Au Québec, les municipalités sont davantage conscientes des enjeux liés au changement climatique. Nombre d’entre elles redoublent d’efforts pour accroître leur verdissement et augmenter leur résilience. Mais pour demeurer équitable, cette transition écologique ne doit laisser personne derrière. C’est l’approche que prône Nature Québec avec son projet Pour des villes vivantes !
Veille documentaire - Personnes en situation de précarité
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.
Cette publication propose un retour sur la série de trois webinaires organisée par l’IREV du 15 au 27 juin 2023 et qui a invité plus d’une centaine d’acteur.ices de la politique de la ville, du milieu sportif ou encore de l’éducation à engager des réfléxions sur les leviers de promotion de l’activité physique en QPV à travers différentes thématiques : le design actif, l’activité physique des plus jeunes et la pratique du vélo. Cette série de webinaires a permis d’explorer les liens entre activité physique, santé, urbanisme et mobilités actives tout en s’interrogeant sur les enjeux et les leviers spécifiques aux quartiers populaires. Le dossier de synthèse reprend les principaux apports de l’ensemble des visioconférences sur la question.
’utilisation des outils numériques ne cesse de s’accroître dans le domaine de la santé et ce, plus particulièrement en population générale. Pour autant, l’accessibilité et l’utilisation de ces outils peuvent être difficiles pour les populations en situation de vulnérabilité et peuvent nécessiter des adaptations, voire l’implication de professionnel.le.s pour faciliter leur utilisation et leur accessibilité. La Fédération nationale d'éducation et de promotion de la santé a réalisé, avec le soutien financier de Santé publique France, une enquête visant à identifier comment les médiateur.trice.s en santé accompagnent les personnes vulnérables éloignées des systèmes de prévention et de soins sur ces enjeux du numérique en santé.
L'Ireps a été mandatée pour animer un groupe de travail Promotion de la santé des gens du voyage et conduire un diagnostic qui puisse dans le même temps permettre d’aller à la rencontre des publics concernés. Les résultats du diagnostic exposés dans le présent rapport arrivent ainsi en réponse à la demande commune exprimée par les membres du groupe de travail, conscients du manque de données récurrent concernant la santé des gens du voyage. La démarche menée répond en outre à l’objectif ambitieux de pousser l’évaluation des besoins à un niveau plus fin et territorialisé. Cela justifie notamment le choix des méthodes d’enquête, comme nous l’expliciterons en première partie. Il s’agira dans un second temps de proposer un panorama (non exhaustif) des conditions de vie des gens du voyage dans la Nièvre, avant d’envisager plus en détails les freins et les leviers pour l’action. En somme, ce diagnostic s’attachera à donner à la fois des éléments de compréhension des situations vécues et des repères pour agir en direction de populations « trop mal connues et trop peu considérées ».
Ce guide donne des clés et outils à celles et ceux qui veulent rendre vivante la démocratie alimentaire en associant les personnes vivant la précarité alimentaire à la définition des problèmes comme à la recherche des solutions.
Que cela soit au détour d’une lecture, d’un dîner de famille ou d’une crise existentielle, il vous est certainement arrivé de vous demander si une fiche de paie plus généreuse ferait subitement de vous un homme ou une femme heureux.se. Bien avant le développement des sociétés capitalistes, Platon puis Aristote soulevaient déjà la question (1), révélant son intemporalité. Depuis, les enjeux ont changé mais le problème reste d’actualité. Quelle contribution peut apporter l’épidémiologie ?
Cet article propose une réflexion sur les conditions épistémiques et politiques d’élaboration, ainsi que sur les caractéristiques et apports, du concept de santé sociale. Il s’intéresse d’abord aux formes successives de problématisation des relations entre la dégradation de l’état de santé des différentes catégories de la population et les réponses qui lui sont apportées. Médecine sociale ; vulnérabilité ; lutte contre les inégalités sociales de santé, autant de formulations d’un mal social qui constituent des appuis pour des pratiques, orientations et normes d’action publique. Dans un deuxième temps, le concept de « santé sociale » sera présenté comme permettant l’élaboration d’un niveau intermédiaire de prise en compte du caractère collectif de la santé : entre la médecine individuelle, curative et isolée d’un côté et les approches populationnelles, préventives et intégrées de l’autre.
Les migrants qui ont vécu des violences extrêmes présentent un risque de développer des troubles psychiques : une autre politique de santé mentale pour prévenir et soigner est nécessaire.
La santé est une préoccupation majeure, après le logement/cadre de vie et l’emploi, pour les habitant·es des quartiers populaires et également des territoires ruraux. La question de l’accès aux soins se pose avec force : déserts médicaux, difficultés à trouver un médecin traitant, délais d’attente pour obtenir un rendez-vous, coût de la santé, etc. Face à ces difficultés, de nombreuses personnes se retrouvent dans des situations de non-recours et de renoncement aux soins, qui ont des effets délétères sur la santé. Leur droit à la santé est compromis. L’accès aux droits et aux soins et l’accès à la prévention sont des déterminants majeurs de la santé. Il s’agit donc là d’un enjeu fort de lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé. Cette problématique de l’accès aux soins prend place dans un contexte d’évolution des pratiques, attentes et motivations des professionnel·les de soin (modes d’organisation, temps de travail, développement de la télémédecine, etc.).
Mises sur le devant de la scène par la crise du Covid et l’inflation récente, les inégalités sociales face à l’alimentation s’observent pourtant depuis longtemps et sont de ce fait un enjeu de santé publique. Comment nos appartenances sociales impactent-elles nos assiettes ? Quelles politiques publiques mettre en place pour une alimentation saine pour tous ? La recherche est mobilisée sur ces questions, et sur des pistes de solutions afin que la transition vers des régimes sains et durables soit inclusive et solide.
s de visibilité aux initiatives de solidarité alimentaire visant à réduire ces inégalités, en s’appuyant notamment sur les circuits courts et l’alimentation locale. Dans cet article, après avoir présenté les deux principales approches de ces initiatives dans la littérature, nous proposons un cadre d’analyse interdisciplinaire qui nous permet de les interroger en tant qu’économies concrètes, encastrées dans des relations sociales, ancrées dans les territoires et participatives, façonnées en partie à travers leurs relations avec les politiques publiques. Nous appliquons ce cadre à une large gamme d’initiatives recensées en France en 2020, et montrons ainsi une diversité de stratégies mises en oeuvre en vue de faciliter l’accès des personnes précaires à une alimentation de qualité, tout en soulignant les difficultés associées. Si combiner certaines stratégies peut aider à toucher plus de personnes précaires, les initiatives de solidarité alimentaire n’ont pas la capacité de permettre à tous d’accéder à une alimentation de qualité. Nous concluons alors sur la perspective universaliste ouverte par le projet de sécurité sociale de l’alimentation, en tant que récit politique fédérant une diversité d’acteurs et d’initiatives, mais suscitant aussi des débats, à l’échelle nationale et à travers des expérimentations locales.
Le confinement strict décrété le 17 mars 2020 en France pour contenir l’épidémie de COVID-19 a engendré un nouveau problème pour les sans-abri : celui de l’insécurité alimentaire. Pour faire face à cette situation inédite d’urgence alimentaire, une multitude d’actions et de coopérations ont vu le jour. Dans ce contexte, nourrir les sans-abri nécessite une reconfiguration des espaces d’action, parfois préexistants. Prenant appui sur une recherche sociologique collective portant sur les ajustements de l’action publique visant les sans-abri pendant la crise sanitaire, dont l’aide alimentaire fait partie, cet article examine la manière dont l’alimentation des sans-abri est devenue un problème public lors de la crise sanitaire liée à la COVID-19 en France. Nous verrons en effet que les distributions d’aides alimentaires avec des colis, principale réponse à l’urgence alimentaire, rendent visibles des coopérations plurielles situées au croisement du militantisme, du caritatif, du travail social et des autorités publiques locales. Nous mettrons également en lumière le fait que ces distributions alimentaires aux personnes sans-abri là où elles ont été confinées font exister un droit à l’alimentation principalement axé sur la disponibilité et l’accessibilité des denrées alimentaires, délaissant en partie la notion de choix et le respect des goûts, des pratiques et sociabilités pourtant au coeur de l’alimentation, même des plus pauvres.