De l’Australie au Danemark en passant par l’Afrique du Sud et la Chine, des écoles mettent en place des programmes autour de la psychologie positive. De quoi s’agit-il ?
Veille documentaire - Compétences psychosociales
David Banta en 2023, définit les données probantes comme "des conclusions tirées de recherches et autres connaissances qui peuvent servir de base utile à la prise de décision dans le domaine de la santé publique et des soins de santé », et le Centre de collaboration nationale en santé publique canadien (2011), précise que « la santé publique fondée sur des données probantes est "le processus consistant à extraire et à disséminer les meilleures données disponibles issues de la recherche, de la pratique et de l’expérience, ainsi qu’à utiliser ces données pour éclairer et améliorer la pratique et les politiques en santé publique". »
Les chargés de projet de Promotion Santé BFC connaissent ces outils ; ils peuvent accompagner les professionnels dans leur choix, les conseiller quant à leur utilisation...
Les références bibliographiques mentionnées ci-dessous sont extraites de la base de données Bib-Bop ; les documents sont accessibles en ligne ou consultables dans notre centre de documentation à Dijon. Ils proposent des données probantes ou des synthèses de connaissances sur les thématiques de santé déclinées dans le cadre du Rrapps BFC.
Date limite de dépôt de dossier : 10 décembre 2024. L’appel à projets « Challenge prévention : démontrer la valeur des innovations en vie réelle » doit permettre de soutenir des projets d’envergure autour d’objectifs de santé publique mettant en œuvre des dispositifs innovants dans le champ de la prévention, intégrant des technologies et produits de santé, pouvant faire intervenir des combinaisons d’innovations (techniques, biotechnologiques, numériques, organisationnelles ou interventionnelles). Ces projets doivent être accompagnés d’un protocole permettant de démontrer la valeur apportée par ces dispositifs en vie réelle en vue d’un déploiement si cette démonstration de la valeur est avérée. "
Comment atteindre la recommandation qui préconise de prendre 60 minutes par jour pour pratiquer des activités physiques à l’école? Combien de temps devraient durer les récréations? Marylène Goudreault et Marie-Hélène Guimont, auteures du programme Ma cour, un monde de plaisir et du document intitulé Pour réussir à l’école, mieux vaut ne pas manquer la récréation, offrent de nombreuses pistes d’action aux différents acteurs du milieu de l’éducation afin d’optimiser les périodes de récréation dans les écoles primaires.
Cette série de mini-reportages donne la parole aux acteurs de terrain qui ont été formés au renforcement des compétences psychosociales et agissent auprès d’enfants, adolescents ou parents. Agents de collectivités, responsables de crèches, éducateurs, conseiller principal d’orientation, élus, ils racontent comment ils se sont approprié le contenu de la formation pour la mettre en pratique, concrètement, sur des territoires et lieux de vie.
L’enseignement des émotions a le vent en poupe. Intégré dans divers programmes éducatifs et de santé publique à travers le monde sous le nom de compétences psychosociales (CPS), cet enseignement vise à promouvoir le bien-être mental et social des individus, particulièrement chez les jeunes. L’empathie, qui figure parmi les CPS, est classifiée comme un apprentissage nécessaire pour “communiquer de façon constructive” (voir tableau ci-dessous). Peut-on donc imaginer qu’elle sera bientôt enseignée comme on enseigne le théorème de Pythagore ?
Cette étude fournit une analyse des effets de l'âge d'entrée à l'école en utilisant des données des cycles récents du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) dans 16 pays.
Le rapport précise ce que recouvrent les compétences psychosociales afin d’identifier les conditions nécessaires à leur renforcement à grande échelle. Il s’agit de dépasser non seulement la polysémie du terme, mais aussi la focalisation dont ces compétences font aujourd’hui l’objet, pour interroger ce que pourrait être leur contribution effective au processus de professionnalisation des élèves. Le rapport propose un plan d’actions coordonnées concernant l’ensemble des acteurs à partir de quatorze recommandations accompagnées de six conditions de mise en œuvre.
Cette page s'adresse à tout personnel souhaitant mettre en œuvre ou développer les compétences psychosociales (CPS) de ses élèves. Les ressources proposées permettent aux équipes pédagogiques de mieux comprendre ce que sont les CPS et ce qu’elles peuvent apporter dans l'objectif de développer ces compétences chez les élèves.
Une expérimentation de séances d'empathie est conduite dans un millier d'écoles. Un kit est mis à la disposition des professeurs pour les accompagner.
Cet article présente des enjeux liés à l’actualisation des compétences socioémotionnelles du personnel enseignant dans ses pratiques de gestion de classe au primaire. Il vise aussi à mettre de l’avant des pistes d’action pour soutenir les personnes enseignantes dans le développement de leurs propres compétences socioémotionnelles en classe au primaire.
Ce petit livre de 27 pages est destiné à vulgariser les concepts de l’attachement et à les rendre accessibles aux parents, aux accompagnateurs et aux accompagnatrices. Ce mélange parfait entre les principes de l’attachement et de l’Approche personnalisée en fait un essentiel pour les parents!
En 2019, la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf) a lancé, en lien avec France stratégie et le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge, une démarche intitulée « Premiers Pas. Développement du jeune enfant et politique publique ». Dans ce cadre, la Cnaf a porté un programme d’évaluation sur huit dispositifs d’accueil et d’accompagnement qui donnent à voir la richesse et la variété des actions menées localement. Leur analyse croisée fait ressortir deux points d’appui centraux pour leur mise en œuvre : d’une part, une représentation partagée de l’enfant comme sujet et acteur de son développement et, d’autre part, l’utilisation d’activités variées en support à une relation de qualité entre adultes et enfants. Ces dispositifs se déploient dans un cadre souple et faiblement formalisé, ce qui constitue à la fois une force et un facteur de fragilité susceptible d’en limiter les effets positifs sur les enfants, les parents et les professionnelles de la petite enfance. Ces évaluations invitent finalement à outiller l’action des professionnelles au contact des enfants, notamment au moyen d’activités concrètes, d’actions de formation et de temps de réflexivité conséquents.
Avec ce dossier d’études, l’ambition de documenter une politique publique dédiée au développement et au bien-être du jeune enfant par des savoirs complémentaires est pleinement atteinte. Il s’agit de la restitution des connaissances issues d’évaluations menées auprès de huit Caf qui ont accepté d’être les relais de Premiers Pas auprès de leurs partenaires, d’identifier un dispositif répondant au cahier des charges de cette démarche et de porter son évaluation. En complément de cette approche, les parties prenantes de projet Premiers pas ont souhaité produire des connaissances à partir de l’évaluation d’actions et dispositifs spécifiques, déjà existants, ancrés dans des territoires particuliers et dont les finalités pouvaient être rapprochées aux enjeux visés de développement et de bien-être du jeune enfant.