Le document présente une revue systématique de 49 interventions établies comme rentables pour lutter contre les maladies non transmissibles (MNT). Parmi celles-ci, 25 interventions, appelées quick buys, ont été identifiées pour leur capacité à montrer des effets mesurables sur la santé publique en moins de cinq ans. Ces interventions ciblent divers facteurs de risque et maladies, notamment le tabac, l'alcool, l'alimentation malsaine, l'inactivité physique, les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies respiratoires chroniques et le cancer.
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.
Depuis 2016, le réseau français d’éducation à la nature et à l’environnement porte et coordonne la recherche-action participative (RAP) « Grandir avec la nature ». Située en milieu scolaire, elle documente l‘école dehors et ses effets sur les élèves, les pédagogues et leurs pratiques. Soixante-cinq classes réparties sur six territoires en France ont expérimenté l’école dehors, accompagnées d’éducateurs à l’environnement et de chercheurs. Ce rapport revient sur les effets de l'enseignement dehors sur : le développement des capacités des élèves et leurs rapports à soi, aux autres et au monde ; les pédagogues, leurs pratiques, leurs postures et leurs évolutions.
En France, un changement est en train de s’opérer dans les hôpitaux et les centres de proximité spécialisés en santé mentale. Les pairs aidants (des personnes qui utilisent leur expérience personnelle de la maladie mentale pour aider les usagers du système de soins à se rétablir) font de plus en plus officiellement partie d’équipes pluridisciplinaires. Avec le soutien d’un programme national et d’une formation conçue par le Centre collaborateur de l’OMS pour la recherche et la formation en santé mentale de Lille, ils tentent de s’assurer que les soins de santé mentale restent axés sur l’essentiel : que la personne bénéficiant du traitement se rétablisse dans les conditions qui lui conviennent.
Face à la circulation mondiale accrue du virus influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 chez les animaux, la nette augmentation des cas humains en 2024, la Direction générale de la santé a saisi la HAS afin de mettre à jour les recommandations du Haut Conseil pour la santé publique (HCSP) publiées en 2012-2013, relatives à la stratégie vaccinale dans le contexte du plan de lutte contre une pandémie grippale.
L’agriculture industrielle se caractérise par un recours accru aux pesticides. Ces derniers se retrouvent dans l’environnement et leurs impacts sur la biodiversité sont de plus en plus documentés. Mais où sont ces pesticides dans l’environnement ? Malheureusement, la disponibilité des données permettant de réaliser des analyses temporelles à grande échelle spatiale, nécessaire pour l’évaluation de l’impact de ces molécules sur la biodiversité et la santé humaine, reste insuffisante. Pour combler ce manque, des chercheurs de l’INRAE et de la FRB proposent un indice d’exposition inédit ainsi qu’une carte de répartition des pesticides les plus toxiques à l’échelle française entre 2013 et 2022.
La stratégie nationale de développement des compétences psychosociales (CPS), déclinée sur quinze ans (2022-2037), présente des objectifs ambitieux : au moins 30 % des jeunes de 13 à 18 ans doivent bénéficier d'interventions ad hoc et notamment à l'école. Quels sont toutefois les gestes professionnels favorables aux CPS ? Une étude menée auprès d'animateurs en promotion de la santé tente d'en définir les contours, en confrontant leurs témoignages aux apports théoriques. Cette réflexion ouvre des pistes sur la façon dont les acteurs éducatifs pourraient s'en emparer dans leur pratique.
Les auteurs présentent le déploiement national du programme Pégase, prévu d’ici 2026, à l’issue de cinq années d’expérimentation menées entre 2019 et 2024 dans treize pouponnières réparties sur autant de départements. Ce dispositif vise à structurer un parcours de santé continu et adapté pour les jeunes enfants protégés, de la naissance jusqu’à l’âge de 7 ans. Chaque année, environ 20 000 nouvelles situations sont concernées, une population encore largement invisible : les données disponibles sont rares, le suivi sanitaire partiel, et peu intégré aux politiques publiques. Ces enfants cumulent des vulnérabilités physiques et psychiques, souvent issues de grossesses difficiles, de carences en soins ou de traumatismes précoces. Leur précarité est accentuée par des parcours de vie marqués par l’instabilité et des ruptures dans la prise en charge. Le programme Pégase répond à l’urgence de mieux prévenir, suivre et accompagner la santé de ces enfants particulièrement fragiles.
La CNAPE souhaite, à travers cette publication, sensibiliser l’ensemble des acteurs du champ social et médico-social à la nécessité de construire des institutions véritablement attentives aux effets du trauma. Trop souvent négligés, ces effets ont pourtant un impact majeur sur le développement des enfants accompagnés. Dans un premier temps, il revient sur les besoins fondamentaux de l’enfant et les conditions dans lesquelles émergent des besoins spécifiques, souvent liés à des parcours de vie marqués par des ruptures ou des violences. Il explore ensuite la notion de trauma complexe, ses origines, son évolution dans le champ clinique, et les multiples conséquences qu’il engendre sur le développement de l’enfant. Enfin, il présente les fondements de l’approche sensible au trauma, illustrée par le modèle ARC (Attachement, Régulation, Compétence), ainsi que des exemples concrets de pratiques éducatives, thérapeutiques et systémiques adaptées.
L’EREBFC a souhaité en 2025, en lien avec la grande cause nationale de l’année, proposer une série d'évènements qui explore la question de la santé mentale et de la psychiatrie. Au cours de cette série, nous nous interrogerons sur leurs définitions et leurs champs respectifs ou commun, et irons explorer divers publics, afin de nous interroger sur les enjeux éthiques de la santé mentale en France.
Après une forte croissance du parc d’hébergement d’urgence depuis 2014, le nombre de places dites généralistes s’est stabilisé à 203.000 depuis 2021, tandis que 121.000 autres places sont dédiées à l’accueil des demandeurs d’asile. Les besoins ayant continué à augmenter, le dispositif – qui coûte au total 3,3 milliards d’euros à l’État – souffre d’une sous-budgétisation chronique, selon la mission IGF, Igas et IGA qui a récemment remis sa revue de dépenses au Premier ministre. Les Inspections générales proposent des scénarios d’économies qui passent par une optimisation du pilotage, tout en alertant sur le fait que ces mesures ne doivent pas se traduire par une diminution des capacités actuelles du parc généraliste.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie, en open data, les données sur les personnes qui travaillent dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées en 2023. Ces tableaux de données agrégées selon les catégories d’établissement permettent de brosser un portrait des personnels en fonction au 31/12/2023.
Assurant des activités essentielles – les services de la vie quotidienne, l’aide à la petite enfance et l’accompagnement des personnes dépendantes –, les salariés employés à domicile sont près d’un million en France. Sans eux – et surtout elles, dans l’immense majorité –, le quotidien de plus de deux millions de particuliers-employeurs serait directement, et parfois profondément, affecté. Mais reconnaît-on vraiment leur contribution au bien-être collectif ?