Le Projet Régional de Santé 2018-2028 révisé pour la période 2023-2028 a été arrêté le 31 octobre 2023 par le directeur général de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté à l’issue de près de 24 mois de travaux, plus de 150 réunions ou groupes de travail, auxquels ont contribué près d’un millier d’acteurs sollicités.
Veille documentaire
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Une équipe de chercheurs norvégienne a constaté que des niveaux d’activité physique modérée à vigoureuse étaient associés à un risque de mortalité plus faible, quel que soit le temps de sédentarité.
Cette affiche à destination du grand public rappelle que les antibiotiques ne sont pas efficaces contre les maladies virales telles que la bronchiolite.
Alors que la suppression de l’AME pourrait être débattue dans le cadre du projet de loi « immigration » qui arrive au Sénat lundi 6 novembre, des milliers de soignants rappellent, dans une tribune au « Monde », les raisons d’être de ce dispositif.
Depuis le début des années 2000, les sociabilités alimentaires sont devenues un des enjeux majeurs des politiques gérontologiques françaises. De leurs recommandations découlent de nombreux dispositifs sociaux se servant de l’alimentation partagée pour prévenir les risques d’isolement et de dénutrition des personnes âgées vivant à leur domicile. Se basant sur la sociologie des problèmes publics et de la déviance, cet article décrit les enjeux symboliques et sociaux relatifs à la mise en application de normes alimentaires dominantes au sein d’une structure associative proposant des ateliers culinaires et des repas partagés.
Dans un contexte de médicalisation de l’alimentation et de responsabilisation des industriels et des consommateurs et consommatrices quant aux supposés méfaits de certaines pratiques alimentaires sur la santé, cet article constitue une proposition de formalisation des décalages entre, d’un côté, les attentes d’une entreprise agroalimentaire apposant sur ses produits des messages supposant une composition plus favorable à la santé, et de l’autre, les formes d’appropriation qui en sont faites dans les familles. Articulant les approches de la socio-anthropologie de l’alimentation (Poulain, 2002) et de la sociologie de la traduction (Callon et al., 2006), nous procédons à la catégorisation et la description de ces écarts observés à partir d’entretiens et d’observations participantes effectués entre 2018 et 2019, en entreprise, en supermarché, et au domicile de familles. Ces décalages, plus ou moins importants, témoignent de l’espace de liberté dont disposent les familles au sein d’un système dans lequel les entreprises agroalimentaires sont émettrices de messages relatifs aux normes du « bien manger ».
Cette contribution traite les dimensions durables des politiques et discours alimentaires en France. La montée en puissance ces dernières années de l’alimentation durable et de sa médiatisation provoque un glissement paradigmatique du bien au bon à manger entraînant des changements de politiques publiques et de représentations sociales. Cette recherche est réalisée dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique territoriale d’une métropole française de taille moyenne autour de l’alimentation durable. Un appareillage méthodologique combinatoire (analyse des discours, entretiens semi-directifs, groupes de discussions, enquêtes en ligne) est ici déployé pour, dans un premier temps, saisir les discours mis en circulation dans l’espace public et médiatique concernant l’alimentation durable. Dans un second temps, il s’agit de saisir les pratiques, les enjeux de représentations sociales et de mettre en œuvre un dispositif participatif permettant une reconfiguration des politiques publiques à un niveau local dans une logique de démocratie alimentaire. L’ensemble du travail permet de souligner les dimensions politiques et communicationnelles de l’alimentation durable.
L’article s’attache aux pratiques informationnelles d’étudiant·e·s en lien avec l’alimentation et la santé. Une enquête, conduite en 2021 à l’Université Grenoble Alpes durant la pandémie, a eu pour objectif d’évaluer la précarité alimentaire des étudiant·e·s à partir d’un questionnaire proposant une échelle de l’insécurité alimentaire basée sur les expériences (Food Insecurity Experience Scale) validée par la FAO. Quatre catégories ont été dégagées : les étudiant·e·s en sécurité alimentaire, en précarité légère, modérée et sévère. À partir d’un échantillon représentatif de ces catégories, 46 entretiens semi-directifs ont été menés en vue de connaître les sources consultées, les objectifs des recherches d’information, le lien avec les pratiques alimentaires et culinaires et la place de la santé. Les résultats sont discutés au prisme du concept de pauvreté informationnelle et donnent lieu à des préconisations.
Cet article, qui repose sur une démarche méthodologique combinant nethographie et analyse du discours, propose une réflexion sur les pratiques d’influenceuses musulmanes productrices de contenus culinaires dans les médias socionumériques. L’article met en lumière les manières dont quatre hijabi influencers, Baraa Bolaat, NailaHijab, Asma Fares et Underrated Hijabi, résidant dans des contextes socioculturels où l’islam est minoritaire, s’adonnent à des pratiques de représentation et de mise en récit de soi, au travers de ce qu’elles mangent ou cuisinent. L’analyse montre également que ces pratiques s’inscrivent dans une démarche d’empowerment qui prend au moins deux formes : tout d’abord, celle d’une visualité et agentivation à travers lesquelles ces hijabi influencers se forgent leur propre espace médiatique, ainsi que d’une volonté de brouiller les frontières entre sphère domestique et espace public.