L’article rend compte des résultats d’une enquête ethnographique menée au sein d’un établissement médico-social accueillant des jeunes en situation de handicap moteur. Elle s’intéresse plus précisément à la manière dont des adolescents se coordonnent et à la nature des ressources qu’ils s’échangent par l’intermédiaire de diverses situations d’entraide, ainsi qu’au sens qu’ils donnent à ces échanges. Ceux-ci participent à un apprentissage d’une interdépendance à la base de leur autonomie.
Veille documentaire
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La médiation thérapeutique « hortithérapie » est peu prescrite pour les personnes présentant des troubles des conduites alimentaires. Après un synopsis socio-contextuel et de la littérature scientifique, il s’agit de proposer un dispositif clinique de prise en charge hortithérapique manualisée à l’adresse des patients tca et des équipes, et d’en repérer les effets thérapeutiques. Ce dispositif est à la portée de tous les patients et de toutes les équipes dotées de praticiens intéressés/formés à ce domaine.
Dans cet espace toutes les informations utiles et les outils mis à disposition pour s’informer et tout comprendre sur la vaccination
Au début de l’année 2020, les premiers cas de contamination au Covid-19 sont détectés en France. De nombreux acteurs cherchent alors à documenter les effets de la crise sanitaire. Parmi eux, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) entend produire des données sur les conditions de vie et le statut immunitaire de la population. Dans une perspective de sociologie de la quantification, cet article interroge les effets de la crise sanitaire sur les conditions de production de données d’enquête. Il retrace les stratégies de l’Inserm pour obtenir des données sur la situation sanitaire. Nous montrons que la crise pousse l’institution à expérimenter deux stratégies de production de données, et ce malgré l’urgence et l’intensité du travail. La première s’appuie sur des moyens existants – les cohortes épidémiologiques – et aboutit à l’enquête Sapris. La seconde vise certaines propriétés des données – la représentativité – et débouche sur l’enquête Epicov, en partenariat avec la statistique publique. In fine, la crise sanitaire donne à voir une situation originale de coexistence de stratégies d’enquête dans un contexte d’urgence.
Dans le cadre des transformations des soins primaires, de nombreux dispositifs visant la coordination de l’exercice pluriprofessionnel ont été mis en œuvre. Parmi ceux-ci, les microstructures médicales addictions (MSMA) sont des équipes associant médecins généralistes, psychologues, travailleuses sociales et coordinatrices, dans le but d’améliorer le maillage territorial des prises en charge et l’accès à des soins de proximité pour les patients des médecins généralistes présentant des situations d’addiction et de grande précarité. Cet article étudie les conditions et possibilités de cette collaboration en interrogeant la division du travail de soin. Pour ce faire, il s’appuie sur une enquête qui prend pour cible les pratiques de ces professionnels dans trois MSMA opérant en centre de santé, en maison de santé pluriprofessionnelle et en cabinet privé. Ce cas montre une résistance des non-médecins à être contrôlés par les médecins dans l’organisation de leur travail (moments d’intervention et périmètres des tâches) sans que cela perturbe pour autant la stabilisation d’une coopération dans les soins.
Dans le cadre de sa « transition écologique » lui permettant de faire face à la crise climatique et environnementale, la France a mis en œuvre une « planification écologique », s’appuyant sur un plan mis en œuvre par l’ensemble du gouvernement et dont le pilotage est assuré par le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE). Ce plan est en phase avec les obligations internationales et européennes de la France, en matière d’objectifs et de calendrier, qui doivent permettre l’atteinte de la neutralité carbone et de « vivre en harmonie avec la nature » en 2050. Malgré une préparation rapide de cet outil de pilotage de l’action publique et privée et son adoption au plus haut niveau de l’Etat, la France se retrouve confrontée à des difficultés de mise en œuvre de cette planification. De nombreux pays apparaissent également confrontés aux mêmes préoccupations et difficultés de mise en œuvre de la transition écologique et sont en demande d’échanges et de coopération avec la France dont le modèle de planification écologique intéresse. Un parangonnage sur la planification écologique a donc conduit à la rédaction de ce rapport, recentré sur les pays du G20 et de l’Union européenne, auxquels sont adjoints certains pays et collectivités sub-nationales pionniers dans la planification écologique.
« Le Monde » s’est procuré l’édition 2024 du rapport sur l’état de l’environnement en France. Certains indicateurs sont positifs, notamment sur la qualité de l’air ou la surpêche, mais plusieurs mettent en avant des situations préoccupantes.
Près de 6,3 millions de personnes déposent des dossiers dans les MDPH pour faire valoir leurs droits. Le gouvernement entend simplifier et fluidifier ces démarches.
Quels que soient ses efforts, la France connaîtra en 2030 un climat environ 2°C plus chaud qu'au XIXe siècle, voire 4°C d'ici 2100 si le monde n'accélère pas la sortie des énergies fossiles confirme Météo France qui a publié ce 20 mars la deuxième partie de son rapport décrivant le futur climatique de l’Hexagone et de la Corse.
Des sorties moins nombreuses, un entre-soi un peu plus marqué… La crise sanitaire, et celles qui ont suivi, ont modifié la relation aux autres et renforcé le sentiment de solitude et d’individualisme. Mais le bénévolat a retrouvé son niveau antérieur.
L'amélioration de l'accueil et de la prise en charge des personnes en situation de handicap est un enjeu récurrent dans le domaine de la santé. Afin de mieux répondre à cette préoccupation, une commission handicap a été mise en place au sein du Conseil National de l'Ordre des Médecins (CNOM).
Malgré la sensibilité croissante autour de la question de l'accès aux soins pour les personnes en situation de handicap, aucune évaluation n’avait encore été réalisée auprès des médecins pour mesurer leur niveau de connaissance et de pratique dans ce domaine. Pour combler cette lacune, la commission handicap a initié une étude visant à évaluer la manière dont
les médecins appréhendent et gèrent les situations de handicap dans leur pratique quotidienne. Cette étude repose sur l'élaboration d'un questionnaire qui explore plusieurs aspects clés de la prise en charge.