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Chaque jour, l’équipe de documentalistes du Rrapps sélectionne des informations fiables, valides et pertinentes dans l’actualité de la santé publique. Ces informations sont proposées ici, en cohérence avec les thématiques du Rrapps, mais aussi avec les parcours de santé (définis dans le Plan régional de santé 2018-2022) et les programmes et plans de santé nationaux.

 

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Publication
- 17/05/2021
SANTE PUBLIQUE 2021 ; 32(5-6) : 473-478

Les stratégies de lutte contre le tabagisme, estimées légitimes et efficaces, font rarement l’objet, en France, d’une analyse critique concernant leurs effets potentiellement délétères, notamment à l’encontre des personnes qui continuent de fumer. Cet article introduit ce débat, en se concentrant sur les effets potentiellement stigmatisants et « auto-stigmatisants » (self-stigma) des politiques anti-tabac. Il a, en effet, été attesté par de nombreuses études à l’international, et par une étude en France, que le processus général de dénormalisation du tabac a conduit à la stigmatisation des fumeurs qui peuvent notamment faire l’objet de discriminations. Dans la mesure où le tabagisme se concentre aujourd’hui en France dans les catégories les moins favorisées du point de vue socio-économique, ces dernières se trouvent ainsi davantage exposées à la stigmatisation. Tout en énonçant la nécessité de développer des interventions ciblées à leur encontre, cet article met aussi en garde et appelle à une vigilance quant aux effets iatrogènes de ces interventions. Il s’impose ainsi de développer les recherches et les évaluations à ce sujet, afin de mesurer précisément les effets de ces interventions, en particulier en termes de stigmatisation et de self-stigma, et de s’assurer que les acteurs de santé publique ne génèrent pas davantage de problèmes qu’ils n’en résolvent.

Publication
- 12/05/2021
DROGUES.GOUV.FR

La situation épidémiologique des personnes qui injectent des substances (PQIS) vis-à-vis du virus de l’hépatite C (VHC) et du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) appelle aujourd’hui à de nouveaux moyens de prévention et de soins. Dans ce contexte, les acteurs de terrain des structures de proximité (CAARUD) ont plébiscité l’ouverture des salles de consommation à moindre risque (SCMR) en France ce qui a permis le démarrage d’une expérimentation autour de l’ouverture en 2016 de deux SCMR, à Paris et Strasbourg. L’évaluation de cette expérimentation repose sur une approche pluridisciplinaire (épidemiologie, santé publique, économie de la santé et sociologie) qui se décline en trois volets : i) le premier porte sur l’évaluation de son efficacité sur la réduction des pratiques à risque VIH et VHC et sur plusieurs autres indicateurs de santé à partir de la mise en place d’une cohorte de PQIS (étude COSINUS) ; ii) le second porte sur son évaluation économique à travers la conduite d’une étude coût-efficacité s’appuyant sur les outils de la modélisation pour estimer l’efficacité, le coût et le coût-efficacité des SCMR sur le long terme (étude COSINUS éco) ; iii) COSINUS éco) ; iii) le troisième porte sur l’acceptabilité sociale de la SCMR et son impact sur la tranquillité publique qui inclut une analyse du débat médiatique, un étude écologique sur les traces de consommation dans l’espace public, une recherche socio-anthropologique sur l’expérience et les perceptions de parties prenantes et une analyse quantitative des données EROPP (Enquête sur les représentations, les opinions et les perceptions des psychotropes).

Publication
- 12/05/2021
ADDICTION SUISSE

Une étude pilote réalisée par Addiction Suisse s’est intéressée aux incitations à la consommation d’alcool dans le quotidien des jeunes de 16 à 19 ans lors de trajets effectués ainsi que sur les réseaux sociaux. Dans les cinq plus grandes villes de Suisse, les participant-e-s étaient confronté-e-s en moyenne à un stimulus en lien avec l’alcool toutes les cinq minutes. L’alcool était également omniprésent sur les réseaux sociaux à travers les photos et messages d’amis et d’influenceurs souvent rémunérés pour cela.

Actualité
- 12/05/2021
DROGUES.GOUV.FR

Commandée par la MILDECA à l’Inserm, l’évaluation des salles de consommation à moindre risque (SCMR) de Paris et de Strasbourg, dispositifs expérimentaux de réduction des risques et des dommages (RDRD) dédiés à l’accueil et aux soins des usagers de drogues par injection, conclut à des effets positifs en termes de santé publique. L’accès à ces structures permet d’améliorer la santé de ces personnes (baisse des infections au VIH et au virus de l’hépatite C, des complications cutanées dues aux injections et des overdoses), et de diminuer les passages aux urgences. Des coûts médicaux importants sont ainsi évités. Les injections et le nombre de seringues abandonnées dans l’espace public diminuent. L’évaluation ne met pas en évidence de détérioration de la tranquillité publique liée à l’implantation des salles.

Publication
- 07/05/2021
INSPQ.QC

À partir de données obtenues par sondage, ce rapport analyse les croyances de la population québécoise sur divers aspects liés à la consommation d’alcool ainsi que leur opinion sur certaines des mesures règlementaires encadrant la vente d’alcool au Québec.

Actualité
- 06/05/2021
INSERM.FR

A l'occasion de la publication de l'expertise collective Inserm sur la réduction des dommages associés à la consommation d’alcool, sollicitée par la Mildeca et la DGS, le groupe multidisciplinaire d'experts qui a mené ce travail présentera son analyse son analyse de la littérature internationale récente et proposera des recommandations d’actions et la recherche. Une journée d'échange à suivre en ligne le 4 juin 2021 et à retrouver en vidéo.

Publication
- 05/05/2021
INSPQ.CA

Ce rapport présente les résultats d’une étude qualitative menée, afin d’approfondir les constats d’un sondage réalisé en 2019 au Québec qui visait à décrire les perceptions, les attitudes et les opinions de la population à l’égard des personnes qui consomment des substances psychoactives et des programmes de réduction des méfaits. Les résultats obtenus permettent notamment de nuancer les réponses au sondage en ce qui a trait aux perceptions à l’égard des raisons conduisant des personnes à développer une dépendance aux drogues et à l’acceptabilité des mesures de réduction des méfaits.

Publication
- 05/05/2021
SANTE PUBLIQUE FRANCE

Santé publique France publie les résultats de son Baromètre santé consacré à la consommation de substances psychoactives en milieu professionnel. Ils montrent des disparités de consommation selon les secteurs et soulignent l’importance de la prévention des addictions dans le milieu professionnel.

Publication
- 30/04/2021
COCHRANE.ORG

Les interventions psychosociales sont des interventions verbales ou pratiques, ou les deux, dispensées à des individus ou à des groupes. Les interventions examinées dans cette revue cherchent à aider les parents à modifier leur consommation d'alcool ou l'usage de drogues et à résoudre les problèmes connexes qu'ils rencontrent dans la prise en charge de leurs enfants. Nous avons cherché à savoir si de telles interventions pouvaient aider les parents à réduire leur consommation d'alcool et l'usage de drogues et si cela pouvait également profiter à leurs enfants.

Publication
- 29/04/2021
JOURNAL DU DROIT DE LA SANTE ET DE L'ASSURANCE MALADIE 2021 ; 28 : 46 p.
Publication
- 29/04/2021
COCHRANE.ORG

Certains professionnels de santé et certains fumeurs pensent que le fait de fumer contribue à réduire le stress et d'autres symptômes de santé mentale, comme la dépression et l'anxiété. Ils craignent que l'arrêt du tabac pourrait aggraver les symptômes de santé mentale. Cependant, des études ont montré que le tabagisme pourrait avoir un impact négatif sur la santé mentale des gens, et qu'arrêter de fumer pourrait réduire l'anxiété et la dépression.

Vidéo
- 21/04/2021
FEDERATION ADDICTION

Ce webinaire est une table ronde organisée par la Fédération Addiction le 9 avril 2021. L'objectif était de débattre sur la réduction des risques en milieu carcérale, mais aussi d'échanger sur les pratiques des professionnels, diffuser un plaidoyer en faveur d'une meilleur application du principe d'équivalence des soins, et de poursuivre le travail d'amélioration autour de l'articulation santé-justice.