Le Conseil scientifique COVID-19, dont la mission est d’éclairer les autorités dans la gestion de la présente crise à l’aune des données scientifiques, a souhaité partager dans un exercice inédit ses réflexions sur un concept qu’il lui apparait urgent de développer afin d’introduire une organisation multisectorielle de la santé : le concept « One Health » ou « Une seule santé » : la crise pandémique nous engage à collectivement mettre en oeuvre des changements institutionnels, des activités de recherches transdisciplinaires, des actions concrètes sur le terrain en s’appuyant sur le tissu social, une formation repensée et une éducation de tous - y compris de nos décideurs - afin d’être mieux préparés aux futures émergences infectieuses à travers une approche One Health.
Veille documentaire
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L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) portent la définition opérationnelle d’Une seule santé de leur groupe consultatif, le Groupe d’experts de haut niveau « Une seule santé » (OHHLEP) , dont les membres représentent un large éventail de disciplines scientifiques et de secteurs liés aux politiques pertinentes pour Une santé du monde entier. Les quatre organisations travaillent ensemble pour intégrer One Health afin d’être mieux préparées à prévenir, prévoir, détecter et répondre aux menaces pour la santé mondiale et promouvoir le développement durable.
Le ministère de la Santé a présenté sa stratégie en 42 actions pour répondre aux enjeux de santé publique en matière de prévention des infections et de l’antibiorésistance pour les 4 ans à venir. Cette stratégie porte trois objectifs principaux : 1) Prévenir les infections courantes, comme les bronchites, les gastro-entérites, grâce à des gestes du quotidien et à la vaccination; 2) Réduire le risque d’infections associées aux soins, notamment les infections nosocomiales ; 3) Et préserver l’efficacité des antibiotiques, pour que nous puissions tous continuer à guérir des infections bactériennes qui peuvent tous nous toucher un jour, comme les infections urinaires. Les deux piliers de cette stratégie nationale sont les actions de prévention et contrôle des infections et celles promouvant le bon usage des antibiotiques.
La CIM-11 est maintenant officiellement en vigueur pour l'enregistrement et la déclaration, au niveau national et international des causes de maladie, de décès - et plus. La classification internationale des maladies (CIM) fournit un langage commun qui permet aux professionnels de santé de partager des informations standardisées à travers le monde. La onzième révision contient environ 17 000 codes uniques, plus de 120 000 termes codifiables et est désormais entièrement numérique. Tous les États membres sont encouragés à respecter leur engagement de passer à la CIM-11 documenté par leur approbation de la CIM-11 lors de la 72e réunion de l'Assemblée mondiale de la santé en 2019, et à utiliser la version la plus récente de la CIM pour enregistrer et communiquer les statistiques de mortalité et de morbidité au niveau national et international.
Date limite de dépôt de dossier : 28 mars 2022. La Région Bourgogne Franche-Comté organise depuis 2020 son « Festival des solutions écologiques ». Cet événement populaire encourage associations, élus, entrepreneurs et citoyens, tous acteurs de cette transition sur le territoire à présenter et partager leurs initiatives et projets avec le grand public afin d’illustrer le champ des possibles et d’inciter au passage à l’action.
Bonnes pour la santé et l’environnement, peu chères : les qualités des légumineuses sont nombreuses. Pourtant, les Français en consomment très peu. Une jeune chercheuse du Centre des sciences du goût et de l'alimentation de Dijon a voulu comprendre pourquoi.
L’objectif principal de cette stratégie présentée par Olivier Véran, lundi 14 février, est de réduire l’errance diagnostique des patientes et informer sur cette maladie encore mal connue qui touche pourtant près d’une femme sur dix.
Les dernières hypothèses de l’Insee pour 2070, publiées en novembre 2021, annoncent une augmentation de la population en France jusqu’en 2044 puis une baisse, due à un nombre de naissances inférieur à celui des décès.
Ce rapport a été établi par l'équipe Santé publique de la Division de la santé, Direction de l'emploi, du travail et des affaires sociales de l'OCDE. Marion Devaux était responsable du projet, Alexandra Aldea et Aliénor Lerouge ont réalisé les analyses au moyen du modèle SPHeP-NCD de l'OCDE, et Yevgeniy Goryakin, Laura Suhlrie et Marta Bertanzetti leur ont apporté leur concours. Michele Cecchini a supervisé le projet. Tous les auteurs ont participé à la rédaction du rapport et à l'interprétation des résultats des analyses. Francesca Colombo, Mark Pearson et Stefano Scarpetta ont également mis leur expérience au service du projet. Lukasz Lech a apporté son aide aux auteurs pour les questions administratives et la mise en page. Ce rapport s'inscrit dans le cadre des activités de l'OCDE en économie de la santé publique. Il a été financé par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) et la Délégation à la sécurité routière (DSR), rattachée au ministère de l'Intérieur.
Aujourd’hui plus personne ne doute de notre surproduction de déchets et de son impact sur l’environnement. Pour autant, notre production de déchets ménagers et assimilés n’a quasiment pas baissé depuis dix ans… Comment les collectivités peuvent-elles inciter à moins jeter et à mieux trier ? Pourquoi certains s’engagent quand d’autres ne font rien ? Cette fiche reprend les enseignements tirés de la psychologie sociale et des retours d’expérience.
Au 1er janvier 2021, les enfants de moins de 12 ans représentaient 9,4 millions de personnes en France, soit 14 % de la population. Leur état de santé aujourd’hui, et leur prise en charge par le système de santé, seront l’un des principaux déterminants de l’état de santé des prochaines générations d’adultes - et par conséquent, des dépenses de santé. Si l’état de santé des enfants est difficile à caractériser avec précision, la France se situe dans la moyenne des pays comparables. Toutefois, l’amélioration globale constatée cache des inégalités sociales marquées, et ce, dès le plus jeune âge. Par ailleurs, les dépenses publiques de prévention et de prise en charge des soins pour les enfants apparaissent limitées : en 2019, elles représentaient près de 4,5 % des dépenses nationales d’assurance maladie, soit 8,9 milliards d’euros. Dans le rapport publié ce jour, la Cour des comptes souligne que des marges de manœuvre existent en faveur de la prévention et de la promotion de la santé à destination des enfants.
A l’occasion de la journée internationale du cancer de l’enfant, le n° 45 d'Origami, la newsletter de l'ORS Bourgogne-Franche-Comté est consacré à cette thématique.