Ce référentiel a pour objectifs de doter les réseaux de l’enseignement supérieur de balises communes en matière de santé mentale étudiante et de les soutenir dans l’adoption d’une véritable approche systémique de la santé mentale. Il ambitionne d'accompagner chaque étudiant vers l’atteinte de son plein potentiel et de faire des établissements d’enseignement supérieur des lieux propices au développement d’une santé mentale positive. Les axes d’intervention retenus visent à agir sur divers déterminants de la santé mentale par une approche systémique. Il propose des actions de promotion, de prévention, d’aide et d’accompagnement inscrites dans un continuum. Cette approche systémique appelle à la mobilisation de toutes les parties prenantes du réseau de l’enseignement supérieur pour : 1) Faire des établissements d'enseignements supérieur des environnements favorables à une santé mentale positive ; 2) Outiller les acteurs de l'enseignement supérieur pour mener des actions permettant aux populations étudiantes de s'épanouir et de prévenir l'apparition de symptômes de détresse psychologique et de troubles psychologiques ; et 3) Augmenter l'accessibilité aux services de santé mentale pour la communauté étudiante. Ce référentiel comprend une explication des notions clés rattachées au concept de santé mentale et des facteurs influençant la santé mentale, un état des lieux de la santé mentale des étudiants dans l’enseignement supérieur, ainsi que la description d’actions prometteuses de prévention/promotion de la santé mentale étudiante.
Données probantes et prometteuses - Santé mentale
David Banta en 2023, définit les données probantes comme "des conclusions tirées de recherches et autres connaissances qui peuvent servir de base utile à la prise de décision dans le domaine de la santé publique et des soins de santé », et le Centre de collaboration nationale en santé publique canadien (2011), précise que « la santé publique fondée sur des données probantes est "le processus consistant à extraire et à disséminer les meilleures données disponibles issues de la recherche, de la pratique et de l’expérience, ainsi qu’à utiliser ces données pour éclairer et améliorer la pratique et les politiques en santé publique". »
Les chargés de projet de Promotion Santé BFC connaissent ces outils ; ils peuvent accompagner les professionnels dans leur choix, les conseiller quant à leur utilisation...
Les références bibliographiques mentionnées ci-dessous sont extraites de la base de données Bib-Bop ; les documents sont accessibles en ligne ou consultables dans notre centre de documentation à Dijon. Ils proposent des données probantes ou des synthèses de connaissances sur les thématiques de santé déclinées dans le cadre du Rrapps BFC.
Cette synthèse des connaissances réalisée par l’Institut national de santé publique (INSPQ) a été commandée par la Direction de la surveillance de l’état de santé du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Son objectif principal est le développement d'un modèle conceptuel permettant de soutenir les travaux autour de la surveillance de la santé mentale et les troubles mentaux courants et de leurs déterminants. Ce travail s’inscrit dans la mise en œuvre du nouveau plan d’action interministériel en santé mentale (PAISM) et en cohérence avec le Programme national de santé publique 2015-2025 (PNSP). A l’aide de données probantes, ce nouveau plan permettra d’orienter les actions de promotion et de protection de la santé mentale et celles visant la prévention et le traitement des troubles mentaux. À cet effet, une revue de la littérature scientifique et grise a été réalisée, en se centrant principalement sur des cadres de surveillance existants.
Cette revue de littérature est basée sur des études comparant les thérapies psychologiques chez les personnes âgées souffrant de dépression et vivant dans des établissements de ESLD avec une approche de soins alternative. Ont été examinés les critères de jugement après la fin de la thérapie et lors du suivi à court terme (jusqu'à trois mois), à moyen terme (trois à six mois) et à long terme (plus de six mois). Les résultats ont été comparés et résumés ; le niveau de confiance des données probantes, basé sur des facteurs tels que les méthodes et la taille des études, a été évalué.
L'enjeu de ce Dossier de veille est d’analyser les interactions entre les manifestations des souffrances psychiques des adolescent·es et leurs parcours scolaires et universitaires. Ainsi, la première partie propose une définition de la santé mentale, dresse les contours des difficultés psychologiques rencontrées par les adolescent·es selon leurs niveaux scolaires, et identifie les principaux facteurs de risque d’une dégradation de leur santé mentale. La deuxième section analyse les traductions des souffrances psychiques des jeunes dans les institutions d’enseignement, et leurs conséquences sur leurs trajectoires scolaires, mais également personnelles. Enfin la troisième partie dresse un panorama – non exhaustif – des réponses apportées par les institutions d’enseignement secondaire et supérieur face aux difficultés psychologiques des élèves et des étudiant·es.
Ce dossier de connaissances propose des informations récentes sur la santé mentale des adolescents. Il s’articule en trois parties : « Comprendre », « Repérer » et « Prévenir ». La première partie fournit des éléments de cadrage et un état des lieux de la santé mentale des jeunes au niveau national et en région Occitanie. La partie « Repérer » présente différents outils de repérage et de diagnostic ainsi que les orientations possibles de prise en charge. La troisième partie fournit des pistes d’orientation et présente des initiatives inspirantes qui permettent de promouvoir une bonne santé mentale auprès de ces jeunes.
Cette synthèse des connaissances analyse les caractéristiques et l’efficacité d’interventions mises en place à l’extérieur des milieux cliniques au regard de la réduction des expériences négatives dans l’enfance et de leurs conséquences et discute les résultats obtenus au regard de la prévention du suicide. Préalablement à l’analyse des interventions, un cadre conceptuel explicite les mécanismes par lesquels les expériences négatives dans l’enfance influencent le risque de suicide. Les interventions recensées sont regroupées en cinq catégories. L’analyse donne une vue d’ensemble d’interventions mises en place à différents niveaux et susceptibles de réduire la survenue et les conséquences des expériences négatives dans l’enfance, et ainsi de contribuer à prévenir le suicide. Elle met en évidence des exemples d’interventions porteuses à envisager selon différentes cibles et en précise les caractéristiques. L’analyse souligne également l’importance d’articuler, au sein des programmes implantés dans les milieux de vie, des actions universelles et des actions qui ciblent des groupes vulnérables.
Ce cadre de référence présente les fondements, les objectifs et les éléments-clés à prendre en considération quant aux meilleures pratiques en matière de promotion de la santé mentale positive et de prévention en contexte scolaire, en cohérence avec l’approche École en santé et le référent EKIP. Il vise d’abord à soutenir les directions régionales de santé publique dans la mise en œuvre du projet Epanouir et ensuite, à informer l’ensemble des partenaires, dont les milieux scolaires primaires et secondaires, incluant les centres de formation professionnelle et les centres d’éducation des adultes, en priorité, afin d’en développer une vision commune. Il est destiné à tout professionnel ou gestionnaire des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et communautaire qui œuvre en promotion de la santé mentale et en prévention en contexte scolaire. (Résumé de l'éditeur)
Le document est structuré en trois parties correspondant à 3 étapes : connaître, comprendre, agir. La première partie fait le point sur l’état actuel des connaissances et les concepts de référence concernant la santé mentale des 0-4 ans. La deuxième partie propose de comprendre les liens directs entre les pratiques éducatives, les conditions de vie et le développement psychique du jeune enfant. La troisième partie, est consacrée à la mise en pratique, des savoirs à l’aide des outils, des ressources et des compétences disponibles.
Pour une forte proportion de la population mondiale, la santé mentale et le travail sont étroitement liés. La santé mentale ne se limite pas à l’absence de problèmes de santé mentale. Il s’agit plutôt d’un état de bien-être mental qui permet à chacun de faire face au stress de la vie, de réaliser son potentiel, de bien apprendre et de bien travailler, et de contribuer à sa communauté. Les problèmes de santé mentale surviennent indépendamment de la question de savoir si le travail y a contribué de manière causale. Une mauvaise santé mentale a un effet négatif sur le bien-être et le fonctionnement d’une personne au plan cognitif, comportemental, émotionnel, social et relationnel, sur sa santé physique, ainsi que sur son identité personnelle et son bien-être par rapport au travail. La capacité d’une personne à travailler peut donc être compromise par une réduction de la productivité et des performances, une baisse de la capacité à travailler en toute sécurité ou des difficultés à conserver ou à obtenir un emploi. Le présentéisme (ou baisse de productivité, où se situent les coûts financiers les plus importants), l’absentéisme et la rotation du personnel touchent à la fois les travailleurs et les employeurs et, en retour, l’économie de la société...
78% des Français redoutent de vieillir et ce alors même que l’on vieillit plutôt bien en France puisque seuls 8% des plus de 60 ans et 20% des plus de 85 ans sont dépendants. Cette étude invite à changer de regard sur la vieillesse et promouvoir des stratégies d’épanouissement spécifiques aux aînés pour vieillir heureux et construire une société de tous les âges.
La pandémie Covid-19 a un impact négatif majeur sur la santé mentale de la population, objectivé par des enquêtes scientifiques et par les professionnels qui travaillent en première ligne. Une trentaine d'experts et de professionnels de terrain dressent un état des connaissances et analysent les conséquences que la pandémie a sur la santé mentale de l'ensemble de la population. Ils formulent des recommandations pour l'action. Ce numéro spécial questionne en particulier l'éthique et les inégalités sociales et territoriales de santé.
Ce dossier de connaissances propose des informations récentes sur la santé mentale des adolescents. Il s’articule en trois parties : « Comprendre », « Repérer » et « Prévenir ». La première partie fournit des éléments de cadrage et un état des lieux de la santé mentale des jeunes au niveau national et en région Occitanie. La partie « Repérer » présente différents outils de repérage et de diagnostic ainsi que les orientations possibles de prise en charge. La troisième partie fournit des pistes d’orientation et présente des initiatives inspirantes qui permettent de promouvoir une bonne santé mentale auprès de ces jeunes.