vivre à avec cette éco-anxiété. Cette bibliographie a été réalisée par le CREAI-ORS OCCITANIE, dans le cadre du DRAPPS, piloté par l’Agence Régionale de Santé Occitanie (ARS) et porté par l’Ireps Occitanie.
« Réparer le lien social peut réparer la santé mentale », affirme, dans une tribune au « Monde », un collectif d’acteurs de la santé mentale et de la prévention du suicide, alors que les consultations pour idées suicidaires et les demandes de prise en charge ont fortement augmenté depuis la crise sanitaire.
La pandémie, par la durée et l'importance des mesures de restrictions sociales et des contraintes qu'elle a entraînées, peut avoir eu un impact sur la santé mentale, et notamment sur les tentatives de suicide. C'est dans ce contexte que Santé publique France a comparé les hospitalisations pour tentative de suicide (HTS) en 2020 et durant la première partie de l'année 2021 par rapport aux années précédentes. Est mise en évidence une souffrance psychologique encore présente à la fin de la période d’observation chez les adolescents et jeunes adultes, qui semblent particulièrement impactés par les bouleversements sociaux et économiques induits par la crise sanitaire. Un suivi régulier de l’indicateur « hospitalisations pour tentative de suicide » s’impose comme un élément du dispositif de surveillance épidémiologique de la santé mentale, en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes, dans le futur.
Lors du troisième volet de l’enquête EpiCov réalisé en juillet 2021, le questionnaire a porté sur la santé mentale des répondants et, le cas échéant, sur celle d’un des enfants âgés de 3 à 17 ans vivant avec eux. l est difficile d’évaluer précisément la santé mentale d’un enfant à partir de ce que rapporte l’un de ses parents. Le questionnaire utilisé dans EpiCov permet toutefois d’estimer que 10 % des garçons et 7 % des filles entre 3 et 17 ans présentent des difficultés psychosociales. Celles-ci touchent différentes dimensions et montrent d’importantes disparités, observées très tôt dans l’enfance, entre filles et garçons. Ces derniers ont plus de problématiques externalisées (comportement, hyperactivité, inattention), qui tendent à décroître avec l’âge ; alors que les filles présentent plus de problématiques émotionnelles (anxiété, tristesse), qui tendent, elles, à croître avec l’âge.
Le programme Médiateur de Santé/Pair est la première expérience française d’inclusion de patients rétablis dans les équipes de soins psychiatriques. Cette expérience menée au sein de structures extra-hospitalières a permis à ces nouveaux acteurs du soin en santé mentale de mesurer les possibilités offertes aux souffrants psychiques par les nouvelles technologies. La e-santé mentale est aujourd’hui au cœur des questionnements théoriques sur les thérapies nouvelles puisque les patients sont aussi des utilisateurs de ces nouvelles technologies. En effet, les patients peuvent difficilement éviter ces nouveaux accessoires censés les accompagner dans leur démarche de mieux-être. Ils évoluent désormais entre ces nouvelles obligations numériques et leurs habitudes institutionnelles. Pourtant, tous les patients ne sont pas égaux face à l’usage et aux bénéfices de ces nouvelles technologies car selon les pathologies et les parcours de vie, les répercussions des nouveaux outils sont très variables et incertaines.
Une étude, menée conjointement par l'Université de Manchester, l'Université de Keele, l'Université d'Exeter et la McPin Foundation (une organisation caritative de recherche sur la santé mentale), met en lumière les troubles de la santé mentale liés aux périodes de confinement durant la crise Covid.
Ce dossier ne vise pas à définir la dépression clinique, ses causes ou ses conséquences, mais cherche à définir ce qui peut ressortir de « bon » de la capacité à se déprimer, ce qui régule et stimule l’appareil psychique. Qu’appelle-t-on la position dépressive, ce stade du développement propice à découvrir la richesse des affects tristes ? Pourquoi est-il souhaitable de savoir se déprimer, au point que certains en font même l’un des buts de la psychothérapie ?
Alors que près d’un enfant scolarisé sur dix pourrait être touché par des troubles mentaux, des pratiques d’aide restent sous-employées. L’éducation spécialisée en est une. De quoi s’agit-il ?
Famille, amis, connaissances, partenaires romantiques et plus encore. Tout au long de notre vie, nous vivons de nombreux types de relations. Les humains sont des « animaux sociaux » après tout, comme l'a dit un jour le philosophe grec Aristote. En examinant certains des impacts de la solitude et de l'isolement social sur notre santé et notre bien-être, on comprend à quel point cette affirmation est vraie. Pensez à l'augmentation de la tension artérielle, à la démence, à la dépression et à la mort. Cependant, la solitude et l'isolement social ne doivent pas devenir des phénomènes normaux du vieillissement ou faire partie intégrale de votre vie quotidienne. Des stratégies permettant de les combattre existent.