Les schémas de production et de reconnaissance des savoirs dans le domaine de la santé se modifient profondément : pour les pathologies chroniques notamment, les expertises propres aux malades émergent comme sources de savoirs : les stratégies classiques d’éducation thérapeutique, proposées par les soignants pour améliorer l’observance des traitements, se doublent de nouveaux courants issus des communautés de malades qui rattachent les maladies à des formations expérientielles, voire à des épisodes autodidactes. Après avoir été resituée historiquement comme constitutive de l’idée de démocratie sanitaire, cette reconnaissance des savoirs expérientiels des patients – en marche dans de multiples lieux – fait ici l’objet d’une revue de littérature qui en regarde les enjeux épistémologiques, thérapeutiques et de pouvoir
Veille documentaire
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La borréliose de Lyme, maladie infectieuse douloureuse, invalidante et difficile à soigner, est en forte expansion dans différentes parties du monde, dont l’Europe. Identifiée par l’OMS comme un problème de santé publique majeur, elle n’est reconnue par les autorités sanitaires françaises que sous sa forme aiguë. La possibilité de sa persistance après traitement selon les recommandations en vigueur et l’existence de sa forme chronique sont en revanche déniées, en dépit de toute évidence et de nombreuses études scientifiques, ce qui empêche la prise en charge des malades, souvent renvoyés vers la psychiatrie ou contraints d’aller se soigner à l’étranger. Pourchassés par le Conseil de l’ordre et les caisses d’assurance maladie, les médecins qui tentent de les soigner et les malades se sont organisés pour faire entendre leur voix. Les négociations récentes auxquelles ils ont participé pour la première fois ont amené certaines avancées, mais les autorités médicales s’obstinent dans une position de déni, bloquant, au prix de méthodes peu soucieuses de démocratie, toute avancée dans la prise en charge thérapeutique et toute recherche. Après avoir présenté l’historique de ces négociations, cet article explore les raisons qui peuvent pousser certains médecins et leur Académie à adopter semblable comportement.
Réalisé dans le cadre du CLS du Grand Besançon
Premier réseau de recherche francophone en littératie en santé, le REFLIS organisait en décembre 2018 les premières journées francophones de la littératie en santé. De nombreux sujets y ont été abordés : maladies chroniques, mesure de la littératie en santé, inégalités de santé, recherche qualitative… Les différentes interventions qui ont rythmé ces deux journées sont disponibles en vidéo sur le site créé pour l’occasion.
La note de breffage est un outil de transfert de connaissances de plus en plus exploité au cours des dernières années dans le but d’éclairer ou d’influencer les décisions en matière de politiques publiques. Ce document vise ainsi à soutenir les producteurs de connaissances dans la rédaction d’une note de breffage fondée sur des données probantes issues de la recherche. Les deux premières sections abordent les caractéristiques de la note de breffage, ses composantes et les éléments à considérer pour maximiser son potentiel. La dernière section présente des ressources choisies pour guider les lecteurs qui souhaiteraient approfondir leurs connaissances.
Le projet décrit dans ce rapport a pour objectif d’établir la faisabilité de mettre en place des actions de prévention des conduites à risque et des addictions durant les Temps d’Activités Périscolaires (TAP). Ce document est divisé en 5 chapitres. Le premier est une synthèse de la revue de littérature scientifique réalisée sur un corpus datant des cinq dernières années de recherche. Ce chapitre permet ainsi de mettre en évidence des facteurs de risques et de protection à travailler, mais fait également la synthèse des programmes intégratifs existants. Cette revue de littérature, permettant ainsi de dresser des recommandations pratiques. Le deuxième chapitre est consacré aux différents outils utilisés en pratique par les acteurs de terrains et pouvant être mis en place rapidement. En particulier, il s’agit ici de décrire plus en détails ce que signifie les « compétences psychosociales » pour des chargés de prévention, et d’offrir un listing non exhaustif d’outils pouvant être utilisés. Le troisième chapitre quant à lui évoque les nouvelles méthodes issues de la pleine conscience et la psychologie positive et leur apport dans la prévention des conduites à risque et des addictions, en particulier chez un public plus jeune. Le quatrième chapitre fait la synthèse des différentes rencontres ayant eu lieu avec les élus et les chefs de service en charge des TAP de 5 communes dans le Puy-de-Dôme. Ce chapitre mettant en avant les disparités de fonctionnement entre les communes. Le cinquième chapitre expose les initiatives locales déjà en cours. Enfin, la conclusion permettra de mettre en adéquation l’ensemble de ces éléments pour une mise en place concrète d’action de prévention durant ces temps d’activités ou d’autres temps périscolaires.
Ce feuillet est destiné aux milieux d’enseignements fréquentés par les jeunes adultes qui souhaiteraient développer, améliorer ou modifier leur offre de prévention dans leur milieu en matière de consommation de cannabis et d’autres substances. Le feuillet présente les principales questions préalables à se poser ainsi que les compétences à développer et les savoirs à prioriser auprès des élèves. Les conditions d’efficacité et les pièges à éviter sont également présentés.
Ce document propose une photographie : des pratiques d'identification des connaissances : chez les intervenant·es de terrain, les chercheur·es et les décideur·es politiques ; des pratiques de partage des connaissances : chez les intervenant·es de terrain, les chercheur·es et les décideur·es politiques ; des pratiques de production des connaissances. Il identifie les points de convergence et de divergence entre les pratiques de ces acteurs et soulève la nécessité de créer ou de renforcer les temps, les lieux et les modalités de partage et d'échanges entre eux.
L’étude vise à explorer l’intérêt et la faisabilité d’utiliser les technologies de l’information et des communications (TIC) pour prévenir des consommations plus intensives et réduire les dommages chez les jeunes adultes consommateurs en situation de grande vulnérabilité sociale.
Capsule vidéo résumant un article publié par Anne Guichard
Repenser la réduction des méfaits à l’ère du numérique pour les jeunes consommateurs