La Haute Autorité de santé (HAS) organise depuis 2013 ses travaux dans le champ de la santé mentale et de la psychiatrie sous la forme de programmes pluriannuels prospectifs et évolutifs, dans une démarche impliquant les associations d’usagers et de familles/proches, les organisations professionnelles, les fédérations d’établissements et les institutionnels. Elle se mobilise sur l’ensemble de ses missions, tournées vers la santé au sens le plus large : recommander les bonnes pratiques, sur différentes thématiques, telles que la santé mentale et la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, les droits des patients et la sécurité en psychiatrie et les troubles du neurodéveloppement ; mesurer et améliorer la qualité, y compris dans les établissements autorisés en psychiatrie, par le biais de la mesure d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins (IQSS) et de la certification des établissements de santé ; évaluer les médicaments, dispositifs médicaux et actes professionnels en vue de leur remboursement. En 2025, la HAS poursuit son engagement dans le champ de la santé mentale et de la psychiatrie en adoptant un programme de travail pour la période 2025-2030 et en faisant de ce champ un axe prioritaire de son projet stratégique.
Veille documentaire
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Il s’agit d’évaluer l’état actuel de la santé mentale en France en 2025, en mettant l’accent sur la prévalence de la dépression, des tentatives de suicide, et des suicides effectifs. On observe ainsi une augmentation de la dépressivité, en particulier depuis 2017, avec des variations importantes entre les sexes et les tranchses d’âge. Les jeunes femmes montrent des taux de tentatives de suicide en hausse depuis 2020, chez les jeunes hommes la hausse est plus modeste. Dans les autres tranches d’âge cette augmentation ne semble pas exister. Parallèlement, les taux de suicide ont globalement diminué depuis le début du siècle, malgré une légère remontée récente chez les jeunes. Les données soulignent une dissociation entre les niveaux de dépressivité et les taux de suicide, suggérant que les deux ne sont pas directement corrélés.
Le Rallye Mouskit est un nouvel outil pédagogique de sensibilisation des enfants à la lutte contre le moustique tigre, dans le cadre d'activités ludiques en centres de loisirs.
Conçu par le CRES, le CODES 83 et les Francas du Var, avec le soutien d'un entomologiste, et financé par l'ARS PACA, il est décliné du site Mouskit.org. Le Rallye Mouskit s'adresse à tout professionnel souhaitant mettre en place auprès des enfants de 8/12 ans des actions de prévention contre le moustique tigre, facteur de nuisance et vecteur de maladies
Avec des épidémies de dengue, de chikungunya ou de Zika dans les territoires ultramarins et un nombre croissant de cas dans l’Hexagone, les moustiques vecteurs d’agents pathogènes s’imposent comme un enjeu majeur de santé publique pour l’ensemble des territoires français.
Cet ensemble d'outils constitue une panoplie complète d'outils et d'instruments pratiques conçus pour aider les professionnels, les décideurs et les partenaires impliqués dans la communication sur les risques et la mobilisation communautaire (CRMC) au niveau national à planifier et à mettre en œuvre des activités concernant la préparation opérationnelle et la riposte en cas de flambée épidémique de dengue. L’objectif de cet ensemble d’outils est de guider les professionnels, les décideurs et les partenaires impliqués dans la CRMC sur la manière de placer les communautés affectées au centre des activités coordonnées visant à réduire l’impact de la maladie et à mettre fin aux flambées épidémiques de dengue.
Les mauvaises conditions de logement constituent une menace importante pour la santé mentale des personnes âgées et créent des inégalités dans les besoins de soins sociaux. Toutefois, leurs conséquences économiques pour le secteur de la protection sociale n'ont pas fait l'objet d'une enquête approfondie. Cette étude prévoit les coûts de la prise en charge sociale pour les personnes âgées vivant en communauté présentant des symptômes dépressifs dans différents scénarios d'intervention en matière de logement en Angleterre.
Les compétences psychosociales (CPS) sont la capacité des individus à mobiliser de façon adaptée, des ressources cognitives, émotionnelles et sociales dans une situation donnée, qui peut être une difficulté ou une épreuve de la vie quotidienne, en tenant compte de leur environnement et leur milieu de vie. Dans le champ de la promotion de la santé, les compétences psychosociales contribuent à améliorer l’autonomisation et le pouvoir d’agir des individus. Le développement de celles-ci implique d’agir tout autant
auprès des individus que des environnements et milieux de vie qui les accueillent.
La santé est influencée par de nombreux facteurs : les compétences individuelles, les services de santé mais également les environnements physiques, sociaux ou économiques. Les communes et EPCI normandes, à travers leurs compétences sur l'aménagement urbain, les espaces verts, la mobilité, le soutien aux associations, l'action sociale, l'éducation, l'enfance et la jeunesse, la culture, la politique de la ville… contribuent à promouvoir la santé des populations au sein de leurs territoires.
L’isolement social des personnes âgées est une réalité préoccupante sur laquelle nous devons agir de manière coordonnée. C’est ce que confirme l’étude menée par le cabinet Kimso missionné par Kalivi dans le cadre de l’évaluation de l’appel à projets « Lutte contre l’isolement social des personnes âgées », piloté par le groupement inter-régimes.
Changer l’alimentation des vaches, privilégier certaines races plus que d’autres, revaloriser le pâturage, consommer moins de bœuf, mais manger des viandes plus diverses… Les marges de progression sont nombreuses.
En milieu scolaire, il existe plusieurs façons d’aborder les enjeux liés à l’image corporelle. Les ateliers de sensibilisation en font partie ! Vous souhaitez traiter de ce sujet avec vos élèves, mais redoutez les faux-pas ? Voici des outils et des conseils pour bien vous y préparer et créer un climat agréable et inclusif en classe.
La Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) publie les résultats de son enquête nationale intitulée « Accès au parcours de sortie de prostitution (PSP) : une enquête nationale au cœur des réalités de terrain » à l’occasion du neuvième anniversaire de la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées.
A travers ce premier volet portant plus particulièrement sur les commissions départementales de lutte contre la prostitution, le proxénétisme et la traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle (CDLP), la FAS a souhaité objectiver les disparités de mise en œuvre de la loi et identifier les freins rencontrés sur le terrain par les personnes en situation de prostitution et les associations qui les accompagnent pour accéder au parcours de sortie de la prostitution (PSP).
Cette enquête a été adressée à l’ensemble des associations agréées PSP, qui assurent l’accueil, l’accompagnement et la présentation des dossiers des personnes en situation de prostitution souhaitant accéder au dispositif. Diffusée à l’échelle nationale, en métropole comme dans les DROM, elle a été ouverte à réponse du 20 janvier au 10 mars 2025. Au total, 104 associations agréées ont participé, représentant au global 75 départements sur 101.