Veille documentaire
Chaque jour, l’équipe de documentalistes du Rrapps sélectionne des informations fiables, valides et pertinentes dans l’actualité de la santé publique. Ces informations sont proposées ici, en cohérence avec les thématiques du Rrapps, mais aussi avec les parcours de santé (définis dans le Plan régional de santé 2018-2022) et les programmes et plans de santé nationaux.
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La jeunesse a été durement éprouvée par les deux ans de pandémie : insertion professionnelle ralentie, perte de liens sociaux dans une période de la vie où ceux-ci sont essentiels, dégradation de la santé psychique. En mars 2022, alors que le virus semble moins menaçant, mais que débute la guerre en Ukraine, le moral des 18-30 ans s'améliore. Les jeunes Français se montrent ainsi plus positifs sur leur vie actuelle
et leurs perspectives. Au-delà de l'effet du retour à la vie normale, la reprise du marché du travail semble nourrir ce regain d'optimisme. Quelques stigmates de la période subsistent toutefois : des sentiments de solitude épisodiques plus fréquents et, chez les jeunes femmes, une part d'états d'esprit positifs en retrait de 6 points par rapport à la période pré-crise.
Les recommandations en matière éducative prescrivent généralement de maintenir les enfants de moins de trois ans éloignés des écrans et d’accompagner très progressivement leur insertion dans leur quotidien dans les années qui suivent. La réalité, telle que décrite par la cohorte Elfe, est différente : à deux ans, les trois quarts des enfants sont maintenus à distance des écrans numériques (hors télévision), mais dès l’âge de trois ans et demi, plus de quatre sur dix en utilisent régulièrement et plus de la moitié à cinq ans et demi. Durant les six premières années de la vie, seuls quatre enfants sur dix sont durablement maintenus à distance des écrans numériques et plus de cinq sur dix augmentent, parfois fortement, leur temps d’écran. À l’inverse, un enfant sur dix avait une utilisation très développée dès deux ans et voit sa consommation diminuer. Ces trajectoires dépendent non seulement des caractéristiques sociales des familles, notamment de leurs ressources économiques et culturelles, de la place de la fratrie mais également des pratiques des parents, qu’elles soient individuelles ou partagées avec l’enfant avant ses trois ans.
Cette page internet présente un dispositif de mobilisation sociale issu d'une expérimentation sur le département de l'Isère, et définit des recommandations pour déployer les actions proposées. Ce dispositif est issu d'un travail de terrain approfondi qui a permis d'identifier des stratégies d'intervention appuyées sur les sciences comportementales. Il est le résultat d'une démarche de co-création d'actions avec les acteurs de terrain, actions qui ont ensuite été testées en conditions réelles sur deux communes de l'Isère. Les dispositifs ont vocation à favoriser l'adoption des gestes de prévention pour réduire la présence du moustique tigre en mobilisant des leviers comportementaux ciblés identifiés comme efficace pour inciter aux changements de comportements.
La pandémie Covid-19 a un impact négatif majeur sur la santé mentale de la population, objectivé par des enquêtes scientifiques et par les professionnels qui travaillent en première ligne. Une trentaine d'experts et de professionnels de terrain dressent un état des connaissances et analysent les conséquences que la pandémie a sur la santé mentale de l'ensemble de la population. Ils formulent des recommandations pour l'action. Ce numéro spécial questionne en particulier l'éthique et les inégalités sociales et territoriales de santé.
La COVID-19 a transformé l’environnement médiatique familial et suscité des recherches sur les effets de l’exposition aux médias sur écran et de leur utilisation chez les jeunes enfants. La présente mise à jour d’un document de principes de la SCP publié en 2017 passe de nouveau en revue les bienfaits et les risques potentiels des médias sur écran chez les enfants de moins de cinq ans et s’attarde sur leur santé développementale, psychosociale et physique. Quatre principes reposant sur des données probantes — limiter le temps d’écran, en atténuer les effets négatifs, les utiliser en pleine conscience et donner l’exemple d’habitudes saines — continuent d’orienter l’expérience précoce des enfants dans un paysage médiatique en rapide évolution. Les connaissances sur l’apprentissage et le développement des jeunes enfants éclairent les pratiques exemplaires recommandées aux professionnels de la santé et aux professionnels de la petite enfance (p. ex., éducatrices à la petite enfance, fournisseurs de services de garde). Les conseils préventifs devraient désormais inclure l’utilisation des écrans par les enfants et les familles en contexte de pandémie (et par la suite).
Comment le jeu peut aider à acquérir, chez les tout-petits, les compétences socles qui constituent les bases du développement des compétences psychosociales ? Et comment la promotion de la santé peut-elle aider à développer autant que possible une culture du jeu, commune aux professionnels et aux parents ?
Les recommandations en matière éducative prescrivent généralement de maintenir les enfants de moins de trois ans éloignés des écrans et d’accompagner très progressivement leur insertion dans leur quotidien dans les années qui suivent. La réalité, telle que décrite par la cohorte Elfe, est différente : à deux ans, les trois quarts des enfants sont maintenus à distance des écrans numériques (hors télévision), mais dès l’âge de trois ans et demi, plus de quatre sur dix en utilisent régulièrement et plus de la moitié à cinq ans et demi. Durant les six premières années de la vie, seuls quatre enfants sur dix sont durablement maintenus à distance des écrans numériques et plus de cinq sur dix augmentent, parfois fortement, leur temps d’écran. À l’inverse, un enfant sur dix avait une utilisation très développée dès deux ans et voit sa consommation diminuer. Ces trajectoires dépendent non seulement des caractéristiques sociales des familles, notamment de leurs ressources économiques et culturelles, de la place de la fratrie mais également des pratiques des parents, qu’elles soient individuelles ou partagées avec l’enfant avant ses trois ans.
Les termes de « vulnérabilité » et de « fragilité » ont peu à peu pris une place grandissante dans les discours des pouvoirs publics et des médias pour désigner une multitude de situations : du handicap à la pauvreté, de la précarité professionnelle à la relégation territoriale, etc. La liste est longue et contingente des travaux qui analysent ces phénomènes A l’heure où une réflexion est entamée au niveau institutionnel sur une possible fusion et simplification de différents minimas sociaux, et alors que différents mouvements sociaux (Gilets Jaunes, grèves relatives à la réforme des retraites) pointent les projecteurs sur différents types de difficultés, il nous a paru intéressant de tenter de dresser un état des lieux de la mesure de différentes vulnérabilités.
Ce dossier documentaire accompagne le dispositif du service sanitaire en Bourgogne-Franche-Comté. Il vient en complément au dossier documentaire Faire le tour de la promotion de la santé… en 180 minutes (ou presque). Il présente des références bibliographiques sur la thématique de l’exposition des enfants et des adolescents aux écrans, avec une approche en promotion de la santé.
Les 10 % les plus pauvres risquent trois fois plus de souffrir de diabète que les 10 % les plus riches. Cette inégalité sociale se constate pour les problèmes cardiaques, les maladies du foie et les maladies psychiatriques. Le risque d’avoir un cancer en revanche n’est pas lié aux revenus.
La difficulté à vivre traverse la plupart des alcooliques, toxicomanes et autres dépendants. C'est face à ce constat qu'interviennent les douze étapes, qui offrent la possibilité de donner un nouveau sens à sa vie, remplir un vide existentiel.