Veille documentaire - Santé environnement

Gênes, perturbations du sommeil, réveil brutal par le chantier d'à côté, klaxons, qui n'a jamais été confronté au bruit ?
Particulièrement lorsqu'on réside dans une zone urbaine, où l'environnement proche peut s'avérer très bruyant, le bruit n’est pas anodin et peut avoir des impacts sur la santé. Ecouter de la musique très forte par plaisir a aussi un impact sur la santé.

Afin impliquer tous les citoyens face aux risques naturels ou industriels encourus, de plus en plus d’élus locaux s’efforcent de réinventer la prévention en proposant des actions régulières, variées et, si possibles, ludiques.

Le Haut conseil pour le climat présente la version grand public, accessible et synthétique de son rapport annuel « Acter l’urgence, engager les moyens », publié en juin. La version grand public est tournée vers la jeunesse, mais également destinée à toute personne souhaitant s’informer sur l'action publique climatique en France. En seize page illustrées, le rapport grand public présente de manière pédagogique les principaux points du rapport annuel 2023 : 1) Une analyse des impacts récents du changement climatique et des limites actuelles de la prévention et de la gestion de crise en France ; 2) Le suivi des émissions de gaz à effet de serre et des politiques associées, des budgets carbone, des leviers pour l'action climatique nationale et internationale ; 3) Les recommandations du Haut conseil pour le climat pour améliorer l’action publique en matière de climat.

Contexte : Agir sur les déterminants sociaux est la stratégie la plus efficace, la plus efficiente et la plus juste pour améliorer la santé de la population et l'équité en matière de santé. En raison de leur vulnérabilité et de leur dépendance, les enfants sont particulièrement exposés aux effets délétères de leur environnement de vie. La prise en compte de ces enjeux dans l'élaboration des politiques publiques et l'identification des leviers d'action sont cruciales. L'objectif de cette revue de synthèse est d'identifier les principaux déterminants environnementaux de la santé et du développement des enfants, ainsi que leurs mécanismes d'action, sur lesquels les politiques publiques doivent agir. Méthodes : Nous avons procédé à une analyse de la portée des études conformément à la méthode élaborée par Arksey et O'Malley, à l'avancement de la méthodologie de Levac et de ses collègues et à la ligne directrice PRISMA. Les critères d'inclusion ont été identifiés à l'aide du cadre PICos (population-phénomènes d'intérêt-contexte-conception de l'étude). Nous avons utilisé la base de données PubMed et effectué une analyse thématique. Résultats : Quarante-sept articles ont été sélectionnés. Leur analyse nous a permis d'identifier cinq catégories de déterminants environnementaux interdépendants de la santé infantile : i) l'aménagement urbain, ii) les contaminants, iii) l'environnement parental, iv) les conditions sociales, v) le changement climatique. Ensemble et de manière systémique, ils agissent sur la santé de l'enfant. Conclusion : La revue réalisée nous permet de proposer un cadre pragmatique pour clarifier les effets de l'environnement physique, social et économique sur la santé et le bien-être des enfants.

Habitations, métro, train, cinéma... En cette rentrée 2023, elles semblent s'être immiscées dans les moindres recoins de notre quotidien.

Cette vidéo explore les causes du réchauffement du climat que nous observons depuis quelques années. La vidéo revient notamment sur les éléments qui ont une influence sur le climat et sur la méthode employée par les scientifiques pour étudier l'influence des activités humaines dans le changement climatique.

L’ambition de ce numéro est de faire état des actions combinées par ces multiples acteurs. Il est en effet question d’explorer les actions d’adaptation portées par les territoires et leurs acteurs dans la région, en nous intéressant aux leviers mobilisés : la connaissance du changement climatique et de ses impacts locaux, la mobilisation des acteurs et le financement de l’adaptation.

4 Français sur 5 vivent en zone urbaine. Et nombre d'entre eux ont sans doute déjà eu l'impression que la ville les rendait malades. Pourtant, il est possible de se réapproprier les espaces urbains pour les transformer en lieux qui font du bien. En partenariat avec l'ADEME, Qu'est-ce qu'on fait ?! propose une infographie sur l'urbanisme favorable à la santé.

Peu d'études ont ciblé spécifiquement les périodes de pics de pollution pour déterminer si elles avaient un impact sanitaire spécifique. Le projet CEPEM étudie les particularités épidémiologiques des épisodes de pollution et les mécanismes en lien avec les évènements météorologiques extrêmes comme les vagues de chaleur. L'étude a aussi recensé les mesures de politiques publiques visant à réduire à long terme les niveaux de pollution. 175 mesures portant sur des actions sur les transports et les mobilités ont ainsi été documentées. La zone à faibles émissions (ZFE-m) en région parisienne a été prise comme cas d'étude. Sa mise en place pourrait contribuer à réduire jusqu'à 811 décès et 3203 cas d'asthme par année ce qui en termes de bénéfices économiques correspondrait à des estimations entre 523 et 1 210 millions €2017 selon les scénarios envisagés. Le projet CEPEM apporte des éléments sur la répartition des impacts sanitaires, économiques et sociaux potentiels et propose une panoplie d'actions inspirantes à mener sur les territoires.

Dans un contexte de baisse de la consommation, quels sont les leviers des pouvoirs publics, et notamment des collectivités locales, pour soutenir le secteur bio ? Si l’on écarte la restauration collective (cantine scolaire, etc.), la plupart des leviers permettant d’influencer significativement la consommation des ménages semblent échapper aux collectivités locales et relever des compétences de l’État. Mais il existe pourtant des leviers locaux : l’amélioration de la connaissance de l’agriculture biologique et l’accessibilité financière des produits bio.

Véritable menace sanitaire en raison de sa capacité à transmettre la dengue, le chikungunya et le virus Zika, l’insecte fait l’objet d’une lutte pas toujours bien comprise des riverains, à l’instar d’un quartier d’une ville du Val-de-Marne, lundi soir.

L'Agence de la transition écologique (Ademe) propose sa deuxième lettre d'informations consacrée aux sobriétés. ce numéro se concentre sur les modèles à l'étranger et l'inspiration que la France pourrait en tirer.