L’INSPQ a reçu de la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux le mandat de produire une synthèse des connaissances de la littérature scientifique pour 1) repérer, dans les recensions d’écrits, les facteurs associés à la santé mentale en contexte de pandémie ou d’événements extrêmes, facteurs sur lesquels les municipalités peuvent agir; et 2) recenser les actions à l’échelle des municipalités ou des communautés qui influencent ces facteurs et permettent de promouvoir la santé mentale à la suite d’un événement extrême.
Veille documentaire - Santé mentale
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« Si la notion d’estime de soi relève davantage de la psychologie (voire du champ social), et celle de narcissisme plutôt de la psychanalyse, leur proximité apparente conduit à s’interroger sur leurs relations. La première résulte d’une évaluation consciente alors que la seconde trouve ses racines dans des processus inconscients. L’estime de soi sert de plus en plus d’étalon pour cerner les limites entre normal et pathologique, alors que le concept de narcissisme, plus élaboré, décrit d’abord le processus psychique de la construction identitaire du sujet. Repères théoriques pour éclairer la clinique. »
Dans ce cadre, les acteurs du Projet Territorial de Santé Mentale (PTSM 21) et le Centre Hospitalier La Chartreuse se sont mobilisés afin d’améliorer la connaissance des dispositifs existants sur la santé mentale et les parcours de soins en psychiatrie.
Le site internet « Ma santé mentale en Côte-d’Or » a été co-construit avec des personnes ayant eu ou ayant un parcours de soin en psychiatrie, des professionnels du soin, ainsi que des professionnels du territoire intervenant en appui des parcours de soin. Fruit de la mise en commun des connaissances de l’ensemble des acteurs ayant contribué à son élaboration, ce site internet a été conçu comme un point de référencement des différentes ressources disponibles en Côte-d’Or sur la santé mentale et la psychiatrie.
Construit dans une logique résolument inclusive, le site internet « Ma santé mentale en Côte-d’Or » permettra à chacun de trouver des informations pratiques sur l’offre de soin disponible dans ce territoire mais aussi de s’informer, de participer à différents événements tout au long de l’année et de faire évoluer ses représentations sur cette thématique.
La 3ème circulaire de la campagne tarifaire et budgétaire des établissements de santé pour 2022 a alloué une enveloppe de 30 millions d’€ à la psychiatrie, au titre de 2 appels à projets nationaux dont les jurys indépendants se sont tenus fin novembre. Cette 4ème édition illustre une nouvelle fois la forte collaboration entre acteurs sanitaires et médico-sociaux et sociaux dans le domaine de la psychiatrie et de la santé mentale et traduit leur mobilisation. Ainsi, l’offre de soins en psychiatrie se renforce et la diversité des organisations et des réponses apportées par les professionnels de la discipline est pleinement mise en lumière.
L’étude a pour objectif de cerner les variables et profils des personnes en situation d’itinérance (PSI) associés à l’utilisation et la satisfaction des services, les comportements suicidaires, la stabilité résidentielle, la qualité de vie et l’adéquation des besoins. Elle évalue si un type d’hébergement (refuges, logement transitoire, permanent) est davantage lié à une meilleure utilisation des services et a des impacts plus positifs.
Multifactorielle et difficile à mesurer, la phobie scolaire souffre encore de l’image d’un trouble peu sérieux, voire feint. Une équipe de l’Inserm a donc enquêté dans toute la France pour faire la lumière sur ce phénomène, accentué par la crise sanitaire.
Une personne sur quatre sera diagnostiqué au cours de sa vie d'un trouble mental. De telles conditions peuvent avoir un impact dévastateur sur la vie des individus et de leurs familles, ainsi que sur la société. Les responsables internationaux des politiques de santé ont de plus en plus préconisé et consacrés des modèles de partenariat pour les soins de santé mentale. La prise de décision partagée (PDP) est une de ces approches de partenariat. La prise de décision partagée est une forme de communication entre l'usager et le prestataire de services dans laquelle il est reconnu que les deux parties apportent leur expertise au processus et travaillent en partenariat pour prendre une décision. Cette revue évalue si les interventions de PDP améliorent une série de critères de jugement.
Qu’est-ce que la stigmatisation et l’autostigmatisation en santé mentale? Est-ce que la stigmatisation nourrit l’autostigmatisation? Nuit-elle au rétablissement de la personne? Peut-on espérer un avenir sans stigmatisation ? La santé mentale est de plus en plus démystifiée et abordée dans la société. Malgré tout, dans les médias, dans le réseau de la santé et au sein de la population, de fausses représentations persistent. Les personnes vivant ou ayant vécu des troubles de santé mentale sont souvent définies de par leurs conditions de santé et par conséquent, vivent fréquemment de la stigmatisation et même de l’autostigmatisation. Ces phénomènes peuvent avoir des conséquences importantes pour le rétablissement des individus et impacter toutes les sphères de leur vie.
La recherche-action « Participation » entend encourager les pratiques participatives des usagers en service de santé mentale. Après un travail exploratoire sur les modes de participation au sein de ces services, un appel à projets a été lancé et une après-midi d’étude organisée pour échanger autour des pratiques. Neuf pratiques participatives ont été mises en lumière
Le site web Pas-à-Pas a été développé pour guider les jeunes dans la compréhension de leur santé mentale. On peut y trouver les ressources nécessaires pour mieux comprendre les troubles psychiques et agir en faveur d'une bonne santé mentale. Pas à pas jeunes a été créé en 2020 à l’initiative d’un groupe d’associations intervenant auprès des jeunes et dans le champ de la santé mentale. Le projet est parti de l’expérience des acteurs de terrain, qui ont constaté l’écart entre les besoins de soutien des adolescents et jeunes adultes, en prise avec des difficultés psychiques multiformes et le manque de clarté des dispositifs existants pour les aider. Les structures destinées aux jeunes sont dispersées et plus ou moins spécialisées dans la prise en charge du mal-être. Et d’une manière générale, elles ne s’inscrivent pas dans un parcours homogène et organisé de prise en charge, ce qui contribue à l’isolement et la détresse des jeunes concernés et de leur entourage. La prévalence croissante des troubles (anxieux, dépressifs, psychotiques etc.) chez les adolescents rend d’autant plus nécessaire de leur rendre accessibles et lisibles les solutions existantes.
Plus que jamais, on entend parler de nordicité urbaine. Mais de quoi s'agit-il exactement? Et comment pouvons-nous adapter nos habitudes de vie et nos environnements pour traverser plus sereinement la saison froide? Dans un premier texte d'une série de quatre, notre collaboratrice Marie-Hélène Roch, artiste-chercheuse et fondatrice du projet Hiver en nous, nous invite à initier une réflexion sur notre rapport à l'hiver.
Le Modèle de prévention de l’utilisation des mesures de contrôle en santé mentale est présenté. Chaque système ayant une influence sur l’utilisation des mesures de contrôle est discuté en regard des études incluses : la personne à risque, l’intervenant et le milieu de soins, la culture de soins, l’organisation, les politiques gouvernementales et l’évolution des discours. Ce modèle systémique permet de mieux comprendre la responsabilité partagée par tous les systèmes impliqués dans la prévention du recours aux mesures de contrôle en examinant les interventions propres à chaque système, mais aussi leurs interactions.