Veille documentaire

De plus en plus de mères ou futures mères dorment dehors, parfois avec des nouveaux-nés. Véronique Boulinguez sillonne sans relâche la capitale pour les aider.

- 12,2% de femmes enceintes fument au 3ème trimestre de la grossesse. Or, la onsommation de cigarettes pendant la grossesse a des conséquences majeures sur la santé maternelle et infantile. La stigmatisation associée au tabagisme pendant la grossesse pourrait entraver l'accès des futures mères à des soins de santé adéquats et au sevrage tabagique. Cette étude visait à construire et valider une échelle d’évaluation de la stigmatisation des femmes enceintes fumeuses en population générale (stigma public) et de l’auto-stigmatisation chez les femmes enceintes fumeuses elles-mêmes.

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A l’heure où les guerres et le dérèglement climatique provoquent des déplacements toujours plus massifs de populations, le CCNE a rappelé dans son communiqué de presse du 12 octobre 2023 l’importance de la fraternité envers les personnes exilées.
La mission documentation de l'Espace de réflexion éthique Bourgogne-Franche-Comté propose ce mois-ci la thématique de la santé des migrants et des problématiques éthiques qui en émergent.

Le Projet Régional de Santé 2018-2028 révisé pour la période 2023-2028 a été arrêté le 31 octobre 2023 par le directeur général de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté à l’issue de près de 24 mois de travaux, plus de 150 réunions ou groupes de travail, auxquels ont contribué près d’un millier d’acteurs sollicités.

Une équipe de chercheurs norvégienne a constaté que des niveaux d’activité physique modérée à vigoureuse étaient associés à un risque de mortalité plus faible, quel que soit le temps de sédentarité.

Cette affiche à destination du grand public rappelle que les antibiotiques ne sont pas efficaces contre les maladies virales telles que la bronchiolite.

Alors que la suppression de l’AME pourrait être débattue dans le cadre du projet de loi « immigration » qui arrive au Sénat lundi 6 novembre, des milliers de soignants rappellent, dans une tribune au « Monde », les raisons d’être de ce dispositif.

Depuis le début des années 2000, les sociabilités alimentaires sont devenues un des enjeux majeurs des politiques gérontologiques françaises. De leurs recommandations découlent de nombreux dispositifs sociaux se servant de l’alimentation partagée pour prévenir les risques d’isolement et de dénutrition des personnes âgées vivant à leur domicile. Se basant sur la sociologie des problèmes publics et de la déviance, cet article décrit les enjeux symboliques et sociaux relatifs à la mise en application de normes alimentaires dominantes au sein d’une structure associative proposant des ateliers culinaires et des repas partagés.

Dans un contexte de médicalisation de l’alimentation et de responsabilisation des industriels et des consommateurs et consommatrices quant aux supposés méfaits de certaines pratiques alimentaires sur la santé, cet article constitue une proposition de formalisation des décalages entre, d’un côté, les attentes d’une entreprise agroalimentaire apposant sur ses produits des messages supposant une composition plus favorable à la santé, et de l’autre, les formes d’appropriation qui en sont faites dans les familles. Articulant les approches de la socio-anthropologie de l’alimentation (Poulain, 2002) et de la sociologie de la traduction (Callon et al., 2006), nous procédons à la catégorisation et la description de ces écarts observés à partir d’entretiens et d’observations participantes effectués entre 2018 et 2019, en entreprise, en supermarché, et au domicile de familles. Ces décalages, plus ou moins importants, témoignent de l’espace de liberté dont disposent les familles au sein d’un système dans lequel les entreprises agroalimentaires sont émettrices de messages relatifs aux normes du « bien manger ».