Cette contribution traite les dimensions durables des politiques et discours alimentaires en France. La montée en puissance ces dernières années de l’alimentation durable et de sa médiatisation provoque un glissement paradigmatique du bien au bon à manger entraînant des changements de politiques publiques et de représentations sociales. Cette recherche est réalisée dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique territoriale d’une métropole française de taille moyenne autour de l’alimentation durable. Un appareillage méthodologique combinatoire (analyse des discours, entretiens semi-directifs, groupes de discussions, enquêtes en ligne) est ici déployé pour, dans un premier temps, saisir les discours mis en circulation dans l’espace public et médiatique concernant l’alimentation durable. Dans un second temps, il s’agit de saisir les pratiques, les enjeux de représentations sociales et de mettre en œuvre un dispositif participatif permettant une reconfiguration des politiques publiques à un niveau local dans une logique de démocratie alimentaire. L’ensemble du travail permet de souligner les dimensions politiques et communicationnelles de l’alimentation durable.
Veille documentaire
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L’article s’attache aux pratiques informationnelles d’étudiant·e·s en lien avec l’alimentation et la santé. Une enquête, conduite en 2021 à l’Université Grenoble Alpes durant la pandémie, a eu pour objectif d’évaluer la précarité alimentaire des étudiant·e·s à partir d’un questionnaire proposant une échelle de l’insécurité alimentaire basée sur les expériences (Food Insecurity Experience Scale) validée par la FAO. Quatre catégories ont été dégagées : les étudiant·e·s en sécurité alimentaire, en précarité légère, modérée et sévère. À partir d’un échantillon représentatif de ces catégories, 46 entretiens semi-directifs ont été menés en vue de connaître les sources consultées, les objectifs des recherches d’information, le lien avec les pratiques alimentaires et culinaires et la place de la santé. Les résultats sont discutés au prisme du concept de pauvreté informationnelle et donnent lieu à des préconisations.
Cet article, qui repose sur une démarche méthodologique combinant nethographie et analyse du discours, propose une réflexion sur les pratiques d’influenceuses musulmanes productrices de contenus culinaires dans les médias socionumériques. L’article met en lumière les manières dont quatre hijabi influencers, Baraa Bolaat, NailaHijab, Asma Fares et Underrated Hijabi, résidant dans des contextes socioculturels où l’islam est minoritaire, s’adonnent à des pratiques de représentation et de mise en récit de soi, au travers de ce qu’elles mangent ou cuisinent. L’analyse montre également que ces pratiques s’inscrivent dans une démarche d’empowerment qui prend au moins deux formes : tout d’abord, celle d’une visualité et agentivation à travers lesquelles ces hijabi influencers se forgent leur propre espace médiatique, ainsi que d’une volonté de brouiller les frontières entre sphère domestique et espace public.
L’enquête « pratiques écologiques » a été passée auprès d’un panel représentatif de la métropole grenobloise entre avril et mai 2023. Parmi toute une série de questions sur les représentations et comportements, les habitants étaient interrogés sur ce qui les préoccupait le plus en matière d’environnement. En 2021, la même question avait été posée à un panel français. Ces questions permettent de mesurer la diffusion des connaissances sur les limites planétaires, anciennes et très documentées scientifiquement. L’enquête « Pratéco » explore la compréhension qu’ont les personnes des contributions aux changements climatiques, la manière dont ils priorisent l’urgence environnementale et le niveau d’action qui leur parait pertinent
En 2020, la Ville de Besançon a signé la charte d’engagement Villes et Territoires « sans perturbateurs endocriniens » du Réseau Environnement Santé (RES). En réponse à cet engagement, la Direction Hygiène Santé de la Ville de Besançon pilote un plan d’actions à l’échelle locale dont la priorité est de préserver la santé et l’environnement des (Grands) Bisontins. Le plan d’actions implique de nombreux domaines : les espaces verts, l’entretien des locaux, l’alimentation collective, l’aménagement urbain, l’éducation, la commande publique, la petite enfance et l’information à la population.
Ces dernières années, le nombre et la variété des dispositifs d'accompagnement aux changements de comportements ont considérablement augmenté, rendant difficile la connaissance des possibilités existantes et l'identification des actions les plus adaptées aux besoins des acteurs publics selon leur objectif, leur cible, etc. Face à ce constat, l'ADEME a souhaité fournir des outils d'aide à la décision pour guider les collectivités et autres acteurs publics dans le choix, la mise en œuvre et l'évaluation d'actions d'accompagnement aux changements de comportement du grand public. Cette boite à outils ce compose : 1) d'un guide pour accompagner le choix, la mise en œuvre et l'évaluation des actions d'accompagnement au changement ; 2) de fiches présentant de manière synthétique 5 types d'actions (défis, ateliers, accompagnement personnalisé, réseaux d'ambassadeurs, services/outils) ; 3) et d'un fichier permettant de donner à voir une diversité d'actions possible à titre d'illustration et un catalogue de fiches-action.
Créé à l’initiative de l’ADEME, l’ARS et la Banque des Territoires, le programme RESET vise à accompagner les établissements de santé dans la transition énergétique.
En 2022, 234 000 interruptions volontaires de grossesse ont été enregistrées, le niveau le plus haut depuis 1990. Démographes et acteurs de la santé émettent des hypothèses (précarité, méfiance à l’égard de la pilule) pour comprendre cette augmentation, rappelant qu’un nombre élevé d’avortements ne doit pas être vu comme un problème.
Cette étude propose de questionner le lien entre « massification » des changements de mode de vie et changements de manière de travailler au sein des collectivités publiques, à partir d’une sélection d’une vingtaine d’expérimentations et de la monographie de cinq cas d’étude. Par « massification », on entend l’accélération du changement dans le sens de la transition écologique, c’est-à-dire la capacité à toucher plus d’habitants d’un territoire, plus vite et avec des impacts élevés en termes de diminution de l’empreinte environnementale. L’intérêt de ce benchmark est moins de trouver des exemples « inspirants » à répliquer, que de comprendre les conditions matérielles et organisationnelles dans lesquelles se sont déroulés ces projets, pour voir ce qui a pu permettre une telle amplification (modalités de faire, gouvernance, moyens financiers, etc.).
Le marketing et la publicité qui ciblent les enfants pour les produits trop sucrés, trop gras ou trop salés posent un réel problème de santé publique, mais le gouvernement se contente dans ce domaine des promesses des industriels, déplore, dans une tribune au « Monde », un collectif de scientifiques et de responsables associatifs.
Cette opération, désormais incontournable en novembre, encourage les fumeurs à arrêter de fumer pendant 30 jours et compte déjà plus de 92 000 inscrits et 3 777 partenaires. Afin d’accompagner au mieux les participants, des outils d’aide à l’arrêt sont mis à leur disposition, notamment sur le site internet dédié et sur l’application Tabac info service.
L'ARS BFC organise et active différentes ressources en région, afin d’améliorer la sensibilisation et l’accompagnement du risque de suicide en EHPAD.