Témoignage d'une actualité rythmée par d'importants événements nationaux et internationaux (élections présidentielles et législatives, présidence française de l'Union européenne, guerre en Ukraine …), le rapport d'activité 2022 réaffirme la vocation de La Cimade d'appeler sans cesse au respect des droits et de la dignité des personnes étrangères tout au long de leur parcours migratoire.
Veille documentaire
Un appel à projet auquel candidater ? Une publication incontournable ? Une actualité indispensable? Une vidéo particulièrement percutante ? Retrouvez ici les informations repérées chaque jour par notre équipe concernant toutes les thématiques du Rrapps.
Et pour ne rien manquer, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter quotidienne La Veille du jour en vous inscrivant depuis cette page.
La Fédération française des diabétiques a lancé deux nouveaux programmes d’accueil destinés spécifiquement aux personnes atteintes de diabète de type 1 et aux personnes atteintes de diabète de type 2, plus particulièrement celles dont le diagnostic est récent. Chaque programme, créé grâce aux besoins exprimés des patients, permet de recevoir un email par jour sur une thématique spécifique pendant une semaine.
Ce guide s’adresse aux jeunes de 13 à 17 ans. Il présente les principaux problèmes rencontrés par les adolescents, pour leur permettre de s’exprimer sur ce qui les préoccupe, les inciter à oser parler de leurs problèmes, à ne pas rester seuls… Grâce à de très nombreuses situations illustrées, il présente des adolescents en prise avec des problématiques variées auxquelles les jeunes peuvent aisément s’identifier.
Les sages-femmes sont des intervenants clés pour l’amélioration de la santé mentale périnatale. Si le repérage et l’orientation des patientes présentant des troubles psychiques périnataux font partie du rôle de toute sage-femme, il existe désormais des sages-femmes spécialisées en santé mentale, au sein des maternités ou des équipes de psychiatrie périnatale. Cet article présentera leur rôle en tant que coordinatrices de parcours et présentera différents exemples d’implémentation en France.
Les jardins collectifs sont à la croisée de l’éducation populaire, de l’éducation à l’environnement et de la prévention en santé. Outils fédérateurs, ils sont une opportunité pour sensibiliser à la transition écologique. Lieux de rencontre et d’échange, ils permettent à tous, quels que soient l’âge ou la condition physique, de contribuer à la plantation et l’entretien d’un jardin de comestibles, ensuite partagé avec l’ensemble des adhérents. Les bénéfices ne sont plus à démontrer : accès au plein air, maintien de la forme physique, lien social et solidarité, déconnexion des technologies… En 2012, la Ville de Saint-Claude a attribué une parcelle de 300m2 à la conception de jardins partagés. Cultivés de manière écologique, les fruits et légumes récoltés sont destinés aux jardiniers et aux ateliers-cuisine. Lieu de vie et de culture, les jardins sont gérés par une association, qui assure l’animation d’événements festifs et la promotion du lieu. C’est dans ce contexte qu’a eu lieu le 30 mars 2023 une journée d’échange de pratiques autour du thème « Jardins collectifs, lien et inclusion sociale : un outil de transition socio-écologique », consacrée aux professionnels et bénévoles associatifs.
Le paysage, proche ou remarquable, est souvent la représentation première qu'ont les individus de leur environnement. Il peut impressionner, effrayer, donner une impression de bien-être, revivifier, laisser indifférent, etc. Au-delà du premier ressenti, quels sont les éléments qui appartiennent au champ santé-environnement dans un paysage ? Comment chacun se sent-il impliqué, ou pas, dans les enjeux de ce champ ? Sont-ils les mêmes pour chacun ?
À partir de l’étude de la pratique contraceptive du retrait, cet article analyse les difficultés méthodologiques que rencontrent les chercheurs et chercheuses se confrontant à des objets dont la mesure peut être difficile, qu’ils soient invisibilisés ou stigmatisés. L’article propose d’abord de revenir sur les études ayant cherché à déterminer la prévalence du retrait en France jusqu’aux années 1960, puis interroge les ressorts de la construction progressive de la stigmatisation de cette pratique par l’Église, puis enfin par le biais de la médecine et du fait de son statut de pratique sexuelle. En s’appuyant sur la comparaison de neuf enquêtes quantitatives menées en France depuis les années 1970 ainsi que sur une bibliographie internationale, il propose des éléments de réflexion méthodologique pour cerner au mieux cette méthode contraceptive qui souvent n’est pas considérée comme telle par les enquêté·es, ou dont l’utilisation est cachée. Pour ce faire, il revient sur la manière la plus efficace de poser la question de cette pratique (formulation, vocabulaire employé, question de rattrapage), mais il éclaire également l’importance d’une réflexion sur la temporalité pour donner au mieux sa place au retrait dans une « mosaïque de méthodes » plus efficaces qui peuvent le dissimuler au profit d’une unique « méthode principale ».
Les interventions de promotion de la santé en milieu scolaire favorisent la santé et le bien-être des adolescents. Leur présence peut varier en fonction du milieu socioéconomique des écoles (défavorisation scolaire). Les auteurs de cet article ont évalué l'importance accordée à certains problèmes de santé ainsi que la disponibilité des interventions de promotion de la santé et la disponibilité de certaines activités parascolaires en fonction du niveau de défavorisation d'écoles secondaires du Québec (Canada).
L'allergie à l'ambroisie va progresser très vite : d’ici à 2050, le nombre de Français allergiques au pollen d'ambroisie pourrait être multiplié par cinq. Pourquoi ? Et surtout, comment lutter ?
Ce dossier explore le thème de bipolarité et dépression dans une perspective historique, depuis leurs concepts fondateurs, notamment freudiens, de mélancolie et de manie, jusqu’à leurs conceptions contemporaines. Les articles réunis ont en commun de réévaluer la pertinence de certaines frontières entre états psychotiques et non psychotiques, montrant que les troubles thymiques ne sont pas nécessairement le signe d’une organisation homogène de la personnalité.
Comprendre le besoin vital de nature pour grandir relève aujourd’hui d’un essentiel. Et pourtant, le « syndrome de déficit de nature » est largement reconnu : les enfants ne jouent plus suffisamment dehors et sont donc privés de toute une série d’expériences et de connaissances fondatrices pour leur épanouissement. Les espaces extérieurs constituent un matériel ludique et didactique, riche et infini, qui soutient l’enfant dans son développement singulier et son inscription dans l’environnement et son rapport aux autres. Sens en éveil, corps en mouvement, expérience en toute autonomie, éducation à la prise de risque, rêverie… sont autant d’occasions qu’offre le plein air en appui des apprentissages. Ce texte revisite les dimensions développementales de l’enfant 2,5 ans à 12 ans à la lumière du dehors.